par admin | Jan 18, 2019 | Collectif AmiFor, Enseignement, Formation, Innovation, je dis ce que je veux, Pédagogie inversée, Web
Etudiants en cours de créativité coachés par MC Lefebvre, AmiFor
Nos étudiants sont-ils désabusés ?
Donnant un cours d’e.marketing à des élèves en Bachelor management des unités commerciales (IPAC), j’amène mes élèves à réfléchir à de nouveaux services et prestations pouvant être vendus sur internet.
Certains semblent désappointés : « mais tout a déjà été fait et réfléchi »…… « Il n’y a plus rien à inventer ! »
Oups ! C’est un fait que l’innovation est une logique d’accélération qui donne l’impression de plus en plus de propositions innovantes et presqu’envahissantes, mais l’innovation est également une logique d’adaptation. Dans ce cadre, tout est toujours à réinventer.
Dans les heures que nous vivons aujourd’hui, en France, réfléchir aux nouveaux contextes émergents et ceux que nous pourrions aider à se développer, par exemple « mieux vivre en ruralité avec l’informatique» doit faire nous pencher sur les adaptations nécessaires des services numériques aux zones rurales éloignées. Le nombre des défis est important dans tous les domaines.
Autre suggestion : continuer d’innover, mais innover autrement. Je pense : « plus humainement, plus doucement, plus… » cette suggestion donne quoi dans la « manière » d’innover ?
Vous voyez, chers étudiants, chers enseignants, chefs futurs chefs d’entreprise, le terrain devant nous est large…A nous tous de jouer !
MC Lefebvre
par admin | Juil 3, 2018 | Collectif AmiFor, Enseignement, Formation, Hétérogénéité des élèves, Intelligences multiples, Pédagogie inversée, Réseau
Il y a quelques semaines, Amifor a eu la chance de rencontrer M. Karcz, président du pôle Normandie de la Fédération Formiris, dont notre centre fait également partie.
Créée depuis 2005, Formiris est un Organisme National de l’enseignement catholique et est responsable de la politique de formation initiale et de formation continue des enseignants du premier et du second degré des établissements privés sous contrat avec l’Etat. Formiris est composée d’une plateforme fédérale et de 13 structures territoriales. La structure présidée par M. Karcz gère le territoire normand.
Avant toute chose, il faut savoir qu’environ 320 établissements privés sous sous contrat avec l’Etat. C’est donc ce dernier qui doit s’assurer de la formation de ces enseignants. A l’échelle de la France, cela représente environ 130 000 enseignants et environ 6 500 rien qu’en Normandie. C’est là que Formiris entre en jeu. La fédération est déléguée de l’Etat pour gérer les fonds que ce dernier met à disposition pour la formations de ces enseignants. Par ce rôle d’intermédiaire, Formiris accomplit plusieurs missions :
- le financement des actions de formation
- l’achat de formations en fonction des besoins repérés chez leurs enseignants par les établissements
Un rôle d’intermédiaire mais pas seulement. La Fédération entretient plusieurs relations : celle de financeur, celle de client à fournisseur ou encore celle de commanditaire à prestataire lorsque l’Organisme repère et identifie un besoin. Concernant l’achat de formations, Formiris suit un véritable processus d’achat qui passe par l’analyse de la formation, la conception du cahier des charges, les négociations, la contractualisation et bien sûr l’évaluation de de la prestation du ou des prestataires.
Ce processus va dans le sens de la démarche qualité formulée depuis 2014.
En somme, Formiris à des fonctions de financement, des fonctions qualitatives mais aussi de conseil. Un rôle d’intermédiaire et de commanditaire entre l’offre et la demande. Un rôle nécessaire car la formation professionnelle en France est un secteur très réglementée.
La finalité de toutes ces actions est que les enfants aient des profs compétents, formés et enthousiastes. M. Karcz nous raconte aussi que Formiris est aussi là pour faire prendre conscience à certains enseignants des difficultés qu’ils rencontrent et de leurs besoins car ils n’osent pas toujours en faire la demande. La fédération propose même des quiz aux professeurs pour leur permettre d’identifier le problème s’ils rencontrent des difficultés.
Enfin, sachez que vous pouvez à tout moment être référencé par Formiris. Il vous suffit de déposer un dossier et bien entendu de répondre à certains critères comme la pertinence de la formation proposée après vérification des aspects juridiques, pédagogiques et déontologique.
Formiris existe pour accompagner les enseignants tout au long de leur carrière. Que ce soit pour aborder au mieux l’entrée dans le métier, pour envisager une reconversion professionnelle ou encore terminer sa carrière dans les meilleures conditions.
