par admin | Déc 19, 2017 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Formation, Innovation, Neurosciences
Aurélie Van Dijk est chef de projet pédagogique. En répondant à quelques questions, elle fait le point sur la façon dont les neurosciences façonnent les dispositifs de formation.
Quels sont les grands principes pédagogiques qui bénéficient de l’apport des neurosciences ?
Les méthodes pédagogiques actives ! Celles dont les techniques (comme la mise en situation, le jeu de rôles, les exercices pratiques) mettent le stagiaire en mouvement. En effet, pour fonctionner, le cerveau a notamment besoin de glucose ; or il se trouve que l’activité physique favorise son accès aux cellules nerveuses. Ajoutons que diversifier ces techniques permet de rythmer la formation ce qui favorise le maintien de l’attention des stagiaires, processus cognitif indispensable à l’apprentissage. Un autre point, ces mêmes techniques sollicitent plusieurs sens dont la vision, l’audition et le toucher… et cette approche multisensorielle améliore significativement l’ancrage de l’information.
Est-ce que les neurosciences impactent particulièrement la formation continue pour adulte ?
Oui ! ce n’est que récemment, vers les années 90, que nous avons découvert que de nouveaux neurones se formaient à partir de cellules souches nerveuses à l’âge adulte. Jusqu’alors, nous pensions que nous naissions avec un stock de neurones qui se réduisait progressivement au cours de la vie. Ce phénomène de création de nouveaux neurones, appelé neurogenèse, se produit au niveau de l’hippocampe, région cérébrale essentielle pour la mémoire et pour l’apprentissage. Nous en avons également conclu qu’apprendre tout au long de la vie permet de mieux enregistrer et de remédier à la démence sénile. Avant ces découvertes, la formation pour adulte pouvait paraître aberrante à la lumière des connaissances neuroscientifiques de l’époque ! Aujourd’hui, elle devient totalement pertinente. Il est même indispensable qu’elle soit encouragée !
La digitalisation, ou le e-learning, comme les neurosciences sont très à la mode en ce moment… peut-on les lier pédagogiquement ?
La digitalisation est notamment associée au développement d’outils « gamifiés » comme les « serious game » qui sollicitent le circuit cérébral de la « récompense ». L’activation de ces structures s’accompagne d’une sensation de satisfaction. Cette activation joue donc un rôle clé dans la motivation du stagiaire. Quand il joue, ses points sont comptabilisés, il gagne des badges ou des médailles, il monte dans les premières places du classement… en un mot, il reçoit des feedbacks positifs. En utilisant un tel procédé, le stagiaire sera motivé à jouer de nouveau et apprendra d’autant mieux le contenu délivré. Par ailleurs, grâce à des plateformes LMS (Learning Management System), l’apprenant peut avoir accès au contenu spécifique de sa formation à distance et à tout moment sur son ordinateur, sa tablette ou sur son mobile. Ce côté accessible facilite la répétition régulière sur le long terme de ce contenu (en amont et en aval de la formation), répétition essentielle à sa mémorisation durable. Par exemple, vous avez appris les tables de multiplication à l’école primaire. Si vous utilisez régulièrement votre calculatrice, ces tables ne seront pas répétées. Mais vous pouvez désormais installer une application pour réviser de manière ludique ces tables. Après un entraînement sur cette application, vous les connaîtrez de nouveau par cœur !
La digitalisation et l’attention nécessaire à l’apprentissage font-elles toujours bon ménage ?
Pas toujours justement… il est important de noter une des limites de la digitalisation, même si à mon sens, elle a entièrement sa place dans un dispositif de formation. Par exemple, lorsque la digitalisation prend la forme d’un module de formation distancielle, nous risquons en parallèle de recevoir un mail, un appel, un sms, ou juste consulter notre téléphone ou notre boîte de réception, faire des recherches sur internet… Tout cela éloigne momentanément notre attention du contenu du module. Ces distracteurs de par leur nouveauté et/ou leur valence émotionnelle sollicitent notre circuit de la récompense et peuvent potentiellement prendre le dessus sur ce module distanciel. « Je m’y remettrai plus tard ». Mais quand ? A distance, le formateur n’a pas la main sur ces distracteurs externes. Il doit donc redoubler d’ingéniosité pour stimuler la motivation de ses stagiaires par le sens donné au module, l’aspect ludique, créatif, la durée des séquences… afin de limiter l’impact de ces distracteurs très présents aujourd’hui !
