par admin | Jan 29, 2018 | Apprentissage, Formation, Pédagogie inversée
Cette semaine est organisée partout en France -et dans plusieurs autres pays- la semaine de la classe inversée, avec notamment un congrès mercredi à Rennes. La “classe inversée” est une méthode pédagogique en plein développement : les enseignants sont de plus en plus nombreux à l’utiliser, et plus d’un million d’élèves en France seraient aujourd’hui concernés, principalement au collège et au lycée.
Il s’agit de consacrer l’essentiel du temps de classe aux activités, aux travaux en petits groupes, alors que la découverte des notions de base, la lecture d’un texte, seront faits à la maison.
Une méthode utilisée par exemple par Régine Ballonad-Berthois, prof d’anglais au collège Léonard de Vinci de Saint Brieuc, et membre de l’association “Inversons la classe” :
“En fait, on passe du “face-à-face” au “côte-à-côte” : en tant qu’enseignante, je ne suis plus face à mes élèves, mais vraiment dans ma classe, à côté de mes élèves, et je les accompagne, je réponds à leurs besoins, en fonction du travail qu’ils ont à réaliser..”
Pour Régine Ballonad Berthois, si la “classe inversée” ne doit pas être vue comme une méthode miracle et infaillible, pas question pour l’enseignante de revenir en arrière : elle constate des bienfaits évidents pour la progression des élèves :
“La différence est nette pour l’engagement des élèves. Ils travaillent en groupes, il y a une émulation qui se crée, ils vont se soutenir les uns les autres : ce ne sont pas des groupes de niveaux, mais des groupes hétérogènes. Les élèves les plus faibles posent des questions qui permettent aux plus forts de voir s’ils ont véritablement compris, et s’ils sont capables d’expliquer à leurs camarades..”
Toute la semaine, des ateliers, des rencontres sont organisés dans l’Ouest comme dans toute la France, avec parmi les moments forts un congrès, mercredi, à Rennes, au pôle numérique Rennes Villejean, de 9h à 17h.
Reportage de Yann Launay.
par admin | Déc 19, 2017 | Apprentissage, Communication, Formation, Innovation, Ressources numériques, Salons, Web
Le Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER) était présent à Ludovia#14 pour y créer de nouveaux liens, y rencontrer des éducateurs avec lesquels ils favoriseront la mise en réseau d’expertises, toutes disciplines et niveaux confondus et réfléchiront à la place de l’école face au défis posés par le numérique.
La 5ème édition de cette célébration de l’éducation numérique francophone aura lieu les 22 et 23 mars 2018 durant la Semaine de la langue française et de la francophonie.
« Agis en ton lieu, pense avec le monde » cette citation d’Édouard Glissant, écrivain, poète et philosophe martiniquais assoit le thème de cette année : école et apprentissage : des réseaux et des liens. « Nous sommes dans une ère de transformations … où … chacun peut … aujourd’hui devenir lui-même média . . . Dans quelle mesure la culture numérique dessine-t-elle les contours d’une société apprenante ? Cette édition 2018 est une invitation à dissiper la défiance, la peur, la résignation afin de faire vivre ensemble un écosystème tourné vers la confiance, la reliance et l’espoir d’un monde meilleur. »
Projets de classe et concours, édition 2018
Ces arbres qui nous entourent.
Ce projet collaboratif, conçu par Olivier Morin et Martin St-Hilaire de l’Académie Ste-Thérèse, propose aux élèves de réfléchir, ainsi que d’apprendre à rechercher et communiquer des informations dans un but de protection de l’environnement. Les classes participantes se partageront les fiches informatives qu’elles auront réalisées. On peut s’inscrire jusqu’à la fin novembre 2017. Jean-Pierre Dufresne, conseiller pédagogique à l’Académie Ste-Thérèse au Québec est responsable du projet.