Le but final étant bien évidemment de fournir un enseignement de qualité à nos enfants.
Retrouvez plus d’informations sur http://www.formiris.org/ ou sur https://formirisnormandie.wordpress.com/ .
par admin | Juin 20, 2018 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Education, Enseignement, Formation, Hétérogénéité des élèves, Jeux d'apprentissage, Pédagogie inversée
Aujourd’hui, un article un peu spécial sur Amifor. La troisième édition du Congrès de la Classe Inversée aura lieu du 29 juin au 1er juillet 2018. Pour cette occasion, le magazine de l’éducation “VousNousIls” a interviewé Héloïse Dufour, Présidente d’Inversons la Classe. Amifor a le plaisir de vous faire partager cette interview.
La classe inversée est-elle mieux connue qu’à ses débuts en France, il y a 4 ou 5 ans ?
Le terme est connu et fait partie du paysage pédagogique. Il existe aujourd’hui une vraie communauté d’enseignants, qui partage assidûment ses pratiques, sur Twitter et lors de nos événements. Le succès du CLIC, qui devrait réunir cette année entre 500 et 600 participants, en témoigne.
En revanche, les pratiques que recouvre le terme “classe inversée” n’est pas encore assez connu. On a l’impression que pour beaucoup, la classe inversée reste cette caricature du cours à la maison et des devoirs en classe… Alors que dès le premier Congrès, il était clair pour ceux qui la pratiquaient, que la classe inversée était quelque chose de beaucoup plus vaste – avec une diversité de pratiques (utilisation des capsules comme une mise en bouche, conception du cours par les élèves, tâches complexes, plans de travail différenciés, travaux de groupes…) et l’idée centrale de repenser la posture de l’enseignant et celle de l’élève dans l’apprentissage.
Dès 2015, il y avait des questionnements larges sur l’évaluation, des pratiques de travail en groupe, et l’on sortait de la réduction de la classe inversée à des questionnaires, des vidéos et des activités en classe. Les enseignants suivent souvent le même cheminement : ils entrent dans des pratiques de classe inversée relativement simples, avant de transformer toute leur séquence pédagogique quelques années plus tard, vers des pratiques plus élaborées.
A suivre.
par admin | Juin 12, 2018 | Apprentissage, Education, Enseignement, Formation, Hétérogénéité des élèves
Dans un nouvel article du Télégramme, la France est pointée du doigt pour ses mauvaise notes en matière de formation du corps enseignant. Selon une étude de L’Organisation de coopération et de développement économiques, les pays qui bénéficieraient des meilleurs systèmes éducatifs sont aussi ceux dont les profs ont le mieux accès à la formation.
Ce constat est le résultat d’une étude effectuée sur 19 pays par l’OCDE. On relève des similitudes chez les professeurs des pays aux systèmes éducatifs les plus “performants”.
Premier point : les professeurs des systèmes les plus performants ont bénéficié d’« une période obligatoire et étendue d’expérience pratique pendant leur formation initiale ». Dans un deuxième temps, ils ont également suivi, souvent au sein de leur établissement scolaire, des ateliers de formation continue. Enfin, les évaluations auxquelles ils sont soumis ont pour objectif de leur proposer des modules de formation adaptés.
Cette étude démontre aussi que, plus que la taille des classes, c’est la qualification des enseignants qui prime dans la réduction des disparités de résultats entre élèves des établissements les plus favorisés et ceux des plus défavorisés (établis en fonction du niveau socio-économique des élèves). Enfin, il semblerait que plus un établissement est autonome dans le recrutement de ses professeurs, mieux les élèves réussissent.
Concernant les résultats des élèves français, ils se se situent dans la moyenne des pays comparables, mais la France se distingue par le poids de l’origine sociale sur les résultats de ses enfants, bien plus lourd que dans d’autres pays.
par admin | Juin 3, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, créativité, Enseignement, Formation, Jeux d'apprentissage, Mémoire
Après nos petites astuces de révisions pour le bac, Amifor a décidé de vous faire partager d’autres techniques de mémorisation. Comme vous l’avez sûrement déjà constaté, les images aident à se souvenir mais aussi à comprendre et à retrouver les connaissances. Comment mettre à profit notre mémoire visuelle pour réviser ? Chaque semaine, retrouvez une astuce sur le blog Amifor !
