Le pari de l’innovation pédagogique

Le pari de l’innovation pédagogique

Il y a quelques jours, avait lieu la Conférence ministérielle européenne pour l’enseignement supérieur. Étaient réunis 47 ministres de l’enseignement supérieur dans le but de promouvoir les pratiques pédagogiques innovantes d’enseignement et développer l’inclusion de nouveaux publics.

Vingt ans après l’adoption de la déclaration de la Sorbonne, en 1998, les ministres de l’enseignement supérieur se sont réunis pour redynamiser et repolitiser le processus de Boulogne. Les deux thèmes forts qui sont ressortis de cette conférence sont le “New learning” et le “teaching and inclusiveness”. La pédagogie dans le supérieur est revenue comme un leitmotiv et c’est très nouveau”, décrypte Simone Bonnafous. Les ministres de l’enseignement supérieurs se sont donc engagés à encourager les innovations pédagogiques.

L’enjeu est maintenant de s’adapter à la diversité des publics. Les étudiants comme les autres apprenants (salariés, etc). Les participants à cette conférence ont notamment souligné l’importance du numérique dans ces nouvelles méthodes d’éducation. Ils demandent donc aux établissements de préparer leurs étudiants et d’encourager leurs enseignants à agir de façon créative dans un environnement digitalisé. Ils plaident aussi pour un meilleur usage de l’enseignement en ligne.

Mieux utiliser sa mémoire visuelle – Partie 1

Mieux utiliser sa mémoire visuelle – Partie 1

Après nos petites astuces de révisions pour le bac, Amifor a décidé de vous faire partager d’autres techniques de mémorisation. Comme vous l’avez sûrement déjà constaté, les images aident à se souvenir mais aussi à comprendre et à retrouver les connaissances. Comment mettre à profit notre mémoire visuelle pour réviser ? Chaque semaine, retrouvez une astuce sur le blog Amifor !

Au cas où vous l’ignoreriez, la mémoire visuelle sollicitent divers réseaux de neurones dans le cerveau : la reconnaissance des formes, des couleurs, des visages, des sensations… Notre société la sollicite tous les jours avec les médias, les réseaux sociaux… Les objets du quotidien habituent nos yeux aux images, aux pictogrammes colorés, aux lignes fluides et mobiles.

Technique 1 : La carte mentale

Si vous êtes un lecteur assidu du notre blog, vous savez pertinemment que la carte mentale (ou le mind-mapping) fait partie de nos méthodes favorites. Elle consiste à résumer un sujet (cours, chapitre, recherches, etc) sous la forme d’un schéma à plusieurs branches et sous-branches.

Pour les débutants, c’est très simple. Il vous suffit de vous armer d’une grande feuille blanche et d’un stylo. Vous écrivez votre sujet de départ au centre de la feuille, dans une grosse bulle. Puis vous disposez autour les différentes facettes du sujet dans d’autres bulles reliées à la première par des branches ou des flèches. Les détails, les sous-parties ou les exemples font de nouvelles petites bulles autour des sous-bulles.

Pour ceux qui seraient plus à l’aise sur un clavier, il existe des logiciels spécialement dédiés à cette technique : Framindmap ou Xmind pour ne citer qu’eux.

L’intérêt premier de la carte mentale est de mieux faire percevoir les liens entre les parties d’un sujet, plutôt que de les chercher dans un texte linéaire. Cela aide à organiser ses connaissances, à les clarifier, et donc à mieux comprendre et à mieux retenir. Une carte mentale évoque d’ailleurs la façon dont les idées se forment dans notre cerveau via les neurones reliés entre eux par ces fines branches que sont les synapses.

Rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle astuce !

Comment mémoriser ses cours facilement ? – 2ème partie

Comment mémoriser ses cours facilement ? – 2ème partie

A l’approche du bac, il est important de se rappeler quelques techniques de mémorisation pour faciliter les révisions. Le centre de formation Amifor a décidé de vous faire partager quelques unes des techniques utilisées par un étudiant blogueur en fac d’histoire.

