par admin | Déc 6, 2019 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Enseignement, Evaluation, Formation, Hétérogénéité des élèves, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Neurosciences, projet d'etablissement
Encore des inégalités entre garcons et filles
La France figure à la 23e place du classement PISA (et à la 18e si l’on ne prend en compte que les pays de l’OCDE), qui évalue le niveau scolaire des élèves de 15 ans dans 79 pays. Devant elle se trouvent donc de nombreux pays, où les collégiens ont obtenu de meilleurs résultats en mathématiques, en compréhension de l’écrit et en sciences, tels que la Chine, Singapour, le Canada, la Finlande, l’Irlande, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou encore la Belgique.
Ce que souligne PISA également, c’est le manque de moyens et de méthodes alternatives dont dispose les enseignants pour faire face à l’hétérogénéité du public. C’est également un manque de méthodes coopératives, entre enseignants, entre élèves.
Sur France Inter, ce mercredi lors de l’émission “le téléphone sonne”, la mise en évidence également du manque de relation entre l’école et l’entreprise, nécessaire pour une meilleure préparation et ouverture de l’élève sur le monde extérieur.
Chez AMIFOR, depuis 10 ans nous travaillons sur tous ces sujets. Parfois en rencontrant certaines résistances. En effet, un changement de pratiques et de méthodes nécessité également un accompagnement des “cadres” : direction, Ministère. Les méthoes appliquées en pays anglo saxons, puis en Europe du Nord sont efficaces, nous nous en inspirons…
Le chemin est encore long. Amifor s’inscrit comme acteur.
par admin | Oct 31, 2019 | Cerveau, Collectif AmiFor, Communication
Comment expliquer simplement aux enfants et aux adolescents le pourquoi ils ne maîtrisent pas encore toute à fait leurs émotions et toues les complications que cela peut engendrer y compris dans leurs relations ou implications scolaires.
Mais également comment leur donner un petit outil pour parer aux mauvais coups de ce cerveau pas tout à fait mature ?
Daniel Siegel, un neuropsychiatre américain, propose un modèle du cerveau dans la main très utile pour permettre de comprendre ce qui ce passe dans notre cerveau de façon physiologique. Ce modèle peut être adapté et expliqué aux enfants dès 4 ans. La Discipline Positive utilise cette démonstration
Voici un petit film qui vous permettra de comprendre rapidement le principe et de vous en servir en tant qu’enseignant dans l’éducation et la pédagogie positives et en tant que parents.
par admin | Oct 4, 2019 | Education, Enseignement, Formation, je dis ce que je veux, Pédagogie inversée
La chasse au genre est ouverte
Le 24 septembre dernier, Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, a signé avec les industriels, les distributeurs de jouets et des associations, une “Charte pour une représentation mixte des jouets.” L’objectif est de faire reculer les stéréotypes de genre dans l’univers des jouets.
Envie pour moi de m’intéresser à la première chose qui différencie la fille du garçon, à savoir le Rose et le Bleu… Et en fait d’où vient cette attribution ? et bien remontons le fil de l’histoire…
Ha ces dieux !
Cela remonte à l’Antiquité grecque, où les parents
préféraient avoir un garçon plutôt qu’une fille. Car les garçons travaillaient
et participaient aux revenus de la famille. A l’inverse, avoir une fille était
pénalisant : outre de ne pas disposer de la même force physique, requise
notamment pour le travail des champs, les filles coûtaient cher. Il fallait
économiser pour lui fournir une dot lors de son mariage. En conséquence, avoir un garçon était considéré comme béni des Dieux. Aussi lui
associait-on la couleur bleue, couleur du ciel, résidence des Dieux.
En Europe, c’est au Moyen-Âge qu’apparaissent les premiers
trousseaux spécifiques pour les bébés. Oh surprise ! Le bleu, couleur
divine de la Vierge Marie, est associé aux filles tandis que le rose, qui n’est
qu’un rouge pâle, est dévolu aux garçons. Si la rose, la fleur signifiant
l’amour, est une valeur attribuée aux femmes, le rose, lui, est perçu comme
viril. Il n’y a qu’à voir la couleur rose des bas de chausse des chevaliers
médiévaux.
Puis, remous de l’histoire, le blanc, image de la pureté et
de l’innocence, prédomine pour les deux sexes. De même que la robe que les
enfants portent indistinctement jusqu’à l’âge de six ans.