Source : cultivezvostalents.fr
*AMIFOR propose des formations en s’appuyant entièrement sur les neurosciences
par admin | Déc 18, 2017 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Etablissements et projets, Formation, Intelligences multiples, Pédagogie inversée
À la Polyvalente des Quatre-Vents de Saint-Félicien, dans la classe de Mathématiques Sciences naturelles de Serge Boivin, les élèves de 4e secondaire vivent une expérience d’enseignement unique.
Hélène Gagnon

Cellulaire à la main et écouteurs dans les oreilles, les étudiants peuvent à tout moment écouter les vidéos réalisées par leur enseignant.
Leur enseignant Serge Boivin a décidé de faire le saut du côté de la pédagogie inversée, ou classe inversée.
Cette manière de fonctionner permet aux étudiants d’avoir accès aux notes de cours, de même qu’à des vidéos réalisées par M. Boivin, avant le cours.
«Les élèves voient donc la matière avant d’arriver le cours. Ainsi, ils peuvent immédiatement se mettre au travail en classe. Ils ont accès à leur cellulaire, alors ils peuvent réécouter les vidéos.»
Rôle
Cette technique change le rôle de l’enseignant. Ce dernier n’est plus l’unique transmetteur des connaissances, mais il agit plutôt comme un guide disponible, pour aider les étudiants qui en ont besoin.
«Je n’ai plus à faire d’exposés magistraux à toute la classe. Ainsi, un élève qui assimile immédiatement le contenu pourra prendre de l’avance dans ses travaux et pourra même aider les autres.»
«Si un élève saisi moins bien les concepts, après quelques écoutes, je suis disponible pour leur fournir des explications supplémentaires.»
Serge Boivin est toujours disponible pour accompagner ses étudiants, si une question survient.
La technologie
C’est via la plate-forme Moodle, que les étudiants accèdent à l’ensemble de la matière.
«Je fais des capsules depuis un peu plus d’un an, que je déposais sur ma chaîne YouTube. Il y a des mois où je recevais plus de 800 visites et des gens de partout dans la francophonie.»
Le concept de M. Boivin est bien simple. Grâce à la fonction caméra de son tableau interactif, ce dernier capte en directe son exposé et la diffuse sur le web.
«Parfois, j’arrive plus tôt le matin pour faire quelques vidéos. D’autres fois, je le fais directement en classe, avec les élèves.»
Responsabilités
Cette technique d’enseignement demande aux élèves de faire preuve de responsabilité.
Via la plate-forme Moodle, Serge Boivin a accès aux données de fréquentation des élèves. Il peut voir qui a consulté quoi et à quel moment.
«Ceux-ci ont plusieurs heures de devoir, par soir, en mathématique. Il faut donc qu’ils soient responsables, notre objectif est d’arriver tous ensemble à l’épreuve finale du ministère.»
Source : letoiledulac.com
par admin | Déc 14, 2017 | Cerveau, Communication, Hétérogénéité des élèves, Industrie et services, Innovation, Management, Neurosciences
Chaque entreprise possède sa propre culture et c’est ce qui la rend unique. Elle regroupe un ensemble de facteurs internes comme l’histoire de l’entreprise, son identité, les liens entre les collaborateurs et l’ensemble des éléments externe que l’entreprise renvoi à l’extérieur. La culture va déterminer l’ambiance de l’équipe, le potentiel de recrutement de l’entreprise, et l’implication des salariés dans leur mission. Mais la culture d’entreprise ne s’improvise pas et se travaille au quotidien, en créant un environnement convivial et étant attentif au bien-être de ses collaborateurs par des petites attentions.
Créer un confort de travail pour augmenter la productivité
L’open Space oui, mais avec une bonne isolation acoustique.
L’open space favorise les échanges, mais le silence favorise la créativité. Les appels téléphoniques, les discussions perso, les séances de brainstorming improvisées à la machine à café… les raisons de se déconcentrer sont nombreuses en open space ! Pour gagner en concentration, favorisez un environnement acoustique de bonne qualité. Les cloisons acoustiques sont souvent des bons investissements pour gagner en productivité.
