Une Web radio scolaire pour créer du lien et mieux communiquer

Lancer  une web radio pour  créer du lien social c’est ce qu’a initié le lycée horticole de Roville aux Chênes en Lorraine avec succès.

On est tous d’accord pour dire que cette période a carrément révolutionné nos usages et nos pratiques et parfois il a fallu faire preuve d’adaptabilité de souplesse, d’imagination et de créativité.

Pour illustrer cela je vais vous parler de l’initiative d’un lycée horticole lorrain.  Je connais bien l ‘équipe éducative parce que notre centre de formation AMIFOR y a conduit des sessions de formation

A  Roville donc, A l’initiative  d’un enseignant en informatique entendu et suivi par son directeur pédagogique une WEB radio a vu le jour durant la période de confinement. Cette radio a permis de créer un lien fort entre les étudiants et les enseignants, les formateurs, les parents. Une vraie radio qui diffuse comme RCF  ou de vrais talents d’animateurs, de reporters ont été mis en avant. Evidemment on y parle beaucoup d’enseignements à distance, mais pas seulement. Les enseignants y animent de courtes chroniques mixant programme et visites virtuelles de jardins horticoles, par exemple.Mais des actualités, des nouvelles de l’établissement sont également données. Des témoignages d’élèves vivant le confinement sont recueillis et diffusées

Je suis certaine que ce type d’initiative a germé dans plusieurs établissements. Elles sont les bienvenues en période de confinement mais elles peuvent être des outils de communication   et des outils pédagogiques innovants et stimulants extraordinaires  sur des périodes de retour à la normal

D’ailleurs notre département avait été à l’initiative en avril 2018 d’un congrès sur la web radio scolaire avec les rencontres internationales de la web radio scolaire organisées à Deauville. Certes les podcasts peuvent être enregistrés mais des directs entre écoles peuvent également être organisés et pour le coup ce sont encore d’autres compétences qui sont mobilisés par les élèves : adaptabilité spontanéité et de même ces temps web radio développe la créativité et la stimulation.

Alors est ce que développer une web radio demande des investissements majeurs ? Comment fait-on ? Est ce du temps ressource important ? Nous avons demandé à Laurent Bardet, directeur pédagogique à Roville de nous en dire un peu plus. Il nous raconte :

A Roville, des la deuxième journée de confinement mon responsable informatique m’a proposé cet outil pour remettre de la cohésion sociale dans l’équipe educative. Je n’ai pas tout de suite dit oui, je l’ai proposé à notre comité de direction et puis j’ai acté. Notre première émission a été suivie par 400 auditeurs, aujourd’hui nous sommes sur une moyenne de 200 mais nous ne connaissons pas leur origine. Ce sont  des enseignants bénévoles qui l’animent… Est ce que cela durera  au-delà du déconfinement ?

On ne le sait pas encore, mais ce serait alors un outil pédagogique majeur facteur de cohésion éducative. Les chroniques sont réalisées par nos équipes d’enseignement socio culturel et cela  a et donne du sens.

Est ce que cet outil est difficile à mettre en place ?  pas vraiment, actuellement on s’enregistre en classe virtuelle comme sur un plateau radio et le fichier est repris par mon formateur en informatique qui réalise le montage. On poste l’émission sur notre facebook notre site internet et notre espace numérique de travail (ENT)

Est ce que demain ce peut être un moyen différent de s’adresser aux parents d’élèves ? pourquoi pas, on y a pas encore réfléchit, souligne Laurent Bardet, mais pourquoi pas ?

Ce qui est sûr c’est que la crise aura eu cela de bon, faire emerger des idées et des initiatives nouvelles qui autrement n’auraient peut-être jamais vues le jour.

Si vous désirez retrouver une émission de WEB radio Roville, rendez vous sur leur site ou leur facebook…

Marie-Christine Lefebvre, Amifor

Pour les écouter :

INTELLIGENCES MULTIPLES , CONFINEMENT ET TELETRAVAIL

Intelligences multiples  confinement et télé travail, comment chaque profil vit la situation, comment en tirer partie ? Face au télétravail, quid des 8 intelligences multiples de Gardner ?
Quels sont les profils les plus avantagés ? les plus désavantagés ? ou plutôt comment chaque profil va-t-il réagir face à cette situation inédite ?