Pompadour nous a joué un tour !
Au XVIIIe siècle, la tradition antique fait son retour en
occident. A l’apogée des Lumières, la Grèce et son modèle de démocratie constituent
pour les penseurs de l’époque une référence absolue. C’est alors que
madame de Pompadour entre en piste. Philippe Rouet, un peintre belge, a mis au
point une innovation technique et artistique, il a inventé un nouveau rose sur
la porcelaine de la manufacture royale de Sèvres. La favorite de Louis XV
s’entiche de ce rose, d’une finesse exquise, et la Cour avec elle. La marquise
de Pompadour l’impose partout à Versailles, notamment sur les tenues des
petites filles, mais aussi les couvre-lits et même les pots de chambre !
Désormais, le rose est associé aux valeurs féminines : beauté, douceur,
fragilité.
L’école du genre : le webdocumentaire
Pendant deux ans, une équipe de journaliste a sillonné la France afin de construire ce web documentaire que nous vous proposons de regarder. Une plateforme pensée comme un outil pédagogique, qui décrypte ce qui dans notre éducation nous fait fille ou garçon. Ce projet réalisé par Léa Domenach et Jean-Paul Guirado a été écrit par Brigitte Laloupe et produit par Enfin Bref production avec pour partenaires la Cité des sciences, le planning familial et le centre Hubertine Auclert.
par admin | Sep 19, 2019 | Collectif AmiFor, Education, Enseignement, je dis ce que je veux, Neurosciences
un article sur l’écriture manuscrite et son importance pour la mémoire
Dans un article paru dans Le Parisien lundi 16 septembre dernier, Denis Alamargot., professeur en psychologie cognitive à l’université Paris Est-Créteil, spécialiste de l’apprentissage de la production écrite et des outils numériques explique pourquoi il est important de maintenir l’apprentissage de l’écriture manuscrite, alors que les outils numériques sont de plus en plus utilisés pour écrire en dehors de l’école. Mais aussi pourquoi la France a choisi de garder une forme cursive de l’enseignement de l’écriture (autrement dit attachée). Plutôt que la méthode scripte adoptée par les Etats-Unis et la Finlande.
Chez AMIFOR,
Nous considérons en effet que le cerveau mémorise mieux grâce au geste kinesthésique de la main et à la visualisation des lettres cursives. Tout en considérant le grand intérêt de l’introduction du numérique dans l’enseignement, dans les écoles,nous défendons la place du manuel, du manuscrit, du gestuel, de la lecture livresque (“je tourne la page, revient en arrière, met des repères sur une surface délimitée etc…”) Nous ne sommes pas des chercheurs scientifiques, mais des observateurs et des animateurs et donc releveurs de pratiques pédagogiques et scolaires maintes fois prouvées.
Nos formations et notre accompagnement au projet dans les établissement va dans ce sens de la combinaisons des méthodes et savoirs “ancestraux” aux nouvelles technologies à plus-value irréfutables.
A lire donc, cet article dans le PARISIEN
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par admin | Août 16, 2019 | Cerveau, Collectif AmiFor, Communication, Education, Enseignement, Neurosciences
Enquête passionnante en deux volets, “Demain l’école” se penche sur le rôle croissant des sciences cognitives dans les méthodes d’apprentissage scolaire. Diffusion samedi 15 septembre à 22h20 et samedi 22 septembre à 22h15, sur Arte. A vos méninges !
L’émission mettra en avant des expériences vécues à l’étranger et en France mais également la crispation latente autour de la neuro-éducation. Dans l’article publié sur ce sujet, Télérama dit : “ l’essor de la « neuroéducation » crispe bien des acteurs du monde éducatif. …
Lorsqu’on lui demande pourquoi son film, passionnant par ailleurs, n’expose pas ce débat d’idées, Frédéric Castaignède répond qu’il relève de « la guerre de chapelles entre spécialistes de différentes disciplines », chacun s’évertuant à « défendre son pré carré ». Et qu’il a jugé plus intéressant de « confronter cette “éducation fondée sur la preuve” à la réalité : quelles sont les applications concrètes de la neuroéducation dans les salles de classe ? Sont-elles efficaces ? » L’ambition de cette instance d’expertise et d’évaluation : développer une pédagogie fondée sur des preuves. Soit, comme l’explique son président, le neuroscientifique Stanislas Dehaene : « Ne plus soumettre les enfants aux aléas des politiques éducatives, mais tester systématiquement sur une base scientifique ce qui marche et ne marche pas. » Faire le tri, donc.”
