Comment lutter contre le stress, savoir détecter les éléments déclencheurs
Nous avons 4 types de gouvernance dans le cerveau :
1. Instinctive (l’hypothalamus assure les fonctions vitales réflexes – boire, dormir, copuler – et engendre le stress qui sauve par la fuite, la lutte ou l’inhibition)
2. Grégaire (qui détermine les positions de dominance ou de soumission pour trouver sa place dans un groupe)
3. Emotionnelle (qui emmagasine les connaissances, les découvertes, les savoirs, les compétences pour prendre des décisions dans ce qui est connu)
4. Adaptative (au niveau du cortex préfrontal, c’est la capacité à créer et à aborder l’inconnu)
2 modes mentaux complémentaires
1. Automatique : ce mode mental permet de résoudre le connu.
Le mode mental automatique est :
* Rigide (les décisions prises par milliers sont basées sur la routine et l’habitude) * Simplificateur (il fonctionne sur un mode binaire : bon/mauvais, blanc/noir)
* Nourri par l’expérience, la culture et l’image sociale
2. Adaptatif : ce mode mental permet d’essayer, de comprendre et d’apprendre, de s’ouvrir à la difficulté (cerveau pré frontal).
Le mode mental adaptatif est :
* Curieux
* Souple (il peut accepter des choses qui déroutent)
* Capable de prendre du recul
* Logique il est à la base du bon sens et de la construction d’une opinion personnelle)
Nous basculons tous les jours entre ces deux modes mentaux.
Les biais cognitifs
Nous avons tous des aversions (des choses qui provoquent des réactions “épidermiques”, disproportionnées ou inconscientes chez nous).
Devant une situation non maitrisée, nous ne pouvons pas réagir avec notre mode automatique. Le cortex pré frontal agit alors comme un poste de pilotage qui voit tout ce qui se passe : il nous renseigne sur nos erreurs. Quand nous restons accrochés à nos idées, le stress devient un signal d’alarme qui nous alerte sur nos besoins.
Stress = stresseur X stressabilité
Stresseur – chose ou personne sur laquelle on jette notre dévolu (le déclencheur)
Stressabilité – notre aversion, notre besoin insatisfait, notre résistance au changement
Pour cheminer vers une existence plus consciente et non violente, notre travail consiste surtout à travailler sur nos valeurs et nos besoins, en d’autres termes sur notre stressabilité. Quand on multiplie un stresseur par 0 (quand on n’est pas stressable), le niveau de stress est à 0 !
Ce travail engendre une possibilité de changer notre vision sur les choses : * voir le positif dans le négatif,
* raisonner en termes de valeurs et de besoins chez nous et chez les autres dans une situation donnée,
* savoir reconnaître les prémices du stress pour ne pas se laisser envahir par des émotions négatives (colère, irritabilité, exaspération) et adopter des stratégies de non violence (respiration, pleine conscience, communication non violente…),
* identifier nos biais cognitifs, nos croyances (dûs à l’éducation, à la culture, à nos intuitions fausses, à nos stratégies spontanées) et accepter de voir la situation d’un autre point de vue.
Le 2 juillet dernier, Oxford présentait à la presse sa nouvelle ligne de produits étudiant pour la rentrée scolaire ainsi que son application “scribzee®”, permettant une meilleure gestion et organisation des notes manuscrites et donc du travail individuel et collaboratif et des révisions. Une organisation à laquelle il faut penser dès le début de l’année si on veut être au top quand les examens et contrôles approchent !
Marie Christine Lefebvre,” Amifor®” et des journalistes invités par Oxford à Paris le 1 juillet lors de la présentation presse des produits Oxford pour la rentrée.
Notre centre de formation Amifor® a collaboré avec Oxford dans le cadre d’une approche neurologique de l’apprentissage. Comment l’étudiant apprend ? Les techniques et les outils sont-ils les mêmes pour tous ? Ou sont-ils différents en fonction des profils d’apprentissage ?
Amifor® a mis son expertise au service de cette recherche et le 2 juillet a animé un atelier avec les journalistes et influenceurs présents sur cette question. Un moment de partage
très convivial ou chacun a apprécié se remettre dans la peau de l’étudiant qu’il était pour passé un test que nous avions édité autour des intelligences multiples.