Le profil intra personnel a  à priori tout à gagner de cette période de confinement et de télétravail.

Propice à l’introspection, au travail en solitaire, au bilan… Exercice de pratiques calmes, de méditation, de yoga, tout est à la mesure de ce profil. Oui mais le confinement (sauf si on est seul) amène de devoir moduler avec les autres, être à l’écoute, faire de concessions et l’isolement n’est pas toujours, même si recherché complètement acquis.

Télétravail : Orientez-vous  sur les recherches et la veille. Cumulez des informations et menez des réflexions. Entreprenez un blog personnel

 Face à lui, l’interpersonnel est-il gagnant ? Nenni !.

Tout d’abord, si le profil interpersonnel est en recherche constante de liens avec les autres pour construire ses apprentissages, il préfère dans la majorité des cas les construire physiquement : jeux d’équipe, conversation déliée grâce à la parole mais également au contact. Par exemple, pour l’étudiant très interpersonnel, les jours de cours en visioconférence sont une bénédiction alors que ce dernier est plutôt habituellement  le dissipé de la classe : très bavard voire dérangeant.   Les temps où le profil interpersonnel va pouvoir intervenir en visio conférence, conjuguer avec les autres, entendre ses camarades et sa formatrice vont être réconfortants et vont l’encourager dans son apprentissage.

Télétravail : Heures heureuses en visioconférence. Choisissez les applications de partage et de montage de dossiers en commun. Voir les autres travailler en même temps que vous vous stimulera. Les outils du DRIVE de Google sont par exemple adaptés à votre profil : coogle it , google doc…  

Enfin les I.apéros (sans alcools également) se multiplient à votre plus grande joie !

 Pour le profil musical : il joue ou il écoute ?

Selon ses habitudes casque sur les oreilles pour éviter de déranger le reste des co-habitants, le musical va pouvoir entreprendre des apprentissages et s’apaiser grâce à ses playlists. Son profil majeur va lui permettre mieux que les autres de rythmer ses journées et de les structurer. Si il est instrumentiste, les choses se compliquent. L’intimité avec autrui ne va pas lui permettre de s’exercer autant que faire se peut. Cette privation va être grande. Seule récompense, l’environnement extérieur plus clair et privé de bruits « polluants » va lui permettre d’exercer son oreille fine et de distinguer les différents bruits de la nature qui remontent petit à petit : chants d’oiseaux, échos, bruissements, craquements…Sil il le peut et le veut, il peut même partager son talent avec les voisins. De nombreuses vidéos sont partagées !

Télétravail : Tout va se faire en musique. Les playlists sont nombreuses ainsi que les sites de diffusion…  Certains musiciens et chanteurs commencent même à partager de courtes œuvres sur les réseaux sociaux. Mais attention travailler avec des collègues en téléconférence ne permet pas toujours d’écouter de la musique en même temps. Les bruits environnants et les perturbateurs gâtant la qualité de l’écoute pour les uns et les autres et pénalisant les oreilles en général. Choisissez de bien partager vos temps ! La visioconférence peut vous permettre un concerto à plusieurs instruments ! à tenter !

Comment va survivre le profil naturaliste si il est privé de nature et privé d’un coin de jardin ?

Pour la plupart , les profils naturalistes adultes auront déjà  choisi un jardin, un potager, une serre. La plupart… mais pas tous et ceux qui vivent confinés en appartement vont aborder cette période difficilement. Pour les enfants ayant ce profil et subissant cette situation d’enfermement, le quotidien va encore être plus difficile. Ne pas oublier d’avaler les programmes des chaines de télévision qui proposent des documentaires sur la faune et la flore , Ushaia TV par exemple.
De plus  ces profils peuvent exploiter leur part d’observation et de classement pour avancer et maintenir leur esprit en éveil.  Certes le rangement, la réorganisation des dossiers, de la chambre, des placards vont les occuper quelques temps. Mais une fois cette période passée, il va falloir vaquer à d’autres occupations.
Si le naturaliste est un observateur, c’est également un analyste, un statisticien. La situation actuelle est propice en nouveaux comportements humains, également riche en réactions environnementales. Quelles observations ? Quelles leçons en tirer ? Le naturaliste est également un collectionneur (philatélie, collections de toutes sortes), la période lui permet de s’investir dans ses collections.