Le confort et le design
Dans quelques années, nous auront tous des problèmes de dos, de doigts… à force de passer nos journées assis devant un bureau, les yeux rivés sur nos PC et nos smartphones. Si certaines startups favorisent le travail debout plus d’une heure par semaine, il est aussi important de s’équiper de matériel adéquat, comme de sièges ergonomiques, de grands écrans et des souris adaptées. Côté déco, la tendance du « comme chez soi » fait fureur dans les startups et les espaces de coworking, afin de créer un cocon réconfortant dans un univers souvent plus stressant. Mettez de la couleur avec des affiches, des tableaux ou des cartes postales. Vous pouvez également créer un mur participatif c’est-à-dire des espaces où vos collaborateurs pourront écrire leurs idées ou tout simplement s’exprimer par des dessins, des citations, des pensées quotidiennes… Le Masking tape, ou la peinture « tableau noir » sont des bons moyens de créer une déco personnalisée, sans avoir à se lancer dans une session perceuse. Enfin, pour que chacun puisse ramener un peu de soi au bureau, encouragez les collaborateurs ou coworkers à ramener leurs objets perso pour décorer leur bureau.
Si vous cherchez du mobilier pour agencer votre bureau, concept-bureau propose une ligne dédiée à la décoration d’espaces de travail : siège, cloisons, support pour portable….

Favorisez l’échange avec des espaces de convivialité
Si l’open space crée des interactions professionnelles, il est aussi nécessaire d’avoir des espaces dédiées à la détente et aux échanges plus informels, comme des salles de repos, ou l’espace cafétéria. Ces lieux permettent de déconnecter de l’univers de travail, d’avoir des discussions plus personnelles, d’échanger sur des idées,… Pour mieux se connaitre, et donc mieux travailler ensemble.
La sieste pour augmenter la concentration
La fatigue pèse sur la concentration. La sieste est un des meilleurs moyens pour rebooster sa journée et améliorer la productivité. Qu’il s’agisse de quelques dizaines de minute pour dormir ou simplement se détendre, la sieste a des bienfaits sur la concentration des équipes et leur créativité. Certaines entreprises ont déjà franchis le cap et décidé de proposer cette pratique au sein de leur journée de travail.
Prendre un bol d’air frais à l’étranger
The Blue House est un espace de coworking, à Taghazout au Maroc, qui permet à des startups du monde entier de se ressourcer dans un espace paisible avec une atmosphère dédiée. Le but ? Retrouver l’inspiration et stimuler la créativité tout en faisant des rencontres enrichissantes, certaines pouvant changer le cours de votre projet. Voyager est un des meilleurs moyen d’ouvrir ses perspectives, The Blue House offre en prime l’occasion de se régaler avec une des meilleure cuisine du monde !
Les startups référence en matière d’univers de travail
– Google
L’entreprise Google a construit son environnement de travail autour de l’amusement. Aires de jeux, salles de sport, piscines, vélos, Œuvres d’art, design à couper le souffle, Google bichonne ses salariés. Une culture d’entreprise basée sur un mélange de travail/plaisir qui reflète l’image d’une entreprise où il fait bon de travailler. Le meilleur endroit au monde pour travailler en 2014, d’après le magazine Fortune.
– Buffer
Buffer privilégie le travail à distance et nomade. Chaque membre de l’équipe de Buffer décide de l’endroit où il souhaite travailler et peut se déplacer comme bon lui semble dans les quatre coins du monde, tout en exerçant ses responsabilités. Le rêve pour toute une génération qui souhaite travailler tout en voyageant ! Deux fois par an, toute l’équipe se retrouve dans un pays choisi par l’équipe, afin de ressouder les liens et persévérer dans la dynamique de l’entreprise. Une façon de travailler, sans monotonie, qui plaît et stimule la créativité des salariés.
– Teads
Parce qu’ il n’y a pas que les américains qui se soucient de la culture d’entreprise, Teads est un bel exemple d’une startup Française de 500 personnes, qui a décidé de créer une vrai culture d’entreprise ! Dans ses bureaux à Montpellier (que l’on aime beaucoup !) tout est fait pour que lorsque vous y mettez les pieds, vous ne souhaitiez plus en partir ! Café comme au bistrot, gros pouf, babyfoot, cloison vitrée, et mur en tableau blanc… Le paradis des tech !
Source : http://1001startups.fr
par admin | Déc 14, 2017 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Communication, Formation, Management
Témoins d’un conflit entre des personnes, quelque soit le contexte (milieu scolaire, entreprise, association, voisinage, famille, … ), chacun a son propre mode de réaction :
- l’un va essayer spontanément de conseiller les parties pour tenter de trouver une solution qui apaise les antagonistes ;
- un autre va négocier des compromis réciproques pour calmer le jeu,
- un troisième va s’interposer comme arbitre et déterminer qui a tort et qui a raison,
- un quatrième va jouer l’agitateur et attiser le conflit, parfois inconsciemment.
