Comment mémoriser ses cours facilement ? – 1ère partie

Comment mémoriser ses cours facilement ? – 1ère partie

A l’approche du bac, il est important de se rappeler quelques techniques de mémorisation pour faciliter les révisions. Le centre de formation Amifor a décidé de vous faire partager quelques unes des techniques utilisées par un étudiant blogueur en fac d’histoire.

Avant toute chose, il est nécessaire de comprendre comment fonctionne la mémoire :

  • Le cerveau retient s’il peut faire des liens

Il va juger de l’importance d’une information s’il la revoit souvent et qu’il la relie à un souvenir que vous possédez déjà. C’est le problème des cours trop théoriques. Si vous ne pouvez pas rattacher ce que vous apprenez à une réalité concrète, votre cerveau aura des difficultés à mémoriser ces informations.

  • Le cerveau retient mieux ce qui est fort en émotion

Il juge que les informations chargées en émotions sont importantes. C’est pour cela que l’on se souvient plus facilement du dernier épisode de notre série télé plutôt que de notre cours de mathématiques. De plus, l’émotion permet au cerveau de conserver plus durablement les souvenirs.

La technique des associations reprend donc les deux points ci-dessus.

Mémorisez une donnée dite “froide” en l’associant à une autre chargée en émotion.  Par exemple, essayez de créer une association entre le verbe anglais “jeopardize” et sa signification française “mettre en danger”.

Si vous manquez d’inventivité, voici une association possible : imaginez une personne qui visite un zoo et qui est presque tombée dans la cage des léopards (l’orthographe ressemble à jeopardize), ce qui la met en danger. Vous avez compris ?

Vous venez d’apprendre les bases de la technique des associations, qui est redoutablement efficace pour mémoriser du vocabulaire étranger… Et toutes sortes de données.

A suivre…

 

 

Comment aider les enfants à faire leurs devoirs ?

Comment aider les enfants à faire leurs devoirs ?

Les devoirs, c’es toujours un moment compliqué pour les enfants mais aussi pour les parents et les grands-parents. On souhaite s’impliquer mais on ne veut pas non plus faire le travail à sa place. L’enfant a besoin d’être entouré sans forcément être assisté. Alors comment faire la différence entre les deux ?

Pour tenter d’adopter la meilleure approche, il faut d’abord suivre plusieurs règles :

  • Déterminer quels sont les meilleurs moments et les endroits pour qu’il fasse ses devoirs.
  • Rester à son écoute afin qu’il puisse travailler dans les meilleures conditions possibles.
  • Des conditions qui très souvent lui sont propres.
  • Vous ne supportez pas de travailler dans le bruit, lui ne réussit à avancer qu’avec un fond de musique…!
  • Vous avez besoin d’être seul pour vous concentrer ? Il n’arrive à travailler que dans la cuisine !
  • Autant de critères importants pour qu’il soit dans son élément.
  • De même, s’il préfère faire ses devoirs avant de goûter afin de profiter du début de soirée ou s’il préfère, au contraire, faire une pause avant de commencer, ne l’en empêchez pas.

On retrouve la plupart de ses conseils dans la méthode Défi 9, mise au point par Anne-Marie Gaignart, formatrice depuis vingt ans. Auteure à succès, cette dernière à écrit des méthodes révolutionnaires pour aider les enfants à réussir et à reprendre confiance en eux grâce à ces outils pédagogiques qui ont fait leurs preuves auprès de milliers d’enfants et d’adultes.

Vous pouvez retrouver et suivre l’histoire d’Hugo, le personnage qu’elle a elle-même crée sur le lien suivant : http://hugo.lerobert.com/

La classe inversée, une piste pour la pédagogie du futur

La classe inversée, une piste pour la pédagogie du futur

Amifor vous en parlez déjà il y a quelques semaines, savoir calculer et mémoriser ne suffit plus. L’heure est à la classe inversée, dernière-née des méthodes de pédagogie active.