Télétravail : Utilisez des outils de comparaison et de classement (excel, sheets). Réorganisez vos dossiers informatiques, trouvez des méthodes de tri, variez vos écrans de fond avec des photos nature

Le profil kinesthésique est bien en reste durant le confinement surtout si son espace est réduit.

Pour les très actifs ayant besoin de larges gestes et de rapidité rien de mieux qu’une corde à sauter ! Mais pour pallier au manque de mouvements et de sport, le profil kinesthésique devra conjuguer avec autre de ses facette c’est à dire les travaux manuels. Des travaux simples mais qui mettent en activité ses membres :  désherbage, ré-empotage, construction de maquettes, peinture de meubles, réaménagement d’une chambre, nettoyage des murs et des portes.

Télétravail : pour le coup ce n’est pas votre tasse de thé !Profitez-en pour mémoriser les touches de votre clavier en tapant vos textes sans les regarder et en mémorisant votre gestuelle, par la suite vous gagnerez en rapidité et qualité de l’écrit. Prendre une chaise à bascule plutôt qu’une chaise standard, mettre un casque et tenir ses conversations en dehors de son écran en  faisant des pas de long en large (maison, appartement, jardin) ,
et surtout surtout prendre son autorisation pour consommer son heure de jogging !

Le profil verbal linguistique est serein et plutôt à l’aise avec le confinement

Pour le moment ils  résistent plutôt bien à cette période particulière qui leur offre du temps pour dévorer tous les livres laissés sous la table de nuit et reprendre des classiques. L’air environnant, les émotions exacerbées permettent également aux plus créatifs et sensibles d’être inspirés et de jeter sur un journal de bord, sur les réseaux sociaux, sur leur blog quelques écrits de leur composition. J’en ai fait moi-même l’expérience. Tout est sujet à l’écrit et à la transmission. Il est évident que ce temps est également propice à la lecture, sur support livre ou audio tablette.

Télétravail :  Vous savez trouver les bons mots. En effet, en visioconférence le radical « visio » est parfois de trop… Les connexions ne permettent pas toujours de tous se voir à l’écran et donc d’apprécier les réactions physiques à tel ou tel message ou terme employé. Il faudra donc être d’autant plus vigilant à l’emploi des bons mots et être un bon médiateur. En cela vous excellez.

 

Le profil logico-mathématiques peut s’arranger de cette situation qui se pose à lui comme une grande énigme à résoudre…

Les logico mathématiques vont devoir booster leur aptitude la résolution de problème. De multiples questions vont se poser et ils vont devoir résoudre parfois les pires des situations.. Ils seront investis dans le confinement car chargés de la répartition, des plannings, de la gestion des tâches. Leur première préoccupation aura été d’éditer un tableau excel et de calculer les temps de chacun. L’utiliser oui, en abuser non !

Télétravail : Vous savez comparer les différentes applications de visioconférence sur un ensemble de critères prédéfinis. Vous pouvez choisir  lequel sera le plus adapté au groupe de travail et prenez en main le planning des réunions et les problèmes  qui se posent pour chaque participant !

Le profil visuel trouve de quoi nourri son imagination

Même si contraint comme les autres profils , le  visuel a une double capacité. Tout d’abord celle de visualiser des situations autres et de se projeter à l’intérieur. Cet imaginatif va pouvoir plus facilement que les autres se confectionner mentalement des mondes imaginaires. A l’aise avec le monde en 3D, il va reprendre l’agencement des pièce et essayer de tirer mieux partie des espaces pour créer des zones plus privatives pour chacun tout en conservant une harmonie « vitale ». Il va également trouver du temps pour réaliser de mini reportage ou vidéo et les poster sur les réseaux sociaux.
Il lui suffit de papier, de crayons, de peinture pour s’adonner à ses passe-temps préférés.

Télétravail : Vous serez frustré si la visio fonctionne mal et si votre interlocuteur ne peut pas ou ne veut pas vous présenter l’environnement dans lequel il évolue. Vous allez être le collègue qui transformera les données en infographies inspirantes. Faites- vous aider du naturaliste ! A vous deux vous formez le bon binôme !