L’ordre social
Ce projet collaboratif a été conçu et réalisé par Chantal Rivard du Collège Beaubois (Pierrefonds, QUÉBEC) pour des classes de 1re et 2e secondaire en Univers social. Ce projet veut faire réfléchir les élèves sur l’importance et la nécessité de se doter de lois et règlements pour vivre en société. Le projet, ouvert à toutes les classes du secondaire (du collège), se déroule à partir du 6 novembre et les inscriptions sont ouvertes. La responsable du projet : Chantal Rivard, Conseillère pédagogique TIC, Collège Beaubois, Pierrefonds, Québec
Cuisinez avec « classes »
Le projet #recettesEER est un projet collaboratif pour les classes du préscolaire et du primaire de toute la francophonie. Ce projet veut mener les jeunes élèves à réfléchir aux conditions d’une saine alimentation. Après l’inscription, les élèves choisissent une recette qu’ils vont expérimenter en classe et participeront à la production d’un livre de recettes collaboratif numérique dont le lancement aura lieu à l’occasion du REFER le 22 mars 2018. Inscriptions du 20 novembre au 20 décembre 2017. Déroulement du projet du 8 janvier au 23 février 2018. Karine Godin-Tremblay, de l’École Au Millénaire, Commission scolaire des Rives-du-Saguenay (QUÉBEC) est responsable du projet.
Sciences pour tous : projet de vulgarisation scientifique
Ce projet a pour intention de réinventer la transmission des savoirs à l’ère du numérique. Les classes qui participent à ce projet choisissent un sujet scientifique qu’elles étudient. Ces classes publient les résultats de leur recherche sur une plate-forme commune. Chaque classe est invitée à réagir sur les différentes productions. La date limite des inscriptions est le 19 janvier 2018. Le projet se déroule du 4 décembre 2017 au 16 février 2018. L’ensemble des productions seront disponibles lors des 48 heures du REFER.
Les enfants de la paix
Le projet #DéfiALPHA est un projet collaboratif pour les classes du préscolaire et du primaire de toute la francophonie. Après inscription, les classes participantes, de la maternelle à la 4e année, seront jumelées de façon à ce qu’une classe d’élèves plus jeunes collabore avec des élèves de niveau supérieur. Ainsi, les plus petits trouveront des mots débutant par la lettre qui leur a été assignée, pour ensuite les envoyer à leur classe-miroir sur Twitter en utilisant le mot-clic #DéfiALPHA et dans un document collaboratif. Les plus grands composeront une courte histoire avec ces mots, sur le thème de l’amitié et de la paix dans le monde puis l’enregistreront sur ePub. Finalement, la réalisation des illustrations sera confiée aux plus petits. Les inscriptions sont malheureusement terminées, le projet ayant atteint le nombre maximal de classe qui peuvent participer. Les responsables du projet sont : Nathalie Laroche, enseignante au 1er cycle, École du Ruisseau, Gatineau (QUÉBEC) et Brigitte Léonard, enseignante au 2e cycle, École Tournesol, Mont-Tremblant (QUÉBEC).
Va’a où l’air te porte
Ce projet propose de créer un pont entre le passé et le présent, entre l’ailleurs et l’ici grâce au célèbre poème de Joachim du Bellay, «Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage.» Les élèves pourront échanger entre classes leurs idées en utilisant le mot-clic #AirREFER sur la plate-forme Twitter pour communiquer entre eux leur compréhension du poème. Les élèves adapteront le texte de Du Bellay à la manière de Ridan, c’est-à-dire en y ajoutant un refrain ou un ou deux couplets de leur cru avec des repères culturels de leur pays ou encore en traduisant dans leur langue d’origine des parties du texte. Les inscriptions sont ouvertes et les classes peuvent participer jusqu’à la fin janvier 2018.
Concours de twittérature, édition 2018
Ce concours se lie aux activités organisées dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie en reprenant les mots proposés par Dis-moi dix mots.
Il se déroule du premier au 28 février, 16h00, heure de Québec. Les inscriptions sont à venir.
Lumière sur les sciences
Pour y participer, les élèves devront produire, en équipe de deux ou trois élèves, une capsule vidéo de vulgarisation scientifique d’une durée comprise entre 2 et 4 minutes.
L’inscription est ouverte jusqu’au 22 décembre et le concours prend fin le 23 février 2018.
Source : Ludomag.com
par admin | Déc 19, 2017 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Formation, Innovation, Neurosciences
Aurélie Van Dijk est chef de projet pédagogique. En répondant à quelques questions, elle fait le point sur la façon dont les neurosciences façonnent les dispositifs de formation.