Chacune de ces attitudes a ses limites et finalement permet rarement de solutionner durablement la situation de crise car :
- la solution ne correspond pas forcément aux besoins réels des personnes (conciliation),
- le compromis négocié laisse un sentiment de frustration ou d’insatisfaction (négociation),
- l’arbitre a certes permis à l’une des parties de se sentir gagnante, mais celui qui a perdu est mécontent (arbitrage),
- le trublion attise la situation de crise et l’amplifie (l’agitateur).
Et alors, qu’elle est la posture du médiateur ?
Face à une situation conflictuelle, le médiateur est :
- neutre face à la problématique du conflit : idéalement, le médiateur n’a aucun lien avec les personnes en conflit,
- impartial : il ne prend partie pour aucune personne,
- indépendant : il est libre de tout intérêt quant à la solution finale.
Ces préalables posés, le médiateur va pouvoir permettre aux personnes d’exprimer :
- l’objet de leur différend,
- leurs ressentis face à cette situation,
- leurs besoins non respectés qui ont entraîné la rupture du dialogue et donc l’état de crise.
Grâce à l’intervention du médiateur, le dialogue peut devenir à nouveau possible.
Des solutions peuvent alors être envisagées par les personnes elles-mêmes jusqu’à ce qu’elles déterminent, ensemble, l’accord commun qui permet la sortie de crise.
Développer ces aptitudes nécessite la connaissance d’outils et leur expérimentation (processus de médiation, écoute active, communication bienveillante).
Expérimenter des ateliers de mise en situation permet donc de passer du ‘savoir faire’ au ‘savoir être’. Les atouts sont immenses car ils permettent de renforcer la confiance en soi et ainsi, d’interagir dans la vie professionnelle et privée de façon ajustée, apaisée et apaisante.
AMIFOR propose un module ‘Médiation’ entièrement dédié au développement de la posture de médiateur quelque soit le contexte : milieu scolaire, entreprise, association.

Clotilde Walbrou
Médiatrice conventionnelle
par admin | Déc 13, 2017 | Apprentissage, Cerveau, Mémoire
On estime à environ 300 mots par minute la vitesse moyenne de lecture, soit 200 millisecondes par mot. Le temps de fixation pour un mot ne se limite pas toutefois à la simple reconnaissance graphique du mot en question. 60 millisecondes sont requises pour que l’information soit transmise aux zones du cerveau responsable du traitement lexical. Ensuite, un temps de programmation est nécessaire pour que le nerf oculomoteur incite l’œil à passer au mot suivant. Le temps de fixation variera aussi selon le degré de difficulté lexicale. Pour identifier de manière précise à quel moment le mot est reconnu comme tel par le cerveau, il faut s’en remettre à la méthode du potentiel évoqué.
Et voici un petit rituel de lecture pour aider tous ceux et celles qui souhaitent lire davantage et retenir plus longtemps ce qu’ils lisent :
Attitude : se mettre dans une position de concentration, vous commandez votre cerveau et il exécute.
Posture : s’asseoir confortablement en s’assurant d’avoir le dos droit, ne croisez pas les jambes, détendez les épaules, placez les bras pour être confortable.
Ergonomie : placer le livre à la bonne hauteur pour vos yeux, utilisez un support ou quelques livres.
Aide visuel : utiliser un guide visuel, un stylo, un doigt, un pointeur.
Pauses : détendre les yeux toutes les 15 à 20 minutes. Ne lisez pas plus de 60 minutes sans pause. Pendant une pause de 5 minutes, bougez, allez boire un verre d’eau.
Vue d’ensemble : quand vous commencez un nouveau livre, informez-vous rapidement au sujet de l’auteur et du thème et passez en revue la table des matières. Pendant cette reconnaissance, votre cerveau crée un tronçon et fait déjà des associations avec ce que vous connaissez déjà, cela apporte une base à l’exercice de lecture, favorise la concentration et vous aide à cerner ce que vous voulez retirer de votre lecture.
But de la lecture : réfléchissez à ce que vous attendez de cette lecture. Quelles informations sont les plus importantes pour vous ? Définissez votre stratégie de lecture. Quelles sections vous lirez et à quelle vitesse.