En savoir plus, lisez l’article de Télérama
Amifor® vous invite à suivre cette émission. Nous en reparlerons sur ce blog.
par admin | Juil 5, 2019 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Entreprises, Intelligences multiples, Neurosciences, numérique
Le 2 juillet dernier, Oxford présentait à la presse sa nouvelle ligne de produits étudiant pour la rentrée scolaire ainsi que son application “scribzee®”, permettant une meilleure gestion et organisation des notes manuscrites et donc du travail individuel et collaboratif et des révisions. Une organisation à laquelle il faut penser dès le début de l’année si on veut être au top quand les examens et contrôles approchent !
Marie Christine Lefebvre,” Amifor®” et des journalistes invités par Oxford à Paris le 1 juillet lors de la présentation presse des produits Oxford pour la rentrée.
Notre centre de formation Amifor® a collaboré avec Oxford dans le cadre d’une approche neurologique de l’apprentissage. Comment l’étudiant apprend ? Les techniques et les outils sont-ils les mêmes pour tous ? Ou sont-ils différents en fonction des profils d’apprentissage ?
Amifor® a mis son expertise au service de cette recherche et le 2 juillet a animé un atelier avec les journalistes et influenceurs présents sur cette question. Un moment de partage
très convivial ou chacun a apprécié se remettre dans la peau de l’étudiant qu’il était pour passé un test que nous avions édité autour des intelligences multiples.
par admin | Mai 9, 2019 | Cerveau, Collectif AmiFor, Entreprises, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Management, Mémoire, Neurosciences
Formés aux neurosciences, ces dirigeants ne jurent plus que par l’intelligence émotionnelle et l’écoute empathique au quotidien. Portraits.
Julien Brunet – Directeur opérationnel chez CT engineering Group
C’est grâce à une bonne habitude de sa boîte que Julien, ingénieur de 40 ans, s’est formé aux neurosciences. « Chez nous, les membres de la direction sont invités à passer un MBA au cours de leur carrière. » Lui-même a donc suivi pendant deux ans un Executive MBA de stratégie et développement international à Toulouse Business School. « Je n’avais pas de cours sur le sujet, mais je me suis toujours intéressé aux émotions dans le travail. Alors j’ai décidé d’y consacrer mon sujet de mémoire. » Son thème : « Accorder nos émotions pour un management efficace, essai sur le futur (du) manager. » Tout un programme !
Pour le réaliser, Julien « bouffe des neurosciences », comme il dit et fait en parallèle, sur les conseils de son tuteur, une psychanalyse de huit mois. « Dans ce domaine, souligne-t-il, on doit commencer par soi. » Il découvre l’importance de prêter attention à ses émotions. « Ce ne sont pas seulement des états que l’on subit. Les émotions sont des signaux d’alerte, explique-t-il. Notre cerveau nous informe sur nos besoins inassouvis et ceux d’autrui… quand on parvient à comprendre son langage ! » Car il l’admet volontiers : passer de la théorie à la pratique n’est pas chose aisée.
« La communication non violente, ça paraît facile, mais c’est complexe. Il m’arrive encore de me planter. » Depuis qu’il s’est «neuroformé», sa communication a beaucoup évolué. « Quand je vois quelqu’un arriver en colère, je commence par lui dire de se poser et de se demander pourquoi il est en colère. Si vous comprenez l’émotion ressentie par votre interlocuteur, vous connaissez aussi son besoin. » Il a aussi appris à faire attention aux signes non verbaux. « En réunion, quand je vois quelqu’un froncer les sourcils, je lance la discussion avec lui de manière soft : “Tu as peut-être une remarque ? Une idée sur la façon de régler ce problème ?” »
Un article enrichissant proposé par Christine Regnier, à retrouver sur Capital avec Management.
Source : Capital avec Management
Liens : https://www.capital.fr/votre-carriere/dans-la-tete-des-managers-formes-aux-neurosciences-1337483
par admin | Avr 25, 2019 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Education, je dis ce que je veux, Neurosciences
Les neurosciences éclairent les déterminants de nos actions et la place qu’y joue notre vie mentale. En résultent divers modèles du sujet humain, qui ont chacun une répercussion sur les politiques de l’autonomie impulsées par les pouvoirs publics.
