par admin | Juin 7, 2018 | Collectif AmiFor, Enseignement, Hétérogénéité des élèves, je dis ce que je veux
La semaine dernière, je vous parlais des examens de fin d’année. Cette période stressante par laquelle tous les étudiants et enseignants passent. Un autre fléau des étudiants ? Le financement des études supérieures.

Nous sommes à une époque où trouver du travail est parfois très compliqué. Certains demandent plus d’années d’expériences que d’années de vie. Vous comprendrez aisément que j’exagère mais le résultat reste le même. Les jeunes choisissent donc de faire des études, en imaginant que leurs diplômes pèseront dans la balance. Nous savons tous très bien que la réalité n’est pas aussi simple mais quand on a 18 ans, on ne s’en doute pas forcément.
J’en arrive au sujet de ce billet. Le financement des études. Quelle famille n’a pas été confrontée à cette question ? Comment payer ses études ? Prêt étudiant ? Alternance ou non pour ceux qui sont concernés ? L’alternance est un autre sujet de débat même s’il rejoint celui du dessus. Pour me prendre en exemple, je me suis retrouvé dans l’obligation de générer trois prêts étudiants pour mes trois années d’études. Etudes que je souhaite continuer à Paris, où une école assez prestigieuse me demande un acompte de 950 euros. Rien que ça ! Vous me direz, tout est plus cher à Paris mais comment demander cela à un étudiant de 20 ans ?
Vous ne me ferez pas croire qu’un étudiant lambda a les ressources personnelles de donner 950 euros d’un coup ? Sauf en ayant l’aide de ses parents derrière lui. Et encore… Des parents avec une situation plutôt aisée. Y a-t-il vraiment une égalité là-dedans ? Les études supérieures sont-elles vraiment ouvertes à tout le monde ? Rien n’est moins sûr…
Charly LAURENT
par admin | Juin 5, 2018 | Cerveau, Collectif AmiFor, Mémoire, Neurosciences
47,5 millions. C’est le nombre de personnes touchées par une démence en 2017. Près de 65 % seraient liés à l’Alzheimer. Comment lutter contre cette maladie ? Y’a-t-il des moyens pour la prévenir ? Amifor vous dit tout.

Selon une étude récente extraite de « The Journal of the American Medical Association », la pratique d’activités intellectuelles au cours de sa vie permettrait de lutter contre le développement de démences. Quel que soit le support choisi (livre, magazine, journal), l’exercice de la lecture aurait un effet bénéfique sur notre cerveau. Elle le prémunirait contre certaines maladies contre lesquelles il serait entraîné.
Il a déjà été prouvé qu’une alimentation saine et l’exercice physique permettaient de se protéger des problèmes cardiaques. Les médecins tentent maintenant de prouver le même lien de cause à effet entre la lecture et les maladies touchant notre cerveau. Des tests furent réaliser sur plus de 15 000 chinois de 65 ans ou plus. D’après les résultats, les chercheurs ont établi une causalité réelle entre la lecture et le développement de démences : « Une implication forte dans des activités intellectuelles, même tard dans la vie, pourrait aider à retarder voire prévenir la démence chez les personnes âgées. »
Il en serait de même pour la musique. Elle permet, à l’instar de la lecture, de stimuler son cerveau : « Si l’on peut rester intellectuellement actif, et mobilisé, tout au long de sa vie, c’est une protection contre la démence en fin de vie. Rester actif, mentalement, est très bon pour votre cerveau. »
par admin | Juin 3, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, créativité, Enseignement, Formation, Jeux d'apprentissage, Mémoire
Après nos petites astuces de révisions pour le bac, Amifor a décidé de vous faire partager d’autres techniques de mémorisation. Comme vous l’avez sûrement déjà constaté, les images aident à se souvenir mais aussi à comprendre et à retrouver les connaissances. Comment mettre à profit notre mémoire visuelle pour réviser ? Chaque semaine, retrouvez une astuce sur le blog Amifor !