Les neurosciences éclairent les déterminants de nos actions et la place qu’y joue notre vie mentale. En résultent divers modèles du sujet humain, qui ont chacun une répercussion sur les politiques de l’autonomie impulsées par les pouvoirs publics.
Des héros de Marvel au Programme des Nations Unies pour le développement, inspiré par la théorie des capabilities d’Amartya Sen, nos sociétés érigent en idéal un individu capable d’agir. Par-delà des interprétations politiques diverses, cet idéal met l’accent sur l’action volontaire et ses conditions de possibilité. Or, depuis une cinquantaine d’années, les neurosciences ont mis en évidence des corrélations entre des mécanismes cérébraux et la gamme des opérations mentales (cognitions, émotions, intentions), corrélations qui ébranlent ce qu’on croyait connaître des liens entre pensée et action. À partir des dimensions constituantes de l’action, on soutiendra ici que la vogue actuelle des neurosciences ne nourrit pas seulement l’idéal de l’individu agissant, comme on peut l’admettre en première instance avec Ehrenberg [1], mais le spécifie et le reconfigure fortement, au point de justifier une révision substantielle des conditions politiques et sociales de l’autonomie. Comment notre compréhension de l’action humaine est-elle modifiée par les avancées neuroscientifiques ? Quel espace pour un agir autonome cela produit-il ? Nos démocraties doivent prêter attention à ce qui mérite d’être interprété conjointement- aussi bien la compréhension des déterminismes cérébraux que celle de la causalité mentale dans le monde physique – si l’on tient aux libertés individuelles.
Quand le sujet de l’action et les politiques de l’autonomie rencontrent les neurosciences
La figure de l’individu libre et autonome est au cœur de nos sociétés [2], de nos institutions et de notre droit (protection des libertés individuelles, responsabilités pénales des actes dont on est l’auteur). Nos politiques publiques en sont imprégnées sur un large échiquier politique, qu’elles encouragent l’individu à déployer ce qu’il peut (version libérale méritocratique), l’y exhortent (recherche d’efficience capitaliste) ou encore instaurent des ressources pour permettre à chacun de s’accomplir en s’émancipant des déterminismes sociaux (investissement social dans l’enfance, politiques éducatives, sécurité sociale…). Tout à la fois héritier des valeurs de rationalité des Lumières et d’expression de soi du romantisme [3], cet individu autonome « se détermine comme cause de sa propre action en vertu de raisons dont on reconnaît la dimension normative » [4], il en tire d’ailleurs sa dignité ; et cherche à s’accomplir dans l’existence par des actes qui lui sont personnels.
Un extrait d’article proposé par Vanessa Wisnia-Weill, experte des politiques éducatives et sociales.
Mémoriser une leçon ne vas pas de soi pour les plus jeunes enfants. Mais les parents peuvent y aider avec un peu d’astuce et d’imagination.
IL EXISTE plusieurs mémoires. En apprenant, nous utilisons les unes ou les autres et toujours de façon complémentaire. Pour la mémoire, comme pour le reste, il faut respecter le rythme de développement de l’enfant et adapter la stratégie d’apprentissage pour l’accompagner au mieux.
La mémoire à court terme :
Appelée aussi mémoire de travail, elle ne retient que de petites quantités d’informations en un temps court. Cette mémoire est très utilisée au cours des apprentissages, pour comprendre une consigne et la maintenir en mémoire le temps de faire un exercice. Comme elle dépend de l’attention, elle est sensible aux interférences comme le manque de sommeil, des pensées qui nous préoccupent, le stress… Elle se développe lentement jusqu’à la fin de l’adolescence.
La mémoire à long terme :
La mémoire des habitudes (mémoire procédurale). Elle est automatique et liée à l’action. Elle nous permet, grâce à des automatismes, de faire du vélo, résoudre une équation, lire …
La mémoire perceptive. C’est une mémoire qui permet d’améliorer le traitement d’une information déjà rencontrée et cela de façon automatique. Grace à elle, nous pouvons faire un trajet familier en voiture tout en discutant.