En plus de la technique des associations, il existe aussi d’autres astuces de mémorisation qui la reprennent ou viennent la compléter. Le point commun de ces différentes astuces est de toujours jouer avec la gymnastique de la mémoire.

Voici par exemple la technique de acronymes :

L’exemple le plus connu est celui des trois philosophes. Connaissez-vous le nom des trois plus grands philosophes grecs de l’Antiquité ? Et leur ordre chronologique ? Pour vous en souvenir, pensez à la SPA. La Société Protectrice des Animaux va vous aider à garder en mémoire les noms et l’ordre chronologique de Socrate, Platon et Aristote (dont les initiales forment ce sigle).

Néanmoins, il faut aussi garder à l’esprit que toutes ces techniques et astuces ne sont utiles que si vous suivez quelques règles de vie primordiales. Des règles qui peuvent vous permettre d’améliorer vos capacités de mémorisation. La plus importante de toutes étant de conserver une bonne hygiène de vie (au moins pendant vos examens).

Prenez également l’habitude d’utiliser la méthode des répétitions espacées. Les psychologues se sont rendus compte qu’il était bien plus efficace de réviser peu mais plusieurs fois, plutôt qu’énormément mais la veille de l’examen. Ils ont même trouvé la manière optimale pour planifier les séances de révisions, pour que vous reteniez le plus possible vos cours avant de devoir les réviser de nouveau.

A suivre…

 

Comment mémoriser ses cours facilement ? – 1ère partie

Comment mémoriser ses cours facilement ? – 1ère partie

A l’approche du bac, il est important de se rappeler quelques techniques de mémorisation pour faciliter les révisions. Le centre de formation Amifor a décidé de vous faire partager quelques unes des techniques utilisées par un étudiant blogueur en fac d’histoire.

Avant toute chose, il est nécessaire de comprendre comment fonctionne la mémoire :

  • Le cerveau retient s’il peut faire des liens

Il va juger de l’importance d’une information s’il la revoit souvent et qu’il la relie à un souvenir que vous possédez déjà. C’est le problème des cours trop théoriques. Si vous ne pouvez pas rattacher ce que vous apprenez à une réalité concrète, votre cerveau aura des difficultés à mémoriser ces informations.

  • Le cerveau retient mieux ce qui est fort en émotion

Il juge que les informations chargées en émotions sont importantes. C’est pour cela que l’on se souvient plus facilement du dernier épisode de notre série télé plutôt que de notre cours de mathématiques. De plus, l’émotion permet au cerveau de conserver plus durablement les souvenirs.

La technique des associations reprend donc les deux points ci-dessus.

Mémorisez une donnée dite “froide” en l’associant à une autre chargée en émotion.  Par exemple, essayez de créer une association entre le verbe anglais “jeopardize” et sa signification française “mettre en danger”.

Si vous manquez d’inventivité, voici une association possible : imaginez une personne qui visite un zoo et qui est presque tombée dans la cage des léopards (l’orthographe ressemble à jeopardize), ce qui la met en danger. Vous avez compris ?

Vous venez d’apprendre les bases de la technique des associations, qui est redoutablement efficace pour mémoriser du vocabulaire étranger… Et toutes sortes de données.

A suivre…

 

 

Comment aider les enfants à faire leurs devoirs ?

Comment aider les enfants à faire leurs devoirs ?

Les devoirs, c’es toujours un moment compliqué pour les enfants mais aussi pour les parents et les grands-parents. On souhaite s’impliquer mais on ne veut pas non plus faire le travail à sa place. L’enfant a besoin d’être entouré sans forcément être assisté. Alors comment faire la différence entre les deux ?

