par admin | Déc 13, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, créativité, Neurosciences
Il existe une technique en créativité qui se nomme : le positif du négatif. Pourquoi ? Parce que l’être humain, systématiquement, perçoit plus facilement tous les aspects négatifs d’une situation ou d’une question que ces aspects positifs.

Le positif du négatif : trouver des solutions en évoquant d’abord le côté négatif
Comment alors sur une question donnée, trouver des solutions, ou des commencements de solutions après avoir décrit la dite situation de façon négative ?
En reprenant chaque élément négatif et soit en le positivant, soit en « jouant » sur l’élément négatif pour le rendre positif.
Je suis bloquée dans un bouchon ?
Comment tourner cette situation pour qu’elle devienne positive ?
Je perds du temps = je gagne du temps
Et donc :
- Faire réviser une leçon aux enfants assis derrière,
- Ecouter un post cast d’une émission radio,
- Reprendre la liste de Noel et les cadeaux à faire.
- Repenser mentalement chaque partie de son corps pour gagner de l’énergie
Cette approche : positiver les aspects négatifs d’un contexte est également appelé : tirer leçon de l’échec ou d’une crise vécue !
Tentons un contexte stressant :
Avant de passer un examen oral peut-on faire visualiser à nos enfants ou élèves , pourquoi l’oral peut échouer :
- Il n’y a pas d’électricité pour brancher mon ordinateur
- La chaise sur laquelle je dois m’asseoir est cassée.
- Le jury est sourd
- Il fait froid dans la pièce
- Il n’y a pas d’éclairage
- J’ai oublié mes notes
- Je suis aphone
- Je stress et suis bloqué
- J’ai oublié mes lunettes
- Je ne connais pas le sujet tiré au sort
Allez prêtez vous au jeu avec vos étudiants ou vos enfants ?
Quelle solution envisager pour chaque situation négative ?
Commençons : le jury est sourd.
= Je parle clairement, j’articule. Je ne parle pas en baissant la tête. (il doit lire sur mes lèvres…)
A vous de poursuivre…
MC LEFEBVRE
Pour suivre une formation sur les jeux de créativité et d’apprentissage : https://www.amifor.fr
par admin | Oct 16, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Neurosciences
Et si un humain tenant un outil était capable de percevoir tactilement son environnement non pas uniquement avec l’extrémité de l’outil mais avec l’intégralité de ce dernier ? C’est ce que montre une étude de chercheurs de l’Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm/Université Jean Monnet Saint-Etienne/Université Claude Bernard Lyon 1/CNRS) qui met en évidence la capacité du cerveau humain à intégrer un outil comme un véritable organe des sens. Ces travaux, parus dans Nature, posent la question d’un nouveau paradigme concernant le sens du toucher, de son interprétation dans le développement de l’utilisation des outils par l’homme et dans ses applications médicales, notamment en prothétique.
Le sens du toucher intervient de façon capitale dans le contrôle qu’un individu a de ses mains et par extension des outils à travers lesquels le toucher lui permet de percevoir son environnement.
Lire cet article :
https://presse.inserm.fr/les-outils-des-organes-des-sens-a-part-entiere/32709/
par admin | Oct 4, 2018 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Enseignement, Evaluation, Pédagogie inversée, projet d'etablissement
En formation avec un groupe d’enseignants de collège, ce mercredi nous travaillons sur les groupes de compétences et la nécessité d’« individualiser »
l’accompagnement de l’élève.
Discussion à bâtons rompus : « Jusqu’où doit on aller dans cette logique. Individualiser l’accompagnement est ce également individualiser la posture, l’attitude de l’élève ? Quelles limites met- on , comment et quand les met-on ? Les règles qui permettent de gérer un groupe et un groupe d’apprendre à vivre ensemble sont également essentielles, non ? »
L’intégration à un collectif est aussi un moyen de motivation et d’entraînement.
Un questionnement que je prends en compte. Personnaliser les parcours, différencier les pédagogies, oui mais réguler le groupe, poser des règles, permettre l’insertion dans le groupe est également primordial. Comment réguler ?