Nos enfants ont changé et leur éducation aussi. Au rayon des nouvelles méthodes d’enseignement, on retrouve la technique de la classe inversée : l’élève prépare la leçon chez lui grâce à des vidéos et libère du temps du classe pour aborder des exercices plus difficiles. Selon Héloïse Dufour, présidente de l’association “Inversons la Classe”, environ 1 million d’élèves en France seraient déjà concernés.

Celle-ci explique que “ l’enjeu de la classe inversée est de laisser faire en autonomie les choses les plus simples, comme suivre une partie du cours, et de mener en classe avec l’enseignant les activités les plus complexes.

Le bilan semble être positif pour les enseignants comme pour les élèves. Ces derniers semblent plus autonomes, capables de se mettre au travail seuls et d’organiser un groupe. Le rapport à l’échec n’est d’ailleurs plus le même. Les classes sont plus soudées avec un climat d’entraide et de coopération, selon les professeurs.

Néanmoins, la méthode a aussi ses détracteurs. Ces derniers estiment qu’une méthode unique ne pourra pas résoudre les problèmes et que la vraie solution se trouve dans l’investissement dans la formation des enseignants. D’autres pensent qu’elle se trouve dans le travail par pairs du corps enseignant. De plus, tous les élèves ne sont pas armés et équipés de la même façon face à la montée du numérique. Ce qui peut créer des inégalités dans les classes.

Que ce soit à l’université, au lycée ou même au collège, la classe inversée semble représenter l’un des nouveaux germes de pédagogies innovantes. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Photo : classeinversee.com

Le #OuiOuiGate, un contrôle pas comme les autres

Le #OuiOuiGate, un contrôle pas comme les autres

Aux grands maux les grands moyens ! Déçu et agacé par le manque de rigueur de ses élèves de 5ème, un professeur leur a concocté une évaluation un peu particulière.

Les élèves en question avaient normalement pour devoir de lire le roman “Les royaumes du nord” de Philip Pullman et d’en écrire une fiche de lecture. C’est parce que seulement trois d’entre eux ont fait le travail que le professeur a pris la décision de de leur infliger une petite vengeance. Il leur a préparé une interrogation écrite sur “Oui-Oui” avec des questions dignes d’un niveau CE1 pour les tourner en dérision. Son initiative a fait tellement parler d’elle que le hashtag #OuiOuiGate a fait son apparition sur les réseaux sociaux.

Composé de dix questions sur un court extrait de “Oui-Oui à la ferme”, le test permettait aux élèves de répondre soit par “Oui-Oui” soit par “oui”. S’en suivait six questions sur la couverture du livre pour enfants.

Ce contrôle humoristique avait pour seul but de se moquer gentiment des élèves qui n’avait pas fait le travail demandé par le professeur. Néanmoins, l’affaire a dépassé les murs de la classe quand le web s’en ai mêlé et que le professeur en question a posté cette petite histoire sur un compte Facebook dédié à l’enseignement.

Les réactions ne se sont pas faites attendre et divisent. Certaines prennent ça sur le ton d’humour pendant que d’autres estiment qu’on ne doit pas humilier les élèves.

En tout cas, chez Amifor, on trouve l’initiative très drôle. Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Jeudi ce que je veux… Sur le collège Dreyfus de Rixheim

Jeudi ce que je veux… Sur le collège Dreyfus de Rixheim

Depuis maintenant quatre mois, les élèves du collège Dreyfus de Rixheim sont équipés de tablettes numériques. Plus qu’un nouvel outil, c’est une nouvelle méthode d’enseignement et d’apprentissage qui est mise en route.

Depuis décembre 2017, chaque collégien s’est vu offrir un iPad personnel qu’il peut ramener à domicile pour travailler. Bien que la prise en main soit encore laborieuse parfois, elle permet aux enseignants comme aux élèves de s’essayer à une nouvelle méthode pédagogique. Néanmoins, les tablettes ne sont utilisées que pour les travaux pratiques. Le temps de la leçon, elles restent dans le cartable. 