Des héros de Marvel au Programme des Nations Unies pour le développement, inspiré par la théorie des capabilities d’Amartya Sen, nos sociétés érigent en idéal un individu capable d’agir. Par-delà des interprétations politiques diverses, cet idéal met l’accent sur l’action volontaire et ses conditions de possibilité. Or, depuis une cinquantaine d’années, les neurosciences ont mis en évidence des corrélations entre des mécanismes cérébraux et la gamme des opérations mentales (cognitions, émotions, intentions), corrélations qui ébranlent ce qu’on croyait connaître des liens entre pensée et action. À partir des dimensions constituantes de l’action, on soutiendra ici que la vogue actuelle des neurosciences ne nourrit pas seulement l’idéal de l’individu agissant, comme on peut l’admettre en première instance avec Ehrenberg [1], mais le spécifie et le reconfigure fortement, au point de justifier une révision substantielle des conditions politiques et sociales de l’autonomie. Comment notre compréhension de l’action humaine est-elle modifiée par les avancées neuroscientifiques ? Quel espace pour un agir autonome cela produit-il ? Nos démocraties doivent prêter attention à ce qui mérite d’être interprété conjointement- aussi bien la compréhension des déterminismes cérébraux que celle de la causalité mentale dans le monde physique – si l’on tient aux libertés individuelles.
Quand le sujet de l’action et les politiques de l’autonomie rencontrent les neurosciences
La figure de l’individu libre et autonome est au cœur de nos sociétés [2], de nos institutions et de notre droit (protection des libertés individuelles, responsabilités pénales des actes dont on est l’auteur). Nos politiques publiques en sont imprégnées sur un large échiquier politique, qu’elles encouragent l’individu à déployer ce qu’il peut (version libérale méritocratique), l’y exhortent (recherche d’efficience capitaliste) ou encore instaurent des ressources pour permettre à chacun de s’accomplir en s’émancipant des déterminismes sociaux (investissement social dans l’enfance, politiques éducatives, sécurité sociale…). Tout à la fois héritier des valeurs de rationalité des Lumières et d’expression de soi du romantisme [3], cet individu autonome « se détermine comme cause de sa propre action en vertu de raisons dont on reconnaît la dimension normative » [4], il en tire d’ailleurs sa dignité ; et cherche à s’accomplir dans l’existence par des actes qui lui sont personnels.
Un extrait d’article proposé par Vanessa Wisnia-Weill, experte des politiques éducatives et sociales.
Source : Le Vie des Idées
-> https://laviedesidees.fr/Pouvoir-d-agir-et-neurosciences.html
par admin | Avr 18, 2019 | Collectif AmiFor, Digital, evenement, je dis ce que je veux, Web
Jeu vidéo « Assassin’s Creed Unity », reconstitutions historiques en 3D ou encore modélisations d’architectes numériques offrent une documentation désormais précieuse pour reconstruire le monument ravagé par les flammes.
Des pixels pour sauver des poutres. Après l’incendie qui a ravagé une partie de Notre-Dame de Paris lundi 15 avril, les futurs architectes de la reconstruction du monument gothique pourront s’appuyer sur un matériel inédit du temps où les premières pierres de la cathédrale furent posées : l’imagerie 3D et les reconstitutions virtuelles.
Certaines sont très connues du grand public. Beaucoup de joueurs de jeux vidéo se sont émus de voir flamber ce qui a été, pour eux, un terrain de jeu grandeur nature : en 2014, l’éditeur français Ubisoft avait en effet reconstitué de manière libre le Paris du XVIIIe siècle dans le jeu d’action Assassin’s Creed Unity, et avait fait de Notre-Dame le cœur vibrant de l’aventure. Plus de 10 millions de joueurs ont visité virtuellement la cathédrale, et même posé le pied sur cette toiture ravagée, sur cette flèche effondrée.
« Le rôle de la 3D, c’est de transmettre »
Si le jeu vidéo s’est naturellement invité dans les conversations du grand public, bien d’autres entreprises de reconstitution numérique de Notre-Dame existent déjà. Moins connues, plus précises, elles pourraient offrir un matériau de premier plan pour aider à reconstituer certaines parties détruites de Notre-Dame de Paris.
Un article William Audureau, à retrouver dans le journal Le Monde.
Source : Le Monde
Liens : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/04/16/notre-dame-de-paris-les-reconstitutions-en-3d-peuvent-aider-a-la-reconstruction_5451178_4408996.html