MARIE CHRISTINE LEFEBVRE, AMIFOR

A lire également : Intelligences multiples on y croit

 

Je dis ce que je veux : Les métiers selon les intelligences multiples

Je dis ce que je veux : Les métiers selon les intelligences multiples

Le profil intelligences multiples permet de donner quelques indices quant à l’orientation possible des jeunes. C’est pourquoi participer à un salon, un évènement autour de l’orientation en aidant les jeunes à découvrir leur profil et à travers celui-ci pouvoir aiguiller vers des métiers potentiels est une bonne initiative.

Sur Caen, ce jeudi 7 février, l’équipe AmiFor animera un stand où seront bien venus les collégiens, lycéens, étudiants et demandeurs d’emploi. Vous mêmes dans vos écoles, sur les forum pouvez monter un rendez vous Intelligences Multiples. Comment ?

Un questionnaire mis au point par vos soins pour votre cible étudiant ou collégien, une représentation (sous forme de radar, pas exemple) et une explication des profils majeurs, la remise d’un guide et de quelques conseils de visite au jeune.

Une utilisation différente de la méthode Gartner ! Suivez nous nous publierons les résultats et le compte rendu de cette journée dès demain !

Mc Lefebvre

La fédération Formiris

La fédération Formiris

Il y a quelques semaines, Amifor a eu la chance de rencontrer M. Karcz, président du pôle Normandie de la Fédération Formiris, dont notre centre fait également partie.

Créée depuis 2005, Formiris est un Organisme National de l’enseignement catholique et est responsable de la politique de formation initiale et de formation continue des enseignants du premier et du second degré des établissements privés sous contrat avec l’Etat. Formiris est composée d’une plateforme fédérale et de 13 structures territoriales. La structure présidée par M. Karcz gère le territoire normand.

Avant toute chose, il faut savoir qu’environ 320 établissements privés sous sous contrat avec l’Etat. C’est donc ce dernier qui doit s’assurer de la formation de ces enseignants. A l’échelle de la France, cela représente environ 130 000 enseignants et environ 6 500 rien qu’en Normandie. C’est là que Formiris entre en jeu. La fédération est déléguée de l’Etat pour gérer les fonds que ce dernier met à disposition pour la formations de ces enseignants. Par ce rôle d’intermédiaire, Formiris accomplit plusieurs missions :

  • le financement des actions de formation
  • l’achat de formations en fonction des besoins repérés chez leurs enseignants par les établissements

Un rôle d’intermédiaire mais pas seulement. La Fédération entretient plusieurs relations : celle de financeur, celle de client à fournisseur ou encore celle de commanditaire à prestataire lorsque l’Organisme repère et identifie un besoin. Concernant l’achat de formations, Formiris suit un véritable processus d’achat qui passe par l’analyse de la formation, la conception du cahier des charges, les négociations, la contractualisation et bien sûr l’évaluation de de la prestation du ou des prestataires.

Ce processus va dans le sens de la démarche qualité formulée depuis 2014.

En somme, Formiris à des fonctions de financement, des fonctions qualitatives mais aussi de conseil. Un rôle d’intermédiaire et de commanditaire entre l’offre et la demande. Un rôle nécessaire car la formation professionnelle en France est un secteur très réglementée.

La finalité de toutes ces actions est que les enfants aient des profs compétents, formés et enthousiastes. M. Karcz nous raconte aussi que Formiris est aussi là pour faire prendre conscience à certains enseignants des difficultés qu’ils rencontrent et de leurs besoins car ils n’osent pas toujours en faire la demande. La fédération propose même des quiz aux professeurs pour leur permettre d’identifier le problème s’ils rencontrent des difficultés.

Enfin, sachez que vous pouvez à tout moment être référencé par Formiris. Il vous suffit de déposer un dossier et bien entendu de répondre à certains critères comme la pertinence de la formation proposée après vérification des aspects juridiques, pédagogiques et déontologique.

Formiris existe pour accompagner les enseignants tout au long de leur carrière. Que ce soit pour aborder au mieux l’entrée dans le métier, pour envisager une reconversion professionnelle ou encore terminer sa carrière dans les meilleures conditions.