Le but de cet exercice est de travailler l’autonomie de l’adolescent. Avec l’aide du numérique, l’élève réalise le travail par lui-même en suivant les indications de son professeur. Ce dernier peut aussi adapter son cours en fonction des lacunes observées pendant l’exercice puisqu’il reçoit tous les résultats sur sa propre tablette. 

Le cours magistral semble donc avoir été mis aux oubliettes. En plus du numérique, la carte mentale vient aussi apporter son appui aux élèves. Un concept visuel qui demande d’organiser sa pensée mais aussi d’avoir compris la leçon. 

C’est une vraie révolution pour ce collège. En plus de l’aide pour les cours, elle permet aux élèves et professeurs de communiquer plus facilement. Pour les uns comme pour les autres, c’est une nouvelle ère de l’enseignement qui commence.

Charly LAURENT

La carte mentale, une aide précieuse pour les lycéens

La carte mentale, une aide précieuse pour les lycéens

Le lycée Condorcet à Schoeneck (Moselle Est) a depuis plusieurs années adopté une méthode de pédagogie particulière pour tirer ses élèves vers le haut. Classé premier de l’académie Nacy-Metz, l’établissement a introduit la carte mentale dans sa préparation scolaire.

Toute l’équipe du lycée Condorcet a mis en place une nouvelle méthode pour tirer le meilleur de ses lycéens et les rendre acteurs de leurs années lycée. L’équipe enseignante s’efforce d’être la plus disponible possible pour ses élèves, allant même jusqu’à s’échanger les numéros de portable. Le but n’est pas de travailler plus mais surtout de travailler mieux selon Raymond Bour, proviseur de l’établissement.

Cette méthode pédagogique sert à responsabiliser l’élève et le rendre autonome pour qu’il apprenne à se connaître. C’est dans cette optique que la carte mentale a fait son apparition dans les cours ces dernières années. Les lycéens la travaillent avec leurs professeurs mais ce sont eux qui l’organisent comme ils le souhaitent. Selon eux, elle  leur permet une meilleure mémorisation du cours.

La carte mentale fait donc vraisemblablement partie d’une méthode pédagogique émergente de ces dernières années permettant à l’élève de travailler autrement pour atteindre le succès. Un succès démontré par les excellents résultats du lycée Condorcet.

Les enfants à haut potentiel : un véritable enjeu de société

Les enfants à haut potentiel : un véritable enjeu de société

Les enfants à haut potentiel intellectuels interrogent et constituent un défi éducatif et social à la fois pour les chercheurs, les professionnels de la santé, de l’éducation et les parents souvent démunis.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un handicap ou d’une pathologie, cette spécificité peut entraîner des troubles de l’apprentissage et une souffrance psychologique malgré des capacités certaines. Cette “façon d’être au monde” touche 2,3% de la population scolaire. Mais comment définir ce haut potentiel ?

Selon le chercheur américain J. Renzulli, ce haut potentiel combine trois composantes :

  • des aptitudes intellectuelles au-dessus de la moyenne
  • l’engagement dans la tâche (motivation, enthousiasme et persévérance)
  • la créativité (flexibilité, originalité de la pensée, ouverture aux expériences nouvelles)

Faut-il considérer ce haut potentiel comme un don, un talent, une capacité à produire des idées originales, nouvelles et adaptées dans un contexte ?

Selon T. Lubart, spécialiste de la créativité, les enseignements artistiques ou esthétiques peuvent être un lieu d’épanouissement pour ces enfants. Il recommande d’ailleurs de mettre en place très tôt des activités axée sur la créativité pour un repérage et un diagnostic plus rapides.