La mémoire des connaissances (mémoire sémantique). Nous y conservons l’ensemble de nos savoirs sur le monde et sur soi. Je connais le prénom de mes grands-parents et des détails de leur vie, et je sais également que Paris est la capitale de la France.
La mémoire des souvenirs (mémoire épisodique). Elle stocke des souvenirs d’événements précis, associés à des émotions, des perceptions, qui surgissent lorsque le souvenir est sollicité. C’est par la répétition de cette mémorisation que l’élève apprend. Avec la répétition, le contexte (ou et quand je l’ai appris ? Qui me l’a dit?…) va s’effacer pour ne conserver que la connaissance. Cette mémoire se développe progressivement au cours de l’enfance pour ne fonctionner véritablement que vers 4-5 ans.
Les trois phases de la mémorisation. Pour toutes ces mémoires, trois étapes sont nécessaires pour retenir une information :
L’encodage : moment ou l’on entend l’information, ou on la comprend, ou l’on fait des liens avec d’autres infos déjà stockées. Il est possible d’y associer des images mentales Multi-sensorielles (sons, images, dessins, ect..)
Le stockage ou la consolidation : étape pendant laquelle on maintient l’information dans la mémoire. De quelques secondes pour la mémoire de travail à des années pour la mémoire à long terme.
La récupération : c’est l’étape de rappel de l’information qui peut se faire via la reformulation (sur une feuille blanche ou à l’oral), un quiz, ect. Chaque étape de rappel constitue de nouveau une étape d’encodage, qui sera suivie d’une phase de récupération, et ainsi de suite. Ce qui explique pourquoi la répétition est aussi importante dans la consolidation de la mémoire.
Ces différentes formes de mémoire se retrouve dans le travail du centre Amifor.
Cet article fort intéressant, de Claire Alméras, est à retrouver dans le magasine “Famille & éducation” n°526 – Mars Avril 2019. (pages 36-37)
Source : Famille & éducation n°526 – Mars Avril 2019. -> https://www.apel.fr/
Problèmes d’attention, stress, troubles du sommeil… L’école St Dominique à Bourges s’est lancée dans les neurosciences depuis quelques années. Comment les neurosciences peuvent-elles être au service de l’enseignement ?
Éléments de réponse avec trois professeurs : Axelle Larue, Valérie Milleliri et Xavier Allegre.
Un vrai problème d’orthographe existe au sein des entreprises. l’orthographie perd ses lettres de noblesse auprès de nos élèves. Il arrive même à certains enseignants “de fauter”
Voici pour vous quelques petites applications pour vous améliorer tout en s’amusant…
Orthofolie
Orthofolie est une application où il faut écrire un maximum de mots qui sont dictés sans faire d’erreur. Moins on fait d’erreurs, plus vite tu vas monter dans les différents niveaux et améliorer ton score.
Télécharger Orthofolie pour iPhone et iPad, ou Android Fautes de Français
Fautes de Français est une application très complète pour améliorer non seulement son orthographe mais aussi la grammaire et la conjugaison.
Télécharger Fautes de Français pour iPhone et iPad Projet Voltaire
Projet Voltaire est devenue une application de référence pour se remettre à niveau. Elle propose des niveaux classés dans un ordre croissant de difficulté. Chaque niveau permet de se tester et de s’entraîner sur 14 difficultés. On peut à tout moment voir ta courbe de progression en cliquant sur « Statistiques ».
Télécharger Projet Voltaire pour iPhone et iPad, Android et Windows Phone Améliorez votre français!
Améliorer votre francais! est une application qui dispose de 475 questions et de leçons théoriques simples pour réviser avant de te lancer dans le quiz. Un système de scores mesure les progrès. La partie théorique de Améliorez votre français! est tirée du livre 209 leçons de base pour bien écrire de Jacques Beauchemin.
Télécharger Améliorer votre francais! pour iPhone et iPad, ou Android La Conjugaison
Avec l’application La Conjugaison par Le Nouvel Observateur, consultez gratuitement toutes les conjugaisons de plus de 9 000 verbes français.
Télécharger la Conjugaison pour iPhone et iPad, ou Android
Bescherelle – La Conjugaison
Bescherelle reste la référence absolue pour revoir la conjugaison des verbes. Cette application permet d’accéder à près de 10 000 tableaux de conjugaison, qui peuvent s’afficher, au choix, en orthographe traditionnelle ou en orthographe rectifiée.