La semaine dernière, nous vous avions expliqué la technique de la carte mentale pour stimuler votre mémoire visuelle. Aujourd’hui, le centre Amifor vous parle des sketchnotes, une technique qui consiste à prendre des notes en gribouillant.
Le sketchnoting est une technique plus récente que celle de la carte mentale. Elle consiste à prendre des notes en mêlant les textes et les éléments visuels. Une sketchnote ou “croquinote” comporte des phrases manuscrites, des schémas, des titres et des symboles visuels ou petits dessins réalisés au fil de l’eau et répartis sur la page très librement mais de façon logique.
La façon de procéder est très simple. Quand un enseignant ou un formateur commence son cours et annonce son plan, vous réservez d’emblée plusieurs zones dans votre page. Ces zones peuvent prendre la forme que vous souhaitez : cases, colonnes, frise chronologique, etc. Cela peut dépendre aussi du sujet. Puis dans chaque zone, vous notez les titres, sous-titres, les mots-clés, des phrases importantes, des formules, des chiffres. Vous filtrez donc les connaissances et vous les hiérarchisez en variant les tailles, les styles et les couleurs des caractères. Pour terminer, vous y ajoutez de petits dessins, des schémas, des pictogrammes, des symboles, des bulles.
L’intérêt du sketchnoting est qu’il sollicite les zones de notre cerveau qui traitent le visuel (images, schémas, symboles) et le verbal (mots, titres, phrases). Cela stimule l’attention car la réalisation de petits dessins maintient l’esprit en éveil. La mémorisation est simplifiée par des schémas et mots simplifiés, ce qui favorise la compréhension.
Photo extraite du livre “Le guide avancé du sketchnote” par Mike Rohde.
par admin | Mai 29, 2018 | Apprentissage, Digital, Education, Enseignement, Formation, Hétérogénéité des élèves, Innovation, Investissement numerique, Ressources numériques
Il y a quelques jours, avait lieu la Conférence ministérielle européenne pour l’enseignement supérieur. Étaient réunis 47 ministres de l’enseignement supérieur dans le but de promouvoir les pratiques pédagogiques innovantes d’enseignement et développer l’inclusion de nouveaux publics.
Vingt ans après l’adoption de la déclaration de la Sorbonne, en 1998, les ministres de l’enseignement supérieur se sont réunis pour redynamiser et repolitiser le processus de Boulogne. Les deux thèmes forts qui sont ressortis de cette conférence sont le “New learning” et le “teaching and inclusiveness”. La pédagogie dans le supérieur est revenue comme un leitmotiv et c’est très nouveau”, décrypte Simone Bonnafous. Les ministres de l’enseignement supérieurs se sont donc engagés à encourager les innovations pédagogiques.
L’enjeu est maintenant de s’adapter à la diversité des publics. Les étudiants comme les autres apprenants (salariés, etc). Les participants à cette conférence ont notamment souligné l’importance du numérique dans ces nouvelles méthodes d’éducation. Ils demandent donc aux établissements de préparer leurs étudiants et d’encourager leurs enseignants à agir de façon créative dans un environnement digitalisé. Ils plaident aussi pour un meilleur usage de l’enseignement en ligne.
par admin | Mai 27, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, créativité, Enseignement, Examens scolaires, Formation, Intelligences multiples, Jeux d'apprentissage, Mémoire, Neurosciences, Pédagogie inversée
Après nos petites astuces de révisions pour le bac, Amifor a décidé de vous faire partager d’autres techniques de mémorisation. Comme vous l’avez sûrement déjà constaté, les images aident à se souvenir mais aussi à comprendre et à retrouver les connaissances. Comment mettre à profit notre mémoire visuelle pour réviser ? Chaque semaine, retrouvez une astuce sur le blog Amifor !
Au cas où vous l’ignoreriez, la mémoire visuelle sollicitent divers réseaux de neurones dans le cerveau : la reconnaissance des formes, des couleurs, des visages, des sensations… Notre société la sollicite tous les jours avec les médias, les réseaux sociaux… Les objets du quotidien habituent nos yeux aux images, aux pictogrammes colorés, aux lignes fluides et mobiles.
Technique 1 : La carte mentale
Si vous êtes un lecteur assidu du notre blog, vous savez pertinemment que la carte mentale (ou le mind-mapping) fait partie de nos méthodes favorites. Elle consiste à résumer un sujet (cours, chapitre, recherches, etc) sous la forme d’un schéma à plusieurs branches et sous-branches.