Pour tenter d’adopter la meilleure approche, il faut d’abord suivre plusieurs règles :

  • Déterminer quels sont les meilleurs moments et les endroits pour qu’il fasse ses devoirs.
  • Rester à son écoute afin qu’il puisse travailler dans les meilleures conditions possibles.
  • Des conditions qui très souvent lui sont propres.
  • Vous ne supportez pas de travailler dans le bruit, lui ne réussit à avancer qu’avec un fond de musique…!
  • Vous avez besoin d’être seul pour vous concentrer ? Il n’arrive à travailler que dans la cuisine !
  • Autant de critères importants pour qu’il soit dans son élément.
  • De même, s’il préfère faire ses devoirs avant de goûter afin de profiter du début de soirée ou s’il préfère, au contraire, faire une pause avant de commencer, ne l’en empêchez pas.

On retrouve la plupart de ses conseils dans la méthode Défi 9, mise au point par Anne-Marie Gaignart, formatrice depuis vingt ans. Auteure à succès, cette dernière à écrit des méthodes révolutionnaires pour aider les enfants à réussir et à reprendre confiance en eux grâce à ces outils pédagogiques qui ont fait leurs preuves auprès de milliers d’enfants et d’adultes.

Vous pouvez retrouver et suivre l’histoire d’Hugo, le personnage qu’elle a elle-même crée sur le lien suivant : http://hugo.lerobert.com/

La classe inversée, une piste pour la pédagogie du futur

La classe inversée, une piste pour la pédagogie du futur

Amifor vous en parlez déjà il y a quelques semaines, savoir calculer et mémoriser ne suffit plus. L’heure est à la classe inversée, dernière-née des méthodes de pédagogie active.

Nos enfants ont changé et leur éducation aussi. Au rayon des nouvelles méthodes d’enseignement, on retrouve la technique de la classe inversée : l’élève prépare la leçon chez lui grâce à des vidéos et libère du temps du classe pour aborder des exercices plus difficiles. Selon Héloïse Dufour, présidente de l’association “Inversons la Classe”, environ 1 million d’élèves en France seraient déjà concernés.

Celle-ci explique que “ l’enjeu de la classe inversée est de laisser faire en autonomie les choses les plus simples, comme suivre une partie du cours, et de mener en classe avec l’enseignant les activités les plus complexes.

Le bilan semble être positif pour les enseignants comme pour les élèves. Ces derniers semblent plus autonomes, capables de se mettre au travail seuls et d’organiser un groupe. Le rapport à l’échec n’est d’ailleurs plus le même. Les classes sont plus soudées avec un climat d’entraide et de coopération, selon les professeurs.

Néanmoins, la méthode a aussi ses détracteurs. Ces derniers estiment qu’une méthode unique ne pourra pas résoudre les problèmes et que la vraie solution se trouve dans l’investissement dans la formation des enseignants. D’autres pensent qu’elle se trouve dans le travail par pairs du corps enseignant. De plus, tous les élèves ne sont pas armés et équipés de la même façon face à la montée du numérique. Ce qui peut créer des inégalités dans les classes.

Que ce soit à l’université, au lycée ou même au collège, la classe inversée semble représenter l’un des nouveaux germes de pédagogies innovantes. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Photo : classeinversee.com

Le #OuiOuiGate, un contrôle pas comme les autres

Le #OuiOuiGate, un contrôle pas comme les autres

Aux grands maux les grands moyens ! Déçu et agacé par le manque de rigueur de ses élèves de 5ème, un professeur leur a concocté une évaluation un peu particulière.

Les élèves en question avaient normalement pour devoir de lire le roman “Les royaumes du nord” de Philip Pullman et d’en écrire une fiche de lecture. C’est parce que seulement trois d’entre eux ont fait le travail que le professeur a pris la décision de de leur infliger une petite vengeance. Il leur a préparé une interrogation écrite sur “Oui-Oui” avec des questions dignes d’un niveau CE1 pour les tourner en dérision. Son initiative a fait tellement parler d’elle que le hashtag #OuiOuiGate a fait son apparition sur les réseaux sociaux.