Questions : si vous recherchez des réponses précises, formulez vos questions spécifiquement avant d’entreprendre la lecture.
Alarmes : mettez une alarme du temps que vous souhaitez consacrer à la lecture et fermez les autres distractions. Prévoyez un temps tous les jours pour que cela devienne une habitude.
Annotations : identifiez des marqueurs à l’aide de post-its et symboles.
Synthèses : prévoyez dix minutes à la fin de chaque séance de lectures pour faire une brève synthèse de ce que vous venez de lire.
Audio : si vous écoutez un livre audio ou regardez une conférence, faites une carte mentale pendant ou après l’écoute pour écrire les idées principales et secondaires et vos commentaires et inspirations.
Conclusion : lorsque vous avez terminé un livre ou un article, révisez vos notes et faites une fiche synthèse, que vous classerez avec la cartographie réalisée pendant la lecture ou l’écoute.
Répétitions : n’hésitez pas au cours du prochain mois, à relire votre synthèse et vos notes. Le secret : Lire avec une bonne méthode, synthétiser, s’hydrater, dormir et relire.
Exercice pratique : Associez votre lecture à une activité précise. Vous verrez que vous vous souviendrez plus longtemps de votre lecture si vous tentez d’en appliquer les concepts rapidement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’associe souvent un exercice aux billets que j’écris. Si le lecteur joue le jeu, cela l’aide à retenir le concept plus longtemps.
Astuces pour optimiser vos notes de lecture
Créer un index à la dernière page du livre pour noter les passages qui vous semblent importants. Si vous retranscrivez vos notes dans un fichier électronique, vous pouvez utiliser un code de couleur (ou des symboles) pour favoriser les consultations de vos notes ensuite
C citations : No de pages
I idées nouvelles que cela me donne : No de page
S stimuli (idées intéressantes)
M principaux messages du livre : No de page
E études intéressantes à référencer : No de pages
- Faire une cartographie 24 heures après la lecture, cela vous permettra de faire une synthèse du livre pour mieux mémoriser son contenu.
- Faire une fiche manuscrite de ce que vous en avez retenu, 24 heures après la cartographie, cela permet d’avoir du recul pour retenir ce qui est important, et c’est le délai idéal pour se souvenir : 24 heures et 48 heures.
- Garder vos fiches accessibles classées selon un thème que vous retrouverez facilement ensuite. La mémoire a besoin de répétition. Il vaut mieux lire un peu tous les jours et prendre des notes si on souhaite se souvenir plus longtemps de nos lectures.
par admin | Déc 11, 2017 | Apprentissage, Communication, Etablissements et projets, Formation
Le Micro-lycée est une structure scolaire innovante qui s’adresse à des jeunes de 17 à 25 ans déscolarisés. L’objectif ? Réintégrer un cursus secondaire général ou technologique pour décrocher le précieux passeport des études supérieurs : le bac.
Grâce au soutien financier de la région Nouvelle-Aquitaine, à Talence, tuteurs et professeurs joignent leurs forces pour redonner confiance aux élèves et les voir réussir.
Ici le nombre d’élèves par classe est réduit – 15 étudiants par classe maximum- pour favoriser l’accompagnement. Ouvert il y a déjà trois ans, le Micro-lycée de Talence est le deuxième du genre en Nouvelle-Aquitaine. Situé dans l’enceinte du lycée public Victor Louis, les quatre classes de cette structure, tiennent sur un étage. Les élèves sont un peu plus âgés que le reste du lycée public et n’ont pas toujours eu des parcours faciles. Problèmes de santé, familiaux ou autres, tous ont été en situation de décrochage scolaire. En effet, passé 16 ans – l’âge obligatoire de la scolarisation en France – un élève qui quitte le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme est considéré comme « décrocheur » par l’Education National. En 2016, on en comptait 98 000 selon les chiffres du ministère.