Pour les débutants, c’est très simple. Il vous suffit de vous armer d’une grande feuille blanche et d’un stylo. Vous écrivez votre sujet de départ au centre de la feuille, dans une grosse bulle. Puis vous disposez autour les différentes facettes du sujet dans d’autres bulles reliées à la première par des branches ou des flèches. Les détails, les sous-parties ou les exemples font de nouvelles petites bulles autour des sous-bulles.
Pour ceux qui seraient plus à l’aise sur un clavier, il existe des logiciels spécialement dédiés à cette technique : Framindmap ou Xmind pour ne citer qu’eux.
L’intérêt premier de la carte mentale est de mieux faire percevoir les liens entre les parties d’un sujet, plutôt que de les chercher dans un texte linéaire. Cela aide à organiser ses connaissances, à les clarifier, et donc à mieux comprendre et à mieux retenir. Une carte mentale évoque d’ailleurs la façon dont les idées se forment dans notre cerveau via les neurones reliés entre eux par ces fines branches que sont les synapses.
Rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle astuce !
par admin | Mai 22, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, créativité, Enseignement, Examens scolaires, Formation, Jeux d'apprentissage, Mémoire
A l’approche du bac, il est important de se rappeler quelques techniques de mémorisation pour faciliter les révisions. Le centre de formation Amifor a décidé de vous faire partager quelques unes des techniques utilisées par un étudiant blogueur en fac d’histoire.
Avant toute chose, il est nécessaire de comprendre comment fonctionne la mémoire :
- Le cerveau retient s’il peut faire des liens
Il va juger de l’importance d’une information s’il la revoit souvent et qu’il la relie à un souvenir que vous possédez déjà. C’est le problème des cours trop théoriques. Si vous ne pouvez pas rattacher ce que vous apprenez à une réalité concrète, votre cerveau aura des difficultés à mémoriser ces informations.
- Le cerveau retient mieux ce qui est fort en émotion
Il juge que les informations chargées en émotions sont importantes. C’est pour cela que l’on se souvient plus facilement du dernier épisode de notre série télé plutôt que de notre cours de mathématiques. De plus, l’émotion permet au cerveau de conserver plus durablement les souvenirs.
La technique des associations reprend donc les deux points ci-dessus.
Mémorisez une donnée dite “froide” en l’associant à une autre chargée en émotion. Par exemple, essayez de créer une association entre le verbe anglais “jeopardize” et sa signification française “mettre en danger”.
Si vous manquez d’inventivité, voici une association possible : imaginez une personne qui visite un zoo et qui est presque tombée dans la cage des léopards (l’orthographe ressemble à jeopardize), ce qui la met en danger. Vous avez compris ?
Vous venez d’apprendre les bases de la technique des associations, qui est redoutablement efficace pour mémoriser du vocabulaire étranger… Et toutes sortes de données.
A suivre…
par admin | Mai 20, 2018 | Apprentissage, Education, Enseignement, Formation, Hétérogénéité des élèves, Jeux d'apprentissage
Les devoirs, c’es toujours un moment compliqué pour les enfants mais aussi pour les parents et les grands-parents. On souhaite s’impliquer mais on ne veut pas non plus faire le travail à sa place. L’enfant a besoin d’être entouré sans forcément être assisté. Alors comment faire la différence entre les deux ?
Pour tenter d’adopter la meilleure approche, il faut d’abord suivre plusieurs règles :
- Déterminer quels sont les meilleurs moments et les endroits pour qu’il fasse ses devoirs.
- Rester à son écoute afin qu’il puisse travailler dans les meilleures conditions possibles.
- Des conditions qui très souvent lui sont propres.
- Vous ne supportez pas de travailler dans le bruit, lui ne réussit à avancer qu’avec un fond de musique…!
- Vous avez besoin d’être seul pour vous concentrer ? Il n’arrive à travailler que dans la cuisine !
- Autant de critères importants pour qu’il soit dans son élément.
- De même, s’il préfère faire ses devoirs avant de goûter afin de profiter du début de soirée ou s’il préfère, au contraire, faire une pause avant de commencer, ne l’en empêchez pas.
On retrouve la plupart de ses conseils dans la méthode Défi 9, mise au point par Anne-Marie Gaignart, formatrice depuis vingt ans. Auteure à succès, cette dernière à écrit des méthodes révolutionnaires pour aider les enfants à réussir et à reprendre confiance en eux grâce à ces outils pédagogiques qui ont fait leurs preuves auprès de milliers d’enfants et d’adultes.
Vous pouvez retrouver et suivre l’histoire d’Hugo, le personnage qu’elle a elle-même crée sur le lien suivant : http://hugo.lerobert.com/