Le but final étant bien évidemment de fournir un enseignement de qualité à nos enfants.

Retrouvez plus d’informations sur  http://www.formiris.org/ ou sur https://formirisnormandie.wordpress.com/ .

L’influence des réseaux sociaux sur le cerveau

L’influence des réseaux sociaux sur le cerveau

Fin 2017, d’anciens responsables de Facebook dénonçaient les dangers du réseau social et ses effets néfastes. Entre comportements obsessionnels, troubles du sommeil ou de la concentration, quelle est réellement l’influence de ces plateformes numériques sur nos cerveaux ?

L’utilisation quotidienne des réseaux sociaux sur les smartphones fait de nos jours partie de la vie de millions de personnes. Pour certain, l’angoisse de sortir sans son téléphone est presque aussi grande que de se retrouver nu en public. Selon quelques études, 92% des Français utilisent leur smartphone sur leur lieu de travail, 90% ne sortent jamais de chez eux sans lui, 84% l’utilisent en même temps qu’ils regardent la télévision… Mais est-ce vraiment un choix ?

Selon la science, les interfaces des réseaux sociaux sont conçues de sorte à influencer, inciter et motiver certaines parties du cerveau. C’est ce qu’on appelle les biais cognitifs. De manière simplifiée, ils représentent des mécanismes de la pensée qui permettent une déviation du jugement de façon inconsciente. Les annonceurs et entreprises Internet se servent de ces failles pour influencer l’utilisateur.

Par exemple, les notifications sonores ont un effet direct sur le cortex sensoriel et notre lobe pariétal. Elles forcent l’utilisateur à interagir en permanence. Les plateformes numériques permettent aussi la libération de la dopamine, aussi appelée “hormone du bonheur”. Cette hormone peut créer une dépendance chez l’être humain car elle lui permet de se sentir bien. Les réseaux sociaux ont joué là-dessus en mettant en place le système de “j’aime” du Facebook, les retweets sur Twitter ou encore les “flammes” sur Snapchat..

Les recherches pour capter encore plus l’attention des utilisateurs sont toujours d’actualité. Plus que jamais, les plateformes numériques semblent vouloir utiliser notre propre cerveau pour le retourner contre nous.

Jeudi ce que je veux… Sur les réseaux sociaux

Jeudi ce que je veux… Sur les réseaux sociaux

Pas besoin de le répéter. Les réseaux sociaux font partie de notre vie, que l’on veuille ou non. C’est encore plus vrai pour les jeunes générations. Faut-il être pour ou plutôt contre ? Difficile de se positionner étant donné la place qu’ils prennent. 

On ne peut pas nier leur utilité pour les marques. Plus de visibilité, une plus grande communauté.. Les réseaux sociaux ont révolutionné la communication digitale et le web. A ce jour, une entreprise n’a pas d’autre choix que d’être présent sur ce type de plateforme. Qu’elle en soit adepte ou non. Un certain dictat de la société de consommation que l’on ne peut refuser. 

Mais en dehors de la sphère commerciale ? Quels sont les véritables effets des réseaux sociaux sur les gens ? Sur les jeunes ? Sur nous-mêmes ? Ne sommes-nous pas sans le savoir des esclaves de ces outils numériques ? Alors qu’ils sont censés nous connecter tous ensemble, par-delà même les frontières, nous n’avons jamais été si éloignés les uns des autres. Suffit d’observer le monde qui nous entoure. Dans les transports en commun par exemple. Plus personne ne prend la peine de se regarder. Tous les yeux sont rivés sur les écrans. A un concert, la majorité ne profite plus du moment présent mais se contente de filmer pour le faire vivre à ses abonnés.. 

Les effets sont encore pire pour les jeunes. La société leur apprend dès leur plus jeune âge qu’ils n’existent pas s’ils ne sont pas présents sur les réseaux sociaux. Certains parents exhibent même leur progéniture alors qu’elles n’ont même pas un an.. Le harcèlement sur le web, le revenge porn.. Autant de dérives nées de cette ère digitale et hyper connectée. 