MC Lefebvre
par admin | Sep 20, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Education, Enseignement
On en a pas fini de pointer du doigt les différences entre garçons et filles et si au bout du compte c’était pour la bonne cause ?

Fille et garcon : des cerveaux différents ? Et alors ?
Une récente étude sur le décrochage scolaire met en évidence que les filles décrochent moins que les garçons en cours de cycle collège.
Une autre étude issue de la Revue Cerveau et Psycho (publiée par Sébastien Bohler le 15/11/2010) tente de prouver que le cerveau des filles à l’adolescence se développe différemment de celui des garçons. La maturité pour les filles, la turbulence pour les garçons.
Cette maturité qui rend plus persévérantes les filles leur permet-elle d’éviter les comportements à risque (risquer de quitter le système scolaire : pour quel horizon ? )
Ainsi « Si les garçons adoptent plus de comportements à risque que les filles à l’adolescence, c’est que les parties du cerveau contrôlant la maîtrise des émotions et des impulsions se développent moins. »
(Cerveau et Psycho/ Hartwig Hanser 01/03/2004) :
De même, il semblerait qu’il y est bien des différences « génétiques » entre les comportements féminins et masculins. La maturité chez l’adolescence n’empêche pas un manque de confiance en elle plus prononcée surtout dans des classes mixtes.
Pour la même raison, l’école mixte n’a pas conduit à aucune harmonisation des intérêts des élèves ni des chances professionnelles. Plusieurs études ont révélé que les élèves des classes mixtes manifestent des préférences plus marquées pour les activités de leur sexe : les garçons choisissent plus souvent les mathématiques et les sciences de la vie et de la Terre, les filles plus volontiers les langues et les disciplines artistiques. Dans les écoles et dans les universités non mixtes, les filles développent une plus grande confiance en leurs capacités, précisément dans le domaine scientifique, et elles briguent plus volontiers, ultérieurement, des postes de direction.
MCL.
par admin | Sep 16, 2018 | Apprentissage, Education, Enseignement, Ressources numériques
Un projet numérique collaboratif en faveur des enfants dyspraxiques
Dyspraxiatheca est une banque de données européenne gratuite qui propose sur une seule plateforme une palette d’outils et de ressources à destination des enfants dyspraxiques de 6 à 15 ans.
La plateforme Dyspraxiatheca a été conçue par 6 partenaires parmi lesquels l’Apprimerie, éditeur et concepteur de livres numériques interactifs, Edulog qui est spécialisé dans la création de plates-formes collaboratives et d’outils Internet pour les écoles et les établissements d’enseignement, Logospycom, une entreprise spécialisée dans la prise en charge des enfants atteints de dyspraxie et de dysphasie, la Fondation Franchetti-Hallgarten, Municipio de Lusada, et, la Direction de l’éducation secondaire de la préfecture de Karditsa.
Que trouver dans Dyspraxiatheca ?
Dyspraxiatheca est déjà assez riche, les parents, enseignants ou bibliothécaires qui s’y rendent peuvent trouver de nombreuses ressources réparties en différents thèmes.
Des leçons, adaptées aux enfants concernés selon les tranches d’âge, des fiches pédagogiques.
On trouve aussi des exercices interactifs clef en mains (lecture, écriture, géométrie, …) et des livres numériques conçus pour rendre la lecture efficace et adaptée notamment aux Dys.
L’idéal est de se rendre sur cette plateforme, de consulter les ressources, de collaborer et pourquoi pas d’assister au symposium. Le site est disponible en plusieurs langues dont le français.

A propos de la dyspraxie
La dyspraxie est un trouble qui affecte le contrôle du mouvement chez les enfants.
Elle entraîne des problèmes de coordination qui rendent difficile les apprentissages principaux comme la graphie, la lecture, les mathématiques et l’organisation.