La semaine dernière, nous vous avions expliqué la technique de la carte mentale pour stimuler votre mémoire visuelle. Aujourd’hui, le centre Amifor vous parle des sketchnotes, une technique qui consiste à prendre des notes en gribouillant.
Le sketchnoting est une technique plus récente que celle de la carte mentale. Elle consiste à prendre des notes en mêlant les textes et les éléments visuels. Une sketchnote ou « croquinote » comporte des phrases manuscrites, des schémas, des titres et des symboles visuels ou petits dessins réalisés au fil de l’eau et répartis sur la page très librement mais de façon logique.
La façon de procéder est très simple. Quand un enseignant ou un formateur commence son cours et annonce son plan, vous réservez d’emblée plusieurs zones dans votre page. Ces zones peuvent prendre la forme que vous souhaitez : cases, colonnes, frise chronologique, etc. Cela peut dépendre aussi du sujet. Puis dans chaque zone, vous notez les titres, sous-titres, les mots-clés, des phrases importantes, des formules, des chiffres. Vous filtrez donc les connaissances et vous les hiérarchisez en variant les tailles, les styles et les couleurs des caractères. Pour terminer, vous y ajoutez de petits dessins, des schémas, des pictogrammes, des symboles, des bulles.
L’intérêt du sketchnoting est qu’il sollicite les zones de notre cerveau qui traitent le visuel (images, schémas, symboles) et le verbal (mots, titres, phrases). Cela stimule l’attention car la réalisation de petits dessins maintient l’esprit en éveil. La mémorisation est simplifiée par des schémas et mots simplifiés, ce qui favorise la compréhension.
Photo extraite du livre « Le guide avancé du sketchnote » par Mike Rohde.
par admin | Mai 31, 2018 | Collectif AmiFor, Examens scolaires, je dis ce que je veux
La fin de l’année scolaire… Nous l’attendons tous impatiemment pour enfin profiter des vacances d’été et ne plus se soucier de rien.. Enfin, de presque rien. Néanmoins, avant de profiter du soleil, il faut réussir à survivre aux examens de fin d’année. Etudiants comme professeurs, c’est une période particulièrement stressante.

Je suis actuellement en bachelor et j’ai rarement été aussi stressé. Entre les examens de fin d’année qui forcément arrivent tous en même temps, l’anticipation de la rentrée prochaine plus les obligations liées à notre stage.. Mes collègues et moi-même n’avons jamais été aussi nerveux. Et je sais que c’est le lot de beaucoup d’étudiants bien qu’à ce jour, certains soient déjà en vacances. Je n’oublie pas non plus les enseignants et formateurs qui se retrouvent aussi avec un milliard de choses à gérer.
Parlons un peu de la rédaction des mémoires de fin d’année.. J’imagine que cela rappelle de mauvais voire très mauvais souvenirs à certains d’entre vous. Cette invention du diable qui vous impose de blablater pendant des pages entières sur un sujet de votre choix, sur votre stage ou en réponse à une problématique.. Ou encore ces partiels qui vous imposent de réfléchir pendant plusieurs heures assis sur un chaise jusqu’à ce que votre cerveau n’en puisse plus..
Loin de moi l’idée de me plaindre. Chacun de nous sait à quoi s’attendre lorsque nous choisissons le chemin de l’enseignement supérieur. Mais il faut avouer que ces deux derniers mois de mai et de juin sont comparables au parcours du combattant. Essayons de voir le côté positif, nous n’en apprécierons que plus nos vacances d’été.
Bonne chance à tous, c’est bientôt terminé.
Charly LAURENT
par admin | Mai 29, 2018 | Apprentissage, Digital, Education, Enseignement, Formation, Hétérogénéité des élèves, Innovation, Investissement numerique, Ressources numériques
Il y a quelques jours, avait lieu la Conférence ministérielle européenne pour l’enseignement supérieur. Étaient réunis 47 ministres de l’enseignement supérieur dans le but de promouvoir les pratiques pédagogiques innovantes d’enseignement et développer l’inclusion de nouveaux publics.