Certains spécialistes estiment que dans les années à venir, l’effet inverse se produira. Après avoir tout montré de leur vie, les individus vont souhaiter retrouver leur vie privée. Loin de moi l’idée de diaboliser les réseaux sociaux. Ils peuvent apporter de bonnes choses. Encore faut-il savoir les utiliser à bon escient. 

Charly LAURENT

Ils font leurs devoirs au collège, et alors ?

A  la limite, pourquoi proposer ce reportage sur mon blog ? La méthode est connue et déjà bien répandue. Ce qui est intéressant, en fait c’est la gestion qui en fait par Erquy : étude menée sur la base du volontariat, de l’engagement et cohésion des parents autour de ce projet pour organiser des co voiturages. C’ets pourquoi je vous le propose.

Plus d’un quart des élèves du collège Thalassa, à Erquy (Côtes-d’Armor), ont opté pour cette méthode de travail. Ils révisent avant de rentrer à la maison, grâce à l’un des nouveaux dispositifs de la rentrée.

Le collège Thalassa d’Erquy, où sont scolarisés 156 élèves, a choisi de mettre en place, dès le mois d’octobre, le dispositif « devoirs faits ». L’une des mesures phares de cette rentrée scolaire.

« L’objectif est de proposer aux élèves des études dirigées après la classe, trois fois par semaine, sur la base du volontariat. Le but est de réduire les inégalités entre les enfants qui peuvent avoir de l’aide à la maison et ceux qui n’en ont pas », explique la principale, Carole Gesrel.

« Cette mesure doit profiter à tous, appuie la principale. Il s’agit aussi de ne plus empoisonner la vie de famille avec le suivi des devoirs. »

Du covoiturage

Ce dispositif concerne tous les niveaux de classe. Chaque élève peut s’inscrire pour une ou plusieurs soirées. Depuis lundi 9 octobre, ils sont douze à s’être inscrits le lundi soir, 17 le mardi et 15 le jeudi, tous niveaux confondus.
Les collégiens peuvent également travailler à partir d’outils numériques.
« L’opération n’est pas obligatoire mais les élèves inscrits s’engagent pour la première période, qui va jusqu’à Noël. » Seul frein à ce dispositif : 70 % des élèves empruntent les transports scolaires. Certains parents se sont toutefois organisés et ont mis en place du covoiturage.

Le lieu de rencontre est le centre de documentation et d’information (CDI) du collège, où les élèves disposent de tous les outils pédagogiques nécessaires, les ressources documentaires, y compris numériques si cela s’avère nécessaire.

Afin de leur offrir l’aide la mieux appropriée, l’établissement a fait appel à plusieurs professeurs de l’équipe pédagogique et à un professeur de lettres bénévole, toute jeune retraitée, Mme Pouliquen.

 

Les réseaux sociaux sont en train de mourir*

Les réseaux sociaux sont en train de mourir*

la fin des réseaux sociaux ?

*Article Proposé par D.Bénistant, directeur de l’UNREP

La belle aventure aura duré dix ans. Avant 2007, nous étions déconnectés, isolés dans nos villages, amis de quelques uns, reliés à pas grand monde le temps d’une vie. Puis Facebook et Twitter ont changé la donne. Nous nous sommes parlés, d’un pays à l’autre, en petits messages puis en photos et vidéos. Nous sommes devenus bavards et curieux les uns des autres, sous le regard moqueur des sentinelles de la dignité, politiciens, médias, amis incrédules et inquiets pour notre propension à “raconter nos vies à des inconnus”…

Enfin les politiciens, les médias et les amis incrédules ont rejoint la partie, découvrant enfin leur intérêt à se connecter à l’autre. Pour finir ce sont eux qui occupent l’espace tandis que l’impulsion d’origine a disparu.

Désormais le terrain de jeu est quantifié, quadrillé, scruté et manipulé.

Il est une fenêtre sur le bruit du monde, l’écume des mots déposés sans filtre à la merci du premier visiteur unique. Vous ouvrez Twitter et vous cherchez au milieu d’une montagne d’ordures le petit caillou qui brille, en souvenir d’un temps que les moins de vingt ans ne veulent même pas connaître.