Quels sont les grands principes pédagogiques qui bénéficient de l’apport des neurosciences ?
Les méthodes pédagogiques actives ! Celles dont les techniques (comme la mise en situation, le jeu de rôles, les exercices pratiques) mettent le stagiaire en mouvement. En effet, pour fonctionner, le cerveau a notamment besoin de glucose ; or il se trouve que l’activité physique favorise son accès aux cellules nerveuses. Ajoutons que diversifier ces techniques permet de rythmer la formation ce qui favorise le maintien de l’attention des stagiaires, processus cognitif indispensable à l’apprentissage. Un autre point, ces mêmes techniques sollicitent plusieurs sens dont la vision, l’audition et le toucher… et cette approche multisensorielle améliore significativement l’ancrage de l’information.
Est-ce que les neurosciences impactent particulièrement la formation continue pour adulte ?
Oui ! ce n’est que récemment, vers les années 90, que nous avons découvert que de nouveaux neurones se formaient à partir de cellules souches nerveuses à l’âge adulte. Jusqu’alors, nous pensions que nous naissions avec un stock de neurones qui se réduisait progressivement au cours de la vie. Ce phénomène de création de nouveaux neurones, appelé neurogenèse, se produit au niveau de l’hippocampe, région cérébrale essentielle pour la mémoire et pour l’apprentissage. Nous en avons également conclu qu’apprendre tout au long de la vie permet de mieux enregistrer et de remédier à la démence sénile. Avant ces découvertes, la formation pour adulte pouvait paraître aberrante à la lumière des connaissances neuroscientifiques de l’époque ! Aujourd’hui, elle devient totalement pertinente. Il est même indispensable qu’elle soit encouragée !
La digitalisation, ou le e-learning, comme les neurosciences sont très à la mode en ce moment… peut-on les lier pédagogiquement ?
La digitalisation est notamment associée au développement d’outils « gamifiés » comme les « serious game » qui sollicitent le circuit cérébral de la « récompense ». L’activation de ces structures s’accompagne d’une sensation de satisfaction. Cette activation joue donc un rôle clé dans la motivation du stagiaire. Quand il joue, ses points sont comptabilisés, il gagne des badges ou des médailles, il monte dans les premières places du classement… en un mot, il reçoit des feedbacks positifs. En utilisant un tel procédé, le stagiaire sera motivé à jouer de nouveau et apprendra d’autant mieux le contenu délivré. Par ailleurs, grâce à des plateformes LMS (Learning Management System), l’apprenant peut avoir accès au contenu spécifique de sa formation à distance et à tout moment sur son ordinateur, sa tablette ou sur son mobile. Ce côté accessible facilite la répétition régulière sur le long terme de ce contenu (en amont et en aval de la formation), répétition essentielle à sa mémorisation durable. Par exemple, vous avez appris les tables de multiplication à l’école primaire. Si vous utilisez régulièrement votre calculatrice, ces tables ne seront pas répétées. Mais vous pouvez désormais installer une application pour réviser de manière ludique ces tables. Après un entraînement sur cette application, vous les connaîtrez de nouveau par cœur !
La digitalisation et l’attention nécessaire à l’apprentissage font-elles toujours bon ménage ?
Pas toujours justement… il est important de noter une des limites de la digitalisation, même si à mon sens, elle a entièrement sa place dans un dispositif de formation. Par exemple, lorsque la digitalisation prend la forme d’un module de formation distancielle, nous risquons en parallèle de recevoir un mail, un appel, un sms, ou juste consulter notre téléphone ou notre boîte de réception, faire des recherches sur internet… Tout cela éloigne momentanément notre attention du contenu du module. Ces distracteurs de par leur nouveauté et/ou leur valence émotionnelle sollicitent notre circuit de la récompense et peuvent potentiellement prendre le dessus sur ce module distanciel. « Je m’y remettrai plus tard ». Mais quand ? A distance, le formateur n’a pas la main sur ces distracteurs externes. Il doit donc redoubler d’ingéniosité pour stimuler la motivation de ses stagiaires par le sens donné au module, l’aspect ludique, créatif, la durée des séquences… afin de limiter l’impact de ces distracteurs très présents aujourd’hui !