Mais comment améliorer la prise en charge pédagogique de ces enfants ? Selon le CNAHP, l’unique centre en France consacré aux enfants et aux adolescents à fort potentiel, il est important de maintenir la motivation de ces enfants en mettant en place des techniques d’apprentissage centrées sur la méthodologie et diverses mesures d’ajustements scolaires : programme d’enrichissement, décloisonnement pédagogique, saut de classe, pédagogie différenciée ou alternative… Cela permet de limiter le décrochage scolaire, la perte de motivation ou l’anxiété menant à l’échec.

Néanmoins, malgré les efforts effectués par certaines académies, le manque d’engagement politique sur cette question reste un véritable enjeu sociétal.

Comment apprend-on à écrire au 21ème siècle ?

Comment apprend-on à écrire au 21ème siècle ?

Dans la chronique scientifique de la radio RTS, Silvio Dolzan est revenu sur l’apprentissage de l’écriture dans l’ère numérique actuelle.

Nous sommes tous passés par là dès notre plus jeune âge. Stylo à la main, nous avons chacun appris l’écriture cursive à l’école en apprenant notamment à reconnaître les lettres que nous écrivions. C’est cet apprentissage de l’écriture qui nous ouvre ensuite les portes de la lecture. Néanmoins, à l’ère du numérique, l’enfant devenu adulte délaisse son stylo pour le clavier. Clavier qu’il peut utiliser toute la journée voire toute sa vie selon les métiers. Jean-Luc Velay, chercheur CNRS en neurosciences cognitives à l’Université Aix-Marseille s’est donc interrogé sur de nouvelles méthodes possibles d’apprentissage via le numérique et sur leur efficacité en les comparant avec les méthodes traditionnelles.

D’après une étude menée pendant plusieurs semaines sur deux groupes d’enfants, la bonne vieille méthode d’apprentissage resterait la plus efficace. L’un des groupes apprenait des lettres par la méthode cursive alors que l’autre les apprenait grâce au clavier. Le résultat est sans appel. Les enfants ayant eu recours à l’écriture cursive ont beaucoup mieux assimilé les lettres qu’ils écrivaient que les enfants utilisant le clavier.

La même étude a ensuite été réalisée sur des adultes avec des caractères qu’ils ne connaissaient pas. Les résultats obtenus ont été les mêmes. La conclusion de ces expériences est que le fait d’apprendre à écrire les lettres à la main permet de créer une mémoire motrice qui se réactive tout au long de la vie de l’enfant puis de l’adulte dès qu’il doit apprendre un nouveau symbole ou caractère.

La méthode traditionnelle d’apprentissage de l’écriture cursive semble donc encore montrer son efficacité face aux nouvelles technologies.

Construire sa carte mentale gratuitement et rapidement

Construire sa carte mentale gratuitement et rapidement

Pour organiser ses idées, chacun à sa méthode. Certains préfèrent écrire sur un carnet, d’autres sur un tableau. Vous savez probablement déjà qu’Amifor est un fervent utilisateur de la carte mentale.

La carte mentale est un excellent moyen de visualiser et d’organiser l’intégralité de ses idées. Vous pouvez les hiérarchiser de façon logique et leur attribuer un code couleur pour les plus visuels d’entres nous. La carte mentale, appelée aussi mindmap, carte heuristique, carte des idées ou carte cognitive, permet aussi de stimuler efficacement sa créativité. Elle fait très souvent l’objet des formations proposées par notre centre de formation. Elle est adaptée aux plus petits comme aux plus grands.

Pour les débutants dans ce domaine, il existe plusieurs alternatives pour s’y essayer facilement. Tout d’abord le logiciel Xmind, un logiciel gratuit et pratique. Il existe aussi l’outil en ligne Text2MindMap, gratuit lui aussi et très simple à prendre en main.

Vous pouvez observer ci-dessus un début de carte mentale sur notre centre de formation, Amifor. Elle est organisée selon nos publics et selon les grandes thématiques de formations que nous leur proposons.