Composé de dix questions sur un court extrait de “Oui-Oui à la ferme”, le test permettait aux élèves de répondre soit par “Oui-Oui” soit par “oui”. S’en suivait six questions sur la couverture du livre pour enfants.

Ce contrôle humoristique avait pour seul but de se moquer gentiment des élèves qui n’avait pas fait le travail demandé par le professeur. Néanmoins, l’affaire a dépassé les murs de la classe quand le web s’en ai mêlé et que le professeur en question a posté cette petite histoire sur un compte Facebook dédié à l’enseignement.

Les réactions ne se sont pas faites attendre et divisent. Certaines prennent ça sur le ton d’humour pendant que d’autres estiment qu’on ne doit pas humilier les élèves.

En tout cas, chez Amifor, on trouve l’initiative très drôle. Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Jeudi ce que je veux… Sur le collège Dreyfus de Rixheim

Jeudi ce que je veux… Sur le collège Dreyfus de Rixheim

Depuis maintenant quatre mois, les élèves du collège Dreyfus de Rixheim sont équipés de tablettes numériques. Plus qu’un nouvel outil, c’est une nouvelle méthode d’enseignement et d’apprentissage qui est mise en route.

Depuis décembre 2017, chaque collégien s’est vu offrir un iPad personnel qu’il peut ramener à domicile pour travailler. Bien que la prise en main soit encore laborieuse parfois, elle permet aux enseignants comme aux élèves de s’essayer à une nouvelle méthode pédagogique. Néanmoins, les tablettes ne sont utilisées que pour les travaux pratiques. Le temps de la leçon, elles restent dans le cartable. 

Le but de cet exercice est de travailler l’autonomie de l’adolescent. Avec l’aide du numérique, l’élève réalise le travail par lui-même en suivant les indications de son professeur. Ce dernier peut aussi adapter son cours en fonction des lacunes observées pendant l’exercice puisqu’il reçoit tous les résultats sur sa propre tablette. 

Le cours magistral semble donc avoir été mis aux oubliettes. En plus du numérique, la carte mentale vient aussi apporter son appui aux élèves. Un concept visuel qui demande d’organiser sa pensée mais aussi d’avoir compris la leçon. 

C’est une vraie révolution pour ce collège. En plus de l’aide pour les cours, elle permet aux élèves et professeurs de communiquer plus facilement. Pour les uns comme pour les autres, c’est une nouvelle ère de l’enseignement qui commence.

Charly LAURENT

La carte mentale, une aide précieuse pour les lycéens

La carte mentale, une aide précieuse pour les lycéens

Le lycée Condorcet à Schoeneck (Moselle Est) a depuis plusieurs années adopté une méthode de pédagogie particulière pour tirer ses élèves vers le haut. Classé premier de l’académie Nacy-Metz, l’établissement a introduit la carte mentale dans sa préparation scolaire.

Toute l’équipe du lycée Condorcet a mis en place une nouvelle méthode pour tirer le meilleur de ses lycéens et les rendre acteurs de leurs années lycée. L’équipe enseignante s’efforce d’être la plus disponible possible pour ses élèves, allant même jusqu’à s’échanger les numéros de portable. Le but n’est pas de travailler plus mais surtout de travailler mieux selon Raymond Bour, proviseur de l’établissement.

Cette méthode pédagogique sert à responsabiliser l’élève et le rendre autonome pour qu’il apprenne à se connaître. C’est dans cette optique que la carte mentale a fait son apparition dans les cours ces dernières années. Les lycéens la travaillent avec leurs professeurs mais ce sont eux qui l’organisent comme ils le souhaitent. Selon eux, elle  leur permet une meilleure mémorisation du cours.

La carte mentale fait donc vraisemblablement partie d’une méthode pédagogique émergente de ces dernières années permettant à l’élève de travailler autrement pour atteindre le succès. Un succès démontré par les excellents résultats du lycée Condorcet.