Vingt ans après l’adoption de la déclaration de la Sorbonne, en 1998, les ministres de l’enseignement supérieur se sont réunis pour redynamiser et repolitiser le processus de Boulogne. Les deux thèmes forts qui sont ressortis de cette conférence sont le « New learning » et le « teaching and inclusiveness ». La pédagogie dans le supérieur est revenue comme un leitmotiv et c’est très nouveau », décrypte Simone Bonnafous. Les ministres de l’enseignement supérieurs se sont donc engagés à encourager les innovations pédagogiques.
L’enjeu est maintenant de s’adapter à la diversité des publics. Les étudiants comme les autres apprenants (salariés, etc). Les participants à cette conférence ont notamment souligné l’importance du numérique dans ces nouvelles méthodes d’éducation. Ils demandent donc aux établissements de préparer leurs étudiants et d’encourager leurs enseignants à agir de façon créative dans un environnement digitalisé. Ils plaident aussi pour un meilleur usage de l’enseignement en ligne.
par admin | Mai 27, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, créativité, Enseignement, Examens scolaires, Formation, Intelligences multiples, Jeux d'apprentissage, Mémoire, Neurosciences, Pédagogie inversée
Après nos petites astuces de révisions pour le bac, Amifor a décidé de vous faire partager d’autres techniques de mémorisation. Comme vous l’avez sûrement déjà constaté, les images aident à se souvenir mais aussi à comprendre et à retrouver les connaissances. Comment mettre à profit notre mémoire visuelle pour réviser ? Chaque semaine, retrouvez une astuce sur le blog Amifor !

Au cas où vous l’ignoreriez, la mémoire visuelle sollicitent divers réseaux de neurones dans le cerveau : la reconnaissance des formes, des couleurs, des visages, des sensations… Notre société la sollicite tous les jours avec les médias, les réseaux sociaux… Les objets du quotidien habituent nos yeux aux images, aux pictogrammes colorés, aux lignes fluides et mobiles.
Technique 1 : La carte mentale
Si vous êtes un lecteur assidu du notre blog, vous savez pertinemment que la carte mentale (ou le mind-mapping) fait partie de nos méthodes favorites. Elle consiste à résumer un sujet (cours, chapitre, recherches, etc) sous la forme d’un schéma à plusieurs branches et sous-branches.
Pour les débutants, c’est très simple. Il vous suffit de vous armer d’une grande feuille blanche et d’un stylo. Vous écrivez votre sujet de départ au centre de la feuille, dans une grosse bulle. Puis vous disposez autour les différentes facettes du sujet dans d’autres bulles reliées à la première par des branches ou des flèches. Les détails, les sous-parties ou les exemples font de nouvelles petites bulles autour des sous-bulles.
Pour ceux qui seraient plus à l’aise sur un clavier, il existe des logiciels spécialement dédiés à cette technique : Framindmap ou Xmind pour ne citer qu’eux.
L’intérêt premier de la carte mentale est de mieux faire percevoir les liens entre les parties d’un sujet, plutôt que de les chercher dans un texte linéaire. Cela aide à organiser ses connaissances, à les clarifier, et donc à mieux comprendre et à mieux retenir. Une carte mentale évoque d’ailleurs la façon dont les idées se forment dans notre cerveau via les neurones reliés entre eux par ces fines branches que sont les synapses.
Rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle astuce !
par admin | Mai 24, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, créativité, Enseignement, Examens scolaires, Jeux d'apprentissage, Mémoire, Neurosciences
A l’approche du bac, il est important de se rappeler quelques techniques de mémorisation pour faciliter les révisions. Le centre de formation Amifor a décidé de vous faire partager quelques unes des techniques utilisées par un étudiant blogueur en fac d’histoire.