Source : cultivezvostalents.fr
*AMIFOR propose des formations en s’appuyant entièrement sur les neurosciences
par admin | Déc 18, 2017 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Etablissements et projets, Formation, Intelligences multiples, Pédagogie inversée
À la Polyvalente des Quatre-Vents de Saint-Félicien, dans la classe de Mathématiques Sciences naturelles de Serge Boivin, les élèves de 4e secondaire vivent une expérience d’enseignement unique.
Hélène Gagnon
Cellulaire à la main et écouteurs dans les oreilles, les étudiants peuvent à tout moment écouter les vidéos réalisées par leur enseignant.
Leur enseignant Serge Boivin a décidé de faire le saut du côté de la pédagogie inversée, ou classe inversée.
Cette manière de fonctionner permet aux étudiants d’avoir accès aux notes de cours, de même qu’à des vidéos réalisées par M. Boivin, avant le cours.
«Les élèves voient donc la matière avant d’arriver le cours. Ainsi, ils peuvent immédiatement se mettre au travail en classe. Ils ont accès à leur cellulaire, alors ils peuvent réécouter les vidéos.»
Rôle
Cette technique change le rôle de l’enseignant. Ce dernier n’est plus l’unique transmetteur des connaissances, mais il agit plutôt comme un guide disponible, pour aider les étudiants qui en ont besoin.
«Je n’ai plus à faire d’exposés magistraux à toute la classe. Ainsi, un élève qui assimile immédiatement le contenu pourra prendre de l’avance dans ses travaux et pourra même aider les autres.»
«Si un élève saisi moins bien les concepts, après quelques écoutes, je suis disponible pour leur fournir des explications supplémentaires.»
Serge Boivin est toujours disponible pour accompagner ses étudiants, si une question survient.
La technologie
C’est via la plate-forme Moodle, que les étudiants accèdent à l’ensemble de la matière.
«Je fais des capsules depuis un peu plus d’un an, que je déposais sur ma chaîne YouTube. Il y a des mois où je recevais plus de 800 visites et des gens de partout dans la francophonie.»
Le concept de M. Boivin est bien simple. Grâce à la fonction caméra de son tableau interactif, ce dernier capte en directe son exposé et la diffuse sur le web.
«Parfois, j’arrive plus tôt le matin pour faire quelques vidéos. D’autres fois, je le fais directement en classe, avec les élèves.»
Responsabilités
Cette technique d’enseignement demande aux élèves de faire preuve de responsabilité.
Via la plate-forme Moodle, Serge Boivin a accès aux données de fréquentation des élèves. Il peut voir qui a consulté quoi et à quel moment.
«Ceux-ci ont plusieurs heures de devoir, par soir, en mathématique. Il faut donc qu’ils soient responsables, notre objectif est d’arriver tous ensemble à l’épreuve finale du ministère.»
Source : letoiledulac.com
par admin | Déc 14, 2017 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Communication, Formation, Management
Témoins d’un conflit entre des personnes, quelque soit le contexte (milieu scolaire, entreprise, association, voisinage, famille, … ), chacun a son propre mode de réaction :
- l’un va essayer spontanément de conseiller les parties pour tenter de trouver une solution qui apaise les antagonistes ;
- un autre va négocier des compromis réciproques pour calmer le jeu,
- un troisième va s’interposer comme arbitre et déterminer qui a tort et qui a raison,
- un quatrième va jouer l’agitateur et attiser le conflit, parfois inconsciemment.
Chacune de ces attitudes a ses limites et finalement permet rarement de solutionner durablement la situation de crise car :
- la solution ne correspond pas forcément aux besoins réels des personnes (conciliation),
- le compromis négocié laisse un sentiment de frustration ou d’insatisfaction (négociation),
- l’arbitre a certes permis à l’une des parties de se sentir gagnante, mais celui qui a perdu est mécontent (arbitrage),
- le trublion attise la situation de crise et l’amplifie (l’agitateur).
Et alors, qu’elle est la posture du médiateur ?