La dyspraxie touche environ 6% de la population européenne.
par admin | Sep 13, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Education, Neurosciences
Et voilà, je me lève ce matin pour aller donner mes cours et il fait nuit. Il est 7H10 du matin et le soleil n’a pas pointé son nez ! Les rythmes activité/repos, sommeil/éveil sont au cœur des préoccupations de notre société. Doit-on une fois pour toute vivre 2 heures en décalage du soleil ? Ou pas ? Quand se coucher pour que le sommeil soit plus réparateur ? De bonne heure le soir ? Dormir plus le matin ? Quand remplir cette obligation pour pouvoir être en forme dans la journée ? Parce que l’on pense sans doute qu’on ne fait rien la nuit, que rêver ?
Notre temps de sommeil diminue régulièrement. En 50 ans, les Français ont perdu une heure de sommeil par jour. Un actif dort désormais moins de 7 heures par nuit, selon les enquêtes les plus récentes.
Le phénomène touche aussi les enfants et les adolescents. Il n’est pas rare de voir des jeunes dormir profondément pendant les cours. Sans en arriver là, ils sont nombreux à manquer de sommeil : « à 15 ans, 25 % des adolescents dorment moins de sept heures par nuit. Or ils devraient en moyenne dormir neuf heures trente pour être en forme« , lit-on sur le site de l’inpes (institut national de prévention et d’éducation pour la santé).
Alors Oui, la nuit « on rêve certes », mais on fait bien plus également et c’est ce que réaffirme Stanislas Debaene dans sa dernière publication : Apprendre, Les talents du cerveau, le défi des machines aux éditions Odile Jacob
Oui on rêve certes, mais on fait bien plus également et c’est ce que réaffirme Stanislas Debaene dans sa dernière publication : « Les talents du cerveau ».
Dans cet ouvrage il s’adresse aux parents, aux familles : « Laissons les enfants dormir. » Car le sommeil, justifie-t-il, est « un ingrédient essentiel de notre algorithme d’apprentissage ». L’imagerie cérébrale montre ainsi que les circuits sollicités durant la journée se mettent à fonctionner de nouveau la nuit.
En clair, dormir longuement et profondément permet de « consolider » et de « réactiver » ce que nous avons appris la veille. Une bonne raison de mettre nos enfants au lit plus tôt et d’inverser de la sorte une tendance qui semble s’être solidement installée depuis plusieurs décennies avec les changements de rythme dans la semaine et la multiplication d’écrans toujours plus chronophages.
MC Lefebvre.Amifor®
par admin | Sep 13, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Education, Enseignement, Neurosciences, Pédagogie inversée
Dans un interview donné au journal Libération, le chercheur Stanislas Debaene revient sur son nouveau livre qui décrypte les mécanismes qui permettent au cerveau d’apprendre. Et propose des méthodes pour optimiser ces processus, notamment à l’école.
Chez Amifor® nous avons noté un passage intéressant et nous vous incitons à aller lire sur le site de Libération, l’intégral de cet article.
(Question du journaliste (Erwan Cario )
« Mais la méthode «syllabique», de correspondance graphème – phonème, que vous défendez, est déjà appliquée partout. Aider les enfants à apprendre, c’est un objectif partagé… »
SD : Il y a sans doute une méconnaissance. Dans les deux sens, peut-être. Je ne pense d’ailleurs pas que les enseignants aient besoin de connaître chaque détail des localisations dans le cerveau des enfants. Ça n’a pas d’intérêt. Ce qui compte, c’est le style de traitement de l’information. Les connaissances que l’enfant apprend avant même d’être allé à l’école, et la manière dont il va les développer. Les enseignants ne doivent pas en avoir peur, ce n’est pas du tout réductionniste, c’est simplement regarder les choses en face. L’ensemble de notre personne est aussi une extraordinaire machine biologique, c’est ce que nous sommes.
Retrouvez cet article sur le site de Libération :
http://www.liberation.fr/debats/2018/09/06/stanislas-dehaene-l-apprentissage-est-ce-qui-caracterise-notre-espece_1677009
par admin | Juin 27, 2018 | Apprentissage, Enseignement, Jeux d'apprentissage, Pédagogie inversée
Aujourd’hui, un article un peu spécial sur Amifor. La troisième édition du Congrès de la Classe Inversée aura lieu du 29 juin au 1er juillet 2018. Pour cette occasion, le magazine de l’éducation « VousNousIls » a interviewé Héloïse Dufour, Présidente d’Inversons la Classe. Amifor a le plaisir de vous faire partager cette interview.