Télécharger Bescherelle – La Conjugaison pour iPhone et iPad, ou Android Le Conjugueur
Le Conjugueur est une application simple et complète en même temps pour ne plus se tromper dans les terminaisons. Particularité intéressante, elle permet de conjuguer tous les verbes français de manière autonome sans connexion Internet.
Télécharger Le Conjugueur pour Android, Windows Phone ou iPhone et iPad
Il existe une technique en créativité qui se nomme : le positif du négatif. Pourquoi ? Parce que l’être humain, systématiquement, perçoit plus facilement tous les aspects négatifs d’une situation ou d’une question que ces aspects positifs.
Le positif du négatif : trouver des solutions en évoquant d’abord le côté négatif
Comment alors sur une question donnée, trouver des solutions, ou des commencements de solutions après avoir décrit la dite situation de façon négative ?
En reprenant chaque élément négatif et soit en le positivant, soit en « jouant » sur l’élément négatif pour le rendre positif.
Je suis bloquée dans un bouchon ?
Comment tourner cette situation pour qu’elle devienne positive ?
Je perds du temps = je gagne du temps
Et donc :
Faire réviser une leçon aux enfants assis derrière,
Ecouter un post cast d’une émission radio,
Reprendre la liste de Noel et les cadeaux à faire.
Repenser mentalement chaque partie de son corps pour gagner de l’énergie
Cette approche : positiver les aspects négatifs d’un contexte est également appelé : tirer leçon de l’échec ou d’une crise vécue !
Tentons un contexte stressant :
Avant de passer un examen oral peut-on faire visualiser à nos enfants ou élèves , pourquoi l’oral peut échouer :
Il n’y a pas d’électricité pour brancher mon ordinateur
La chaise sur laquelle je dois m’asseoir est cassée.
Le jury est sourd
Il fait froid dans la pièce
Il n’y a pas d’éclairage
J’ai oublié mes notes
Je suis aphone
Je stress et suis bloqué
J’ai oublié mes lunettes
Je ne connais pas le sujet tiré au sort
Allez prêtez vous au jeu avec vos étudiants ou vos enfants ? Quelle solution envisager pour chaque situation négative ? Commençons : le jury est sourd. = Je parle clairement, j’articule. Je ne parle pas en baissant la tête. (il doit lire sur mes lèvres…) A vous de poursuivre…
MC LEFEBVRE
Pour suivre une formation sur les jeux de créativité et d’apprentissage : https://www.amifor.fr
Et si un humain tenant un outil était capable de percevoir tactilement son environnement non pas uniquement avec l’extrémité de l’outil mais avec l’intégralité de ce dernier ? C’est ce que montre une étude de chercheurs de l’Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm/Université Jean Monnet Saint-Etienne/Université Claude Bernard Lyon 1/CNRS) qui met en évidence la capacité du cerveau humain à intégrer un outil comme un véritable organe des sens. Ces travaux, parus dans Nature, posent la question d’un nouveau paradigme concernant le sens du toucher, de son interprétation dans le développement de l’utilisation des outils par l’homme et dans ses applications médicales, notamment en prothétique.
Le sens du toucher intervient de façon capitale dans le contrôle qu’un individu a de ses mains et par extension des outils à travers lesquels le toucher lui permet de percevoir son environnement.
En formation avec un groupe d’enseignants de collège, ce mercredi nous travaillons sur les groupes de compétences et la nécessité d’« individualiser » l’accompagnement de l’élève.
Discussion à bâtons rompus : « Jusqu’où doit on aller dans cette logique. Individualiser l’accompagnement est ce également individualiser la posture, l’attitude de l’élève ? Quelles limites met- on , comment et quand les met-on ? Les règles qui permettent de gérer un groupe et un groupe d’apprendre à vivre ensemble sont également essentielles, non ?”
L’intégration à un collectif est aussi un moyen de motivation et d’entraînement.
Un questionnement que je prends en compte. Personnaliser les parcours, différencier les pédagogies, oui mais réguler le groupe, poser des règles, permettre l’insertion dans le groupe est également primordial. Comment réguler ?