Face à une situation conflictuelle, le médiateur est :
- neutre face à la problématique du conflit : idéalement, le médiateur n’a aucun lien avec les personnes en conflit,
- impartial : il ne prend partie pour aucune personne,
- indépendant : il est libre de tout intérêt quant à la solution finale.
Ces préalables posés, le médiateur va pouvoir permettre aux personnes d’exprimer :
- l’objet de leur différend,
- leurs ressentis face à cette situation,
- leurs besoins non respectés qui ont entraîné la rupture du dialogue et donc l’état de crise.
Grâce à l’intervention du médiateur, le dialogue peut devenir à nouveau possible.
Des solutions peuvent alors être envisagées par les personnes elles-mêmes jusqu’à ce qu’elles déterminent, ensemble, l’accord commun qui permet la sortie de crise.
Développer ces aptitudes nécessite la connaissance d’outils et leur expérimentation (processus de médiation, écoute active, communication bienveillante).
Expérimenter des ateliers de mise en situation permet donc de passer du ‘savoir faire’ au ‘savoir être’. Les atouts sont immenses car ils permettent de renforcer la confiance en soi et ainsi, d’interagir dans la vie professionnelle et privée de façon ajustée, apaisée et apaisante.
AMIFOR propose un module ‘Médiation’ entièrement dédié au développement de la posture de médiateur quelque soit le contexte : milieu scolaire, entreprise, association.
Clotilde Walbrou
Médiatrice conventionnelle
par admin | Déc 11, 2017 | Apprentissage, Communication, Etablissements et projets, Formation
Le Micro-lycée est une structure scolaire innovante qui s’adresse à des jeunes de 17 à 25 ans déscolarisés. L’objectif ? Réintégrer un cursus secondaire général ou technologique pour décrocher le précieux passeport des études supérieurs : le bac.
Grâce au soutien financier de la région Nouvelle-Aquitaine, à Talence, tuteurs et professeurs joignent leurs forces pour redonner confiance aux élèves et les voir réussir.
Ici le nombre d’élèves par classe est réduit – 15 étudiants par classe maximum- pour favoriser l’accompagnement. Ouvert il y a déjà trois ans, le Micro-lycée de Talence est le deuxième du genre en Nouvelle-Aquitaine. Situé dans l’enceinte du lycée public Victor Louis, les quatre classes de cette structure, tiennent sur un étage. Les élèves sont un peu plus âgés que le reste du lycée public et n’ont pas toujours eu des parcours faciles. Problèmes de santé, familiaux ou autres, tous ont été en situation de décrochage scolaire. En effet, passé 16 ans – l’âge obligatoire de la scolarisation en France – un élève qui quitte le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme est considéré comme “décrocheur” par l’Education National. En 2016, on en comptait 98 000 selon les chiffres du ministère.
Au Micro-lycée de Victor Louis on mise sur la relation de confiance pour aider les élèves. Fini le temps de la domination des professeurs sur les élèves. Plus besoin de rendre des comptes pour les absences, « ce n’est pas le but de la structure ». En effet, « les jeunes adultes » comme on les appelle souvent ici, viennent sur leurs motivations. Les punitions pour lutter contre les absences sont proscrites pour se concentrer davantage sur les difficultés de chacun. Les professeurs et leurs élèves pratiquent également une « pédagogie inversée ». Une méthode qui inverse la nature des activités d’apprentissage en classe et à la maison, ce qui amène une modification des rôles traditionnels d’apprentissage. Ainsi, les élèves, depuis chez eux peuvent se familiariser avec les cours grâce à du contenu interactif (des vidéos par exemple) et pratiquent des activités le lendemain en classe afin de mieux intégrer les connaissances. Enfin, il est possible de revenir sur les apprentissages lors de séances de tutorats proposées par des étudiants de master recrutés pour cette mission.
Plus que d’accompagner les étudiants, les professeurs espèrent leur redonner confiance.
Source : aqui.fr
Par Alizé Boissin
par admin | Déc 6, 2017 | Apprentissage, Formation, Innovation
Et si les jeux vidéo et leurs mondes virtuels se mettaient au service de la prévention santé ou de l’enseignement ? Tel est le principe des serious games ou jeux sérieux. Nous vous proposons de découvrir la définition et les applications possibles d’un serious game, avec des exemples à l’appui.