Au Micro-lycée de Victor Louis on mise sur la relation de confiance pour aider les élèves. Fini le temps de la domination des professeurs sur les élèves. Plus besoin de rendre des comptes pour les absences, « ce n’est pas le but de la structure ». En effet, « les jeunes adultes » comme on les appelle souvent ici, viennent sur leurs motivations. Les punitions pour lutter contre les absences sont proscrites pour se concentrer davantage sur les difficultés de chacun. Les professeurs et leurs élèves pratiquent également une « pédagogie inversée ». Une méthode qui inverse la nature des activités d’apprentissage en classe et à la maison, ce qui amène une modification des rôles traditionnels d’apprentissage. Ainsi, les élèves, depuis chez eux peuvent se familiariser avec les cours grâce à du contenu interactif (des vidéos par exemple) et pratiquent des activités le lendemain en classe afin de mieux intégrer les connaissances. Enfin, il est possible de revenir sur les apprentissages lors de séances de tutorats proposées par des étudiants de master recrutés pour cette mission.
Plus que d’accompagner les étudiants, les professeurs espèrent leur redonner confiance.
Source : aqui.fr
Par Alizé Boissin
par admin | Déc 7, 2017 | Apprentissage, Cerveau, Mémoire
La même semaine, Jean d’Ormesson, Johnny « dit » Haliday… l’un s’est fait voler la vedette par l’autre. Qu’ont de commun ces deux hommes, l’un écrivait et philosophait, est devenu directeur général du quotidien le Figaro, les mots sont pour lui l’essence de l’humanisme.Johnny lui n’a pas forcément écrit mais il a donné aux mots des rythmes et des consonances fortes. Des mots dont chacun se souvient, ancrés dans les mémoires.

La musique apporte au mot « un sens » supplémentaire. Et la mise en scène encore un autre. Les mots sont ils faits pour être lus ? Pour être dits ? Pour être chantés ? Tout à la fois.Deux entités de la culture, un à la tête de l’Académie française, l’autre icône de la scène.Tous deux inscrits au patrimoine d’une culture française riche de ses différences.
Une culture et des mots que notre Ministre de l’Enseignement veut enraciner un peu plus dans les programmes à travers des dictées et des lectures quotidiennes et obligatoires.De façon à ce que notre langue, notre patrimoine linguistique soit connus, préservés, transmis et qu’ils puissent aider chaque élève à construire son avenir. Sans être égratignés, écorchés, oubliés. La dictée pourrait donc être un extrait de « aimer est un plaisir » ou de « La musique que j’aime », le principal est de donner du plaisir à nos élèves dans la re découverte de l’orthographie des mots.
Votre Rédac’Chef 
par admin | Déc 6, 2017 | Apprentissage, Canada et pédagogie, Etablissements et projets, Industrie et services, Innovation
Le Canada ne brille pas en matière d’innovation. Pourtant, les universités canadiennes, elles, se classent parmi les 100 meilleures du monde ! Que faut-il donc à l’unifolié pour remonter dans le palmarès ? Certains acteurs du milieu suggèrent de combler le fossé entre universités et entreprises. L’École de technologie supérieure (ÉTS) et le Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ) pourraient bien être le pont entre ces deux solitudes. Lorsqu’on pense au succès de ces institutions, il est possible de résumer leur modèle en un mot : «collaboration».
Vincent Sabourin, directeur de l’Observatoire des stratégies de commercialisation de l’innovation de l’ÉSG, affirme ce qui suit : «S’il n’y a pas d’ingénieur, il n’y a pas d’innovation. Et il existe au Québec un grand déficit d’ingénieurs en région pour tenir les usines à niveau.» L’innovation doit ensuite être transférée entre les centres de recherche, transfert qui peut s’opérer grâce à la collaboration des différentes instances. Cependant, cette approche n’est pas un réflexe pour toutes les industries.
L’ÉTS : la pratique, encore et toujours
L’ÉTS a été créée afin de renforcer le lien entre la recherche et l’industrie. Dans cette école d’ingénieurs, la plus grande du Québec avec ses 11 000 étudiants, la moitié du conseil administratif est membre de l’industrie. «Dès la création de l’école, on avait la volonté de former des ingénieurs sur le plan pratique. À l’époque, l’ÉTS s’était déjà alliée avec des industriels. Ces derniers ont influencé les instances», explique Pierre Dumouchel, directeur général de l’école québécoise.
Chaque étudiant est par ailleurs obligé d’effectuer trois stages durant son baccalauréat. Ces stages ont évidemment pour but de former les élèves, mais ils influencent aussi indirectement les programmes et l’enseignement. «Ce sont des occasions où les étudiants se mesurent à la réalité de l’industrie. En revenant en cours, ils influencent les professeurs», précise M. Dumouchel. Cela concerne aussi bien les méthodes employées que les outils de travail, comme les logiciels ou les machines.