Foire d’empoigne des anti-contre, anti-chambre de l’ennui sponsorisé, Twitter et peu à peu Facebook se transforment en déversoirs de notre dépression collective, calculée par datas et par affinités

On scrolle comme on feuillette un magazine de salle d’attente, en espérant ne pas nous salir les mains. La quête d’une vidéo qui fait rire ou d’un article un peu intéressant oblige à se farcir pour la millième fois cette vidéo que vous avez déjà vue et cet article qu’on vous recommande encore. L’information est tellement vite obsolète qu’on ne prend même plus le temps de dire qu’elle est “old”; on passe, l’oeil bovin, en espérant la suite. Ce manège creuse peu à peu notre mésestime de nous. Nous savons que nous perdons du temps mais, au fond, nous n’avons peut-être rien de mieux à faire. Quand un proche nous demande ce que nous faisons, nous ne savons pas comment répondre: “je zappe sur le net…”, “Je regarde Facebook…”, “Je fais le tour du web…”; ce qui se conçoit bien s’énonce clairement disait l’autre.

Décrire cette situation comme je le fais ici, c’est aussi s’exposer à l’analyse vite faite bien faite des psychologues à deux balles: ceux qui savent. Ayant lu votre statut en quelques secondes, entre la vidéo d’un russe qui se suspend du haut d’une grue et d’une famille de canetons qui traverse l’autoroute, il sait cependant, le Freud de pacotille, que si vous dites ça c’est parce que ça, et que ça s’explique car ça et ça et t’avais dit ça, et ta gueule.

Soudain vous ne savez plus pourquoi vous êtes là, pourquoi vous parlez et pourquoi ça vous énerve.

Vous fermez l’ordinateur ou le smartphone, jusqu’à la prochaine fois. Je ne suis pas le seul à régulièrement exprimer ce malaise, et j’en connais parmi mes amis qui le répètent, visionnaires, depuis le premier jour. Cela fait des mois que j’observe le manège rouiller et ralentir, sans commentaire, tranquille. J’ai supprimé mes 31.500 tweets pour commencer à faire le ménage, et ce n’est pas fini.

Dans le même temps j’observe mes enfants, 16 et 14 ans, et l’usage qu’ils en font. Photos et vidéos en masse. Consommateurs de contenus Youtube, Instagram, ils ne perdent pas de temps à convaincre des inconnus ou échanger des portions d’idées. Ils se gavent d’images et communiquent avec leurs communautés, soit leurs amis de la vie réelle, soit leurs amis affinitaires sur tel ou tel sujet, mangas, musique, cinéma, etc. Pas d’expression d’idées personnelles longuement développées comme celles de leur père, pas de clashs sur Mélenchon ou Trump. Ils pianotent plus vite que leur ombre pour se photographier et se dire qu’ils existent, en groupe, s’envoient des photos trafiquées qui durent le temps d’un rire, organisent la soirée de demain en commentant celle d’hier, créent des liens d’une force qui surpassent en quantité tous les échanges que nous vivions étant jeunes; je dis bien en quantité.

Pour la qualité, nous verrons dans vingt ans ce qu’ils diront à leurs psys (de toutes façons ce sera de notre faute). Ils disposent d’une plateforme de vie en groupe, accélérant les histoires d’amour, début, milieu, fin, multipliant les “potes” dans un monde aux possibilités multipliées. Ils sont moins cons qu’ils en ont l’air, ils ont compris les règles. Pas dupes, amusés, ils sont moins inquiets que nous.

Notre “arrête les écrans” a la même portée que le “arrête la télé” de notre enfance.

Ils s’enferment aux toilettes prétextant des gastros pour continuer à discuter sur Snap’ et gagner des flammes (ouais), preuves de leur assiduité à être dans le flow. Pour eux c’est ça le monde; notre vision vintage est nulle et non avenue.

Voilà comment je vois la suite, je suis prêt à prendre les paris

Rendus hyperconnectés, pouvant communiquer avec tout le monde dans un monde devenu plateforme (les murs, les frigos, les voitures, les miroirs, les canapés, les slips, tout sera connecté), nous n’aurons plus envie de communiquer avec tout le monde.

La pression technologique nous entourant va nous conduire à nous re-protéger, nous ré-isoler et choisir consciencieusement nos amis, comme les ados.