Un serious game ou jeu sérieux en français est un jeu vidéo ludique mais avec des intentions sérieuses.
Cette expression s’applique à tous les jeux vidéo qui ont un objectif dépassant le simple divertissement, par exemple un but pédagogique, informatif, marketing ou d’entraînement mental ou physique.
La conception des serious games nécessite les mêmes savoir-faire que celle d’un jeu classique (design, 3D temps réel, simulation d’objets, d’individus, d’environnements…).
Applications
Mais un serious game est aussi un outil utilisant les nouvelles technologies pour atteindre un objectif sérieux : sensibiliser, enseigner, informer ou même faire passer un message publicitaire.
Les jeux de ce type ont le vent en poupe, y compris dans des lieux très “sérieux” comme les entreprises ou les hôpitaux !
On en trouve actuellement dans de nombreux domaines : l’éducation, le recrutement et la formation professionnelle, mais aussi le développement durable et la santé.
Les applications possibles sont très diverses car ces jeux sérieux s’adressent à tous les publics (les enfants, les adultes et même les seniors).
Exemples en médecine
Pour preuve de l’engouement actuel pour les serious games, ces jeux ont fait leur entrée dans les hôpitaux.
De plus en plus d’établissements hospitaliers ont recours à ces jeux pédagogiques pour :
– la prévention (des maladies nosocomiales par le lavage des mains par exemple)
– l’information du patient (apprendre aux enfants à ne pas bouger pendant une IRM …)
– et, plus rarement la formation des étudiants en médecine (par des jeux de simulation).
Source : Gralon.net
par admin | Nov 23, 2017 | Apprentissage, Communication, Etablissements et projets, Formation, Pédagogie inversée
QUIZZBOX : SOLUTION DE VOTE
C’est tout d’abord au sein de la société de formation et de développement informatique Next Media, aujourd’hui société mère de QuizzBox Solutions, que le système de vote interactif QuizzBox est né. Pédagogie et informatique sont les maîtres mots ayant présidés à la création et au développement de QuizzBox, un outil d’évaluation et d’animation de formation, séminaires, réunions et assemblées. QuizzBox est parti d’un concept simple, le meilleur éditeur de questionnaires et de présentations, c’est PowerPoint. Tout le monde connaît et utilise PowerPoint, l’objectif étant de proposer un logiciel accessible à tous, que l’on soit novice ou confirmé en informatique.
MODE D’EMPLOI :
Le boîtier de vote interactif est une solution de vote permettant aux participants d’une réunion ou d’un congrès de répondre à des questions en direct, grâce à des boîtiers de vote individuels. Souvent intégré dans un logiciel de présentation, les résultats peuvent être affichés instantanément sous forme graphique (histogramme, camembert etc.). Le vote interactif constitue un outil parfaitement adapté à l’éducation, à la formation professionnelle ainsi qu’aux opérations de marketing et de communication ou aux assemblées générales. Ces dispositifs peuvent être utilisés pour des réunions de toute taille de 10 à plus de 10 000 participants pour les systèmes les plus performants.
Une nouvelle génération de matériel permet également l’interaction avec les participants sous la forme de messages textuels ou la prise de parole à l’aide du boîtier.
QUIZZBOX EDUCATION : ECOLES PRIMAIRES, COLLÈGES ET LYCÉES
Les élèves manquent parfois de concentration ou n’osent pas participer en classe, les boitiers de vote QuizzBox permettent aux plus timides et distraits de se révéler et d’être actifs et acteurs de leurs apprentissages.
Grâce à cet outil ludique, les élèves réclament les quizz, et restent très concentrés durant les questions. La consolidation finale des résultats permet à la fois d’avoir une vision synthétique et rapide de l’état des acquis des élèves, tout en permettant une analyse plus fine du taux de réussite ou d’échec. On peut immédiatement réagir et revenir sur une notion mal acquise.
QUIZZBOX CAMPUS : UNIVERSITÉS ET ÉCOLES POST BAC
Transformez votre façon d’enseigner avec QuizzBox, la solution innovante au service de la pédagogie inversée.