En plus de la technique des associations, il existe aussi d’autres astuces de mémorisation qui la reprennent ou viennent la compléter. Le point commun de ces différentes astuces est de toujours jouer avec la gymnastique de la mémoire.
Voici par exemple la technique de acronymes :
L’exemple le plus connu est celui des trois philosophes. Connaissez-vous le nom des trois plus grands philosophes grecs de l’Antiquité ? Et leur ordre chronologique ? Pour vous en souvenir, pensez à la SPA. La Société Protectrice des Animaux va vous aider à garder en mémoire les noms et l’ordre chronologique de Socrate, Platon et Aristote (dont les initiales forment ce sigle).
Néanmoins, il faut aussi garder à l’esprit que toutes ces techniques et astuces ne sont utiles que si vous suivez quelques règles de vie primordiales. Des règles qui peuvent vous permettre d’améliorer vos capacités de mémorisation. La plus importante de toutes étant de conserver une bonne hygiène de vie (au moins pendant vos examens).
Prenez également l’habitude d’utiliser la méthode des répétitions espacées. Les psychologues se sont rendus compte qu’il était bien plus efficace de réviser peu mais plusieurs fois, plutôt qu’énormément mais la veille de l’examen. Ils ont même trouvé la manière optimale pour planifier les séances de révisions, pour que vous reteniez le plus possible vos cours avant de devoir les réviser de nouveau.
A suivre…
par admin | Mai 22, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, créativité, Enseignement, Examens scolaires, Formation, Jeux d'apprentissage, Mémoire
A l’approche du bac, il est important de se rappeler quelques techniques de mémorisation pour faciliter les révisions. Le centre de formation Amifor a décidé de vous faire partager quelques unes des techniques utilisées par un étudiant blogueur en fac d’histoire.

Avant toute chose, il est nécessaire de comprendre comment fonctionne la mémoire :
- Le cerveau retient s’il peut faire des liens
Il va juger de l’importance d’une information s’il la revoit souvent et qu’il la relie à un souvenir que vous possédez déjà. C’est le problème des cours trop théoriques. Si vous ne pouvez pas rattacher ce que vous apprenez à une réalité concrète, votre cerveau aura des difficultés à mémoriser ces informations.
- Le cerveau retient mieux ce qui est fort en émotion
Il juge que les informations chargées en émotions sont importantes. C’est pour cela que l’on se souvient plus facilement du dernier épisode de notre série télé plutôt que de notre cours de mathématiques. De plus, l’émotion permet au cerveau de conserver plus durablement les souvenirs.
La technique des associations reprend donc les deux points ci-dessus.
Mémorisez une donnée dite « froide » en l’associant à une autre chargée en émotion. Par exemple, essayez de créer une association entre le verbe anglais « jeopardize » et sa signification française « mettre en danger ».
Si vous manquez d’inventivité, voici une association possible : imaginez une personne qui visite un zoo et qui est presque tombée dans la cage des léopards (l’orthographe ressemble à jeopardize), ce qui la met en danger. Vous avez compris ?
Vous venez d’apprendre les bases de la technique des associations, qui est redoutablement efficace pour mémoriser du vocabulaire étranger… Et toutes sortes de données.
A suivre…
par admin | Mai 20, 2018 | Apprentissage, Education, Enseignement, Formation, Hétérogénéité des élèves, Jeux d'apprentissage
Les devoirs, c’es toujours un moment compliqué pour les enfants mais aussi pour les parents et les grands-parents. On souhaite s’impliquer mais on ne veut pas non plus faire le travail à sa place. L’enfant a besoin d’être entouré sans forcément être assisté. Alors comment faire la différence entre les deux ?

Pour tenter d’adopter la meilleure approche, il faut d’abord suivre plusieurs règles :
- Déterminer quels sont les meilleurs moments et les endroits pour qu’il fasse ses devoirs.
- Rester à son écoute afin qu’il puisse travailler dans les meilleures conditions possibles.
- Des conditions qui très souvent lui sont propres.
- Vous ne supportez pas de travailler dans le bruit, lui ne réussit à avancer qu’avec un fond de musique…!
- Vous avez besoin d’être seul pour vous concentrer ? Il n’arrive à travailler que dans la cuisine !
- Autant de critères importants pour qu’il soit dans son élément.
- De même, s’il préfère faire ses devoirs avant de goûter afin de profiter du début de soirée ou s’il préfère, au contraire, faire une pause avant de commencer, ne l’en empêchez pas.
On retrouve la plupart de ses conseils dans la méthode Défi 9, mise au point par Anne-Marie Gaignart, formatrice depuis vingt ans. Auteure à succès, cette dernière à écrit des méthodes révolutionnaires pour aider les enfants à réussir et à reprendre confiance en eux grâce à ces outils pédagogiques qui ont fait leurs preuves auprès de milliers d’enfants et d’adultes.
Vous pouvez retrouver et suivre l’histoire d’Hugo, le personnage qu’elle a elle-même crée sur le lien suivant : http://hugo.lerobert.com/