Le troisième CLIC s’intitule “changer de posture”…
Il s’agit d’un changement de posture de l’enseignant, qui va être davantage dans le côte-à-côte vis-à-vis des élèves que dans le face à face, et qui va les accompagner. Son rôle n’est pas de transmettre le savoir, mais de construire les conditions pour que les élèves s’approprient les connaissances et les compétences.
Du côté des élèves, la classe inversée permet de les rendre acteurs, voire producteurs ou concepteurs de leur propre apprentissage – et pas simplement récepteurs.
Il y a une réelle demande des enseignants, qui souhaitent se lancer, de conseils sur ce qu’il est possible de mettre en place, comment… Ils peuvent avoir peur face aux pratiques souvent très poussées des profs inverseurs, et ils ont besoin d’être accompagnés, pour une mise en place progressive.
Une conférence du CLIC 2018 concerne la formation des enseignants à la classe inversée… est-ce nécessaire de nos jours ?
En outre, une vraie formation s’impose face à la vision très caricaturale de la classe inversée, encore trop véhiculée, afin de bien faire comprendre aux enseignants qu’il ne s’agit ni d’un protocole, ni d’une recette à suivre à la lettre, mais d’un ensemble de pratiques réflexives – d’une réflexion pédagogique plus large, sur comment intégrer des outils pédagogiques pour mieux différencier son apprentissage, et faire en sorte que les élèves apprennent mieux. La capsule n’est que le haut de l’iceberg !
Dans ce sens, le CLIC et la semaine de la classe inversée (CLISE), mais aussi l’existence de collectifs enseignants sur Internet, favorisent les partages entre profs, afin de permettre une horizontalisation des échanges, que l’institution a encore du mal à faire.
A suivre.
par admin | Juin 20, 2018 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Education, Enseignement, Formation, Hétérogénéité des élèves, Jeux d'apprentissage, Pédagogie inversée
Aujourd’hui, un article un peu spécial sur Amifor. La troisième édition du Congrès de la Classe Inversée aura lieu du 29 juin au 1er juillet 2018. Pour cette occasion, le magazine de l’éducation « VousNousIls » a interviewé Héloïse Dufour, Présidente d’Inversons la Classe. Amifor a le plaisir de vous faire partager cette interview.

La classe inversée est-elle mieux connue qu’à ses débuts en France, il y a 4 ou 5 ans ?
Le terme est connu et fait partie du paysage pédagogique. Il existe aujourd’hui une vraie communauté d’enseignants, qui partage assidûment ses pratiques, sur Twitter et lors de nos événements. Le succès du CLIC, qui devrait réunir cette année entre 500 et 600 participants, en témoigne.
En revanche, les pratiques que recouvre le terme “classe inversée” n’est pas encore assez connu. On a l’impression que pour beaucoup, la classe inversée reste cette caricature du cours à la maison et des devoirs en classe… Alors que dès le premier Congrès, il était clair pour ceux qui la pratiquaient, que la classe inversée était quelque chose de beaucoup plus vaste – avec une diversité de pratiques (utilisation des capsules comme une mise en bouche, conception du cours par les élèves, tâches complexes, plans de travail différenciés, travaux de groupes…) et l’idée centrale de repenser la posture de l’enseignant et celle de l’élève dans l’apprentissage.
Dès 2015, il y avait des questionnements larges sur l’évaluation, des pratiques de travail en groupe, et l’on sortait de la réduction de la classe inversée à des questionnaires, des vidéos et des activités en classe. Les enseignants suivent souvent le même cheminement : ils entrent dans des pratiques de classe inversée relativement simples, avant de transformer toute leur séquence pédagogique quelques années plus tard, vers des pratiques plus élaborées.
A suivre.