Quant aux professeurs en ingénierie, ils se doivent d’être à la fine pointe : bien sûr, il leur faut tout d’abord être ingénieurs, mais ils doivent aussi avoir de l’expérience dans l’industrie. Enfin, il leur faut soutenir la recherche du corps professoral, et donc, accepter de travailler à McGill ou à Concordia, par exemple.
CRIAQ : la collaboration avant tout
Le CRIAQ est «l’exemple de ce qu’un modèle de collaboration peut accomplir dans des conditions optimales», estime Denis Faubert, directeur général du CRIAQ, antenne québécoise du Consortium en aérospatiale pour la recherche et l’innovation au Canada (CARIC). M. Faubert reconnaît que le CRIAQ jouit de conditions qu’on ne trouve pas forcément dans toutes les industries ou dans d’autres pays. «Si on le voulait, on pourrait construire un avion avec les ressources se trouvant dans un rayon de 50 km de Montréal», déclare-t-il
La proximité des différents acteurs de l’industrie, ainsi que le fait que les trois grandes entreprises OEM (Original Equipment Manufacturer) – Bell Helicopter, Bombardier-CAE et Pratt & Whitney Canada – ne soient pas en concurrence directe, a permis le bon développement du CRIAQ. «Les autres consortiums font de l’excellent travail, mais je dois reconnaître que nous sommes chanceux», avoue M. Faubert.
Par ailleurs, tous les projets du CRIAQ exigent une collaboration d’au moins deux universitaires et deux entreprises. «En moyenne, nous avons cinq ou six participants par projet», ajoute Denis Faubert. Cette collaboration demande un effort financier beaucoup moins important pour les PME, puisque les coûts sont séparés entre les différents acteurs et le CRIAQ. «Ce qui rend notre consortium particulier, c’est que les entreprises divulguent leurs problèmes et invitent les personnes et les entreprises à collaborer pour les résoudre», explique Vincent Sabourin. Le CARIC et le CRIAQ organisent un forum chaque année, à tour de rôle. En 2017, l’événement, dont l’hôte était le CARIC, s’est déroulé à Vancouver ; l’an prochain, ce sera au tour du CRIAQ de le présenter, au Palais des congrès de Montréal.
Quelles que soient les industries, l’innovation devra se faire de manière collaborative, mais aussi multisectorielle. L’émergence du big data, de l’internet des objets et de l’intelligence artificielle force les entreprises à travailler entre elles ainsi qu’avec les universités.
Source : Les affaires.com
par admin | Déc 6, 2017 | Apprentissage, Formation, Innovation
Et si les jeux vidéo et leurs mondes virtuels se mettaient au service de la prévention santé ou de l’enseignement ? Tel est le principe des serious games ou jeux sérieux. Nous vous proposons de découvrir la définition et les applications possibles d’un serious game, avec des exemples à l’appui.
Un serious game ou jeu sérieux en français est un jeu vidéo ludique mais avec des intentions sérieuses.
Cette expression s’applique à tous les jeux vidéo qui ont un objectif dépassant le simple divertissement, par exemple un but pédagogique, informatif, marketing ou d’entraînement mental ou physique.
La conception des serious games nécessite les mêmes savoir-faire que celle d’un jeu classique (design, 3D temps réel, simulation d’objets, d’individus, d’environnements…).

Applications
Mais un serious game est aussi un outil utilisant les nouvelles technologies pour atteindre un objectif sérieux : sensibiliser, enseigner, informer ou même faire passer un message publicitaire.
Les jeux de ce type ont le vent en poupe, y compris dans des lieux très « sérieux » comme les entreprises ou les hôpitaux !
On en trouve actuellement dans de nombreux domaines : l’éducation, le recrutement et la formation professionnelle, mais aussi le développement durable et la santé.
Les applications possibles sont très diverses car ces jeux sérieux s’adressent à tous les publics (les enfants, les adultes et même les seniors).
Exemples en médecine
Pour preuve de l’engouement actuel pour les serious games, ces jeux ont fait leur entrée dans les hôpitaux.
De plus en plus d’établissements hospitaliers ont recours à ces jeux pédagogiques pour :
– la prévention (des maladies nosocomiales par le lavage des mains par exemple)
– l’information du patient (apprendre aux enfants à ne pas bouger pendant une IRM …)
– et, plus rarement la formation des étudiants en médecine (par des jeux de simulation).
Source : Gralon.net