Nous évoluerons par communautés connectées, accessibles en un battement de cils, dilués dans une idée plus grande que nous, partageant une vision du monde qui nous fait du bien. L’agora, l’arène, la foire d’empoigne, seront isolées dans un coin pour belliqueux agressifs, entre slogans publicitaires, fake news et auto-promo. Ces espaces dédiés au dégueuli de l’âme humaine seront comme des salles de shoot pour frustrés du verbe haut. Ailleurs se joueront les vraies relations, en ligne ou dans un parc.

Nous allons progressivement reprendre une vie normale, après avoir découvert que nous sommes tous des blaireaux et qu’il n’était pas très malin de nous filer des outils pour le démontrer publiquement. Les réseaux dits “sociaux” vont s’émousser doucement pour ne garder que la partie réseaux. Pour le social on repassera, chacun se regroupant derrière une tendre et calme vision de l’amitié.

Identifier les Intelligences multiples dans le cadre du service RH

Identifier les Intelligences multiples dans le cadre du service RH

On est également différent et complémentaire autrement, des atouts pour l’entreprise

 

Au cœur d’un service de ressources humaines, lorsque l’on est amené à auditionner des candidats par dizaines, voire plus, il est essentiel d’opérer un tri pour n’en garder que les plus talentueux. Au-delà des impératifs du poste à pourvoir, le responsable RH doit donc savoir déceler le potentiel de chacun, car le risque de passer à côté de certaines compétences demeure.

Pour cela, il faut savoir reconnaître les différentes formes d’intelligences. La notion d’intelligences multiples est une théorie que l’on doit au professeur Howard Gardner, psychologue et enseignant en éducation à l’université d’Harvard. Il a ainsi distingué 8 formes d’intelligences, détaillées dans son ouvrage Frames of Mind en 1983 pour les 7 premières puis en 1996 pour l’intelligence naturaliste.

Chacune de celles-ci permet d’identifier un, voire plusieurs domaines où l’être humain est capable de briller. Découvrons un aperçu de ces 8 intelligences selon Gardner.

8 intelligences, 8 potentiels

Ce que l’on associe notamment aux « dons » ou aux talents innés peut ainsi, selon la théorie d’Howard Gardner, être qualifié comme intelligence. Intelligence certes différente de ce que le monde académique a pour habitude d’appeler ainsi, mais intelligence tout de même.

Il n’est pas forcément évident de distinguer chacune de ces formes d’intelligence, ni  de distinguer celles qui sont dominantes lors d’une rencontre en entretien. Cependant, les échanges entre le RH et le candidat serviront précisément à donner certains indices sur les sensibilités de ce dernier. A partir de là, l’entreprise pourra dresser plus exactement un profil ainsi qu’une liste des compétences exploitables chez le postulant.

Il va de soi que le milieu professionnel global n’accorde pas la même importance à chacune de ces formes d’intelligences. En revanche, du point de vue du travailleur, identifier celles-ci permet de s’orienter vers le secteur qui valorise le plus une intelligence ou une autre.

Pour mieux spécifier la valeur que le futur collaborateur peut avoir au sein de la société concernée, il existe également des questionnaires types permettant de déterminer la forme d’intelligence la plus représentative d’une personne. Eventuellement, le service RH peut proposer ce questionnaire en guise de test écrit avant l’entretien qui, lui, confirmera ou non le portrait intellectuel ainsi établi.

Enfin, il convient de rappeler qu’avoir un penchant pour une forme d’intelligence ne signifie pas du tout être dans l’incapacité de développer les autres formes dans le milieu professionnel. A titre d’exemple, une personne à dominance spatiale/visuelle peut  travailler à l’aide de schémas complexes, de cartes. Mais simultanément, il peut lire ces documents à haute voix tout en les expliquant à ses collègues, exerçant de ce fait en parallèle son intelligence linguistique (lecture) et son intelligence interpersonnelle (explication de son document de travail à autrui).

Il est donc à charge du service RH de retenir les candidats en fonction de leurs intelligences dominantes et leur compatibilité avec le poste. Tout cela sans négliger le fait qu’on puisse leur ouvrir d’autres opportunités pour qu’ils progressent dans les autres formes.