Tous les étudiants connaissent cette tentation à la fac, piquer du nez pendant les cours ou simplement sécher, seul un élève sur deux passe directement en deuxième année. Alors pour lutter contre cet échec, QuizzBox devient une arme anti décrochage. Cette solution ludique permet de tester ses connaissances en direct dans les amphis, et les étudiants adorent ça.
Le but des boîtiers est de motiver les étudiants et de stimuler leur attention tout au long du cours. Ce qui est intéressant c’est de voir les étudiants partager leurs avis entre eux avant de donner la réponse, c’est-à-dire qu’ils vont confronter leurs expériences et leurs connaissances. Cela va les stimuler et l’apprentissage en est facilité. Avec les boîtiers le professeur peut également adapter son cours en fonction des difficultés rencontrées par les étudiants.
Source : Ludomag.com
par admin | Nov 22, 2017 | Apprentissage, Communication, Etablissements et projets, Formation, Hétérogénéité des élèves
Aujourd’hui, pour cet article, je laisse la main à ma stagiaire Charlotte Roussel, étudiante en 2ème année de BTS communication.
Les étudiants, les jeunes qui sont en études supérieures, ont de nos jours de plus en plus envie d’évoluer dans la vie professionnelle et pour ce faire ils sollicitent les entreprises.
J’ai interviewé deux étudiants actuellement en 2ème année de BTS Communication sur ce qu’ils pensaient réellement du rôle que jouaient les entreprises durant leur parcours d’apprentissage. Je leur ai donc posé trois questions qui semblent pour moi importantes :
– Quel rôle jouent les entreprises dans votre formation ?
– Qu’est-ce qu’elles vous apportent ?
– Que reprochez-vous aux entreprises lorsque vous êtes stagiaire ?
Gabriel, 21 ans, m’a exposé son point de vue :
« D’après moi, les entreprises ont pour rôle de nous apprendre et de nous faire découvrir un métier dans n’importe quel domaine selon notre formation. Elles doivent nous épauler, nous aider lors de difficultés et nous conseiller afin de nous améliorer et de raisonner comme de vrais professionnels.
Les entreprises grâce aux stages, nous permettent de nous projeter directement dans la vie professionnelle car nous devons respecter certaines règles comme les horaires ou encore mener à bien les missions qu’on nous confie. Les entreprises nous apportent de l’expérience en terme de projets, on se rend réellement compte de toutes les étapes, c’est-à-dire de la problématique jusqu’à son dénouement.
Les stages sont importants car ils mettent en pratique ce qu’on a appris en formation. Les professionnels nous aident à évoluer en entreprise. Ils nous permettent également de découvrir différents environnements par exemple dans le domaine de la communication, nous pouvons effectuer notre stage en agence de communication, en régie publicitaire ou encore dans une collectivité territoriale. »
Quant à Emma, 19 ans, a un point de vue similaire à celui de Gabriel :
« Les entreprises ont pour mission de nous donner une expérience professionnelle, c’est ce qu’un étudiant attend avant tout. Il faut qu’elles nous imposent du sérieux ainsi que de la rigueur lors des projets qu’elles nous confient. Elles doivent nous donner des responsabilités afin qu’on évolue dans le monde du travail.
Il faut, selon moi, que les entreprises nous conseillent et nous suivent tout au long de notre stage. L’implication du tuteur doit se faire ressentir, laisser un minimum d’autonomie tout en conseillant est la clé de la réussite professionnelle.
Lorsque nous réalisons divers stages nous ne sommes pas toujours rémunérés. Cela est très frustrant car nous travaillons comme si nous étions les employés de l’entreprise. On s’implique réellement et parfois les entreprises n’ont aucune reconnaissance. C’est dommage je trouve. »
Cette interview parle d’elle-même, les étudiants ont besoin d’être encouragé, d’évoluer, d’apprendre dans le milieu professionnel et pour cela ils ont besoin des entreprises.
Aujourd’hui, trouver du travail pour un jeune est très difficile car beaucoup d’entreprises exigent une certaine expérience. Mais une question se pose : Comment les jeunes peuvent avoir de l’expérience professionnelle si les entreprises ne leur laissent aucune chance ?
Charlotte Roussel