par admin | Avr 11, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Communication, créativité, Education, Enseignement, Formation, Jeux d'apprentissage, Management, Pédagogie inversée
Pour organiser ses idées, chacun à sa méthode. Certains préfèrent écrire sur un carnet, d’autres sur un tableau. Vous savez probablement déjà qu’Amifor est un fervent utilisateur de la carte mentale.
La carte mentale est un excellent moyen de visualiser et d’organiser l’intégralité de ses idées. Vous pouvez les hiérarchiser de façon logique et leur attribuer un code couleur pour les plus visuels d’entres nous. La carte mentale, appelée aussi mindmap, carte heuristique, carte des idées ou carte cognitive, permet aussi de stimuler efficacement sa créativité. Elle fait très souvent l’objet des formations proposées par notre centre de formation. Elle est adaptée aux plus petits comme aux plus grands.
Pour les débutants dans ce domaine, il existe plusieurs alternatives pour s’y essayer facilement. Tout d’abord le logiciel Xmind, un logiciel gratuit et pratique. Il existe aussi l’outil en ligne Text2MindMap, gratuit lui aussi et très simple à prendre en main.
Vous pouvez observer ci-dessus un début de carte mentale sur notre centre de formation, Amifor. Elle est organisée selon nos publics et selon les grandes thématiques de formations que nous leur proposons.
par admin | Avr 6, 2018 | Apprentissage, créativité, Digital, Education, Enseignement, evenement, Formation, Innovation, Investissement numerique, Jeux d'apprentissage, Pédagogie inversée, Ressources numériques, Salons
Il y a quelques jours, le pôle de compétitivité des contenus et usages numériques Imaginove, a rassemblé à Lyon plusieurs start-up pour présenter de nouvelles manières d’apprendre.
La réalité virtuelle fut l’une des premières innovations à être abordée pendant cette conférence. Bien qu’elle existe depuis près de 30 ans en France, elle n’a jamais été si présente. UniVR Studio (Villeurbanne) a donc eu l’idée de l’inclure dans les formations professionnelles. Le public ne se contentera plus de lire une formation, il pourra la vivre en temps réel avec les personnes incluses dans la réalité virtuelle.
Dans la même optique, InTeach Training (Lyon 1er), a eu l’idée d’une application mobile qui propose des formations très courtes (de cinq à dix minutes) tous les jours. L’utilisateur peut progresser à son rythme et de manière linéaire grâce à la mise en pratique.
Les petits n’ont pas été oubliés et ont aussi le droit à leurs innovations. SBT Human(s) Matter (Lyon 2ème) a lancé une application éducative sous forme de pédagogie inversée. L’application “P’tits Profs” donne la possibilité aux enfants d’apprendre en endossant le rôle d’un maître ou d’une maîtresse.
Cabri Express (Fontaine/Isère) propose un remède à l’éternel problème des mathématiques. La start-up a mise au point un kit mathématiques “tout-en-un”. Les élèves peuvent jouer et comprendre en s’amusant en ayant recours à une calculatrice technique et graphique, un éditeur d’équations et à de la géométrie dynamique.
Pour ceux qui souhaiteraient se cultiver, Audiovisit (Caluire-et-Cuire) propose une application, ainsi qu’un audio et un visioguide qui donnent accès à plus de 600 œuvres. Pour l’apprentissage des langues, Switch Book (Lyon 3ème) a mis au point une application qui permet de lire des romans bilingues et de switcher rapidement d’une langue à l’autre en français, anglais, allemand, espagnol, portugais…
Le pôle de compétitivité Imaginove a donc permis à tous ces acteurs de se rencontrer et d’échanger le temps d’une journée.
par admin | Avr 4, 2018 | Apprentissage, Canada et pédagogie, créativité, Education, Enseignement, Etablissements et projets, evenement, Formation, Industrie et services, Innovation, Intelligences multiples, Management, Salons
Samedi 17 mars dernier s’est déroulée la sixième édition de TEDxHECMontréal. Une conférence qui tournait autour des “changements qui importent”. Mais quels sont ces changements et quel est leur impact sur nos vies ?
Jean-François Bertholet, professeur à HEC Montréal, a abordé le sujet des organisations où il fait bon travailler. Loin du climat malsain instauré par le capitalisme et la recherche du profit. Un climat qui déteint sur les chefs d’entreprises mais aussi sur leurs salariés qui finissent par être totalement épuisés. Certains défendent pourtant d’autres alternatives comme la pronoïa. Une organisation où autrui et la communauté sont mis en avant. Un altruisme qui découlerait sur le salarié, heureux de donner son maximum pour l’entreprise. Un cercle vertueux avec des effets positifs sur les profits aussi. L’entreprise du 21ème siècle ne doit plus être individualiste mais tournée autour de la communauté.
Vincent Falk, photographe français, a quant à lui abordé la question de l’intelligence artificielle et du remplacement de l’homme par la machine sous un regard bien différent de ce que l’on entend dans les médias. Selon lui, combattre ce changement est inutile. Il faut seulement savoir en tirer le positif. Pour gagner contre la machine, il faut valoir plus que la machine en pensant différemment. Toutes nos expériences humaines et professionnelles nous apportent des compétences diverses. La clé est de savoir réutiliser à bon escient ces compétences. Il faut donc diversifier les expériences, mettre en avant la différence, la créativité et la flexibilité. Ce sont ces expériences qui nous rendent plus riches que la machine.
Enfin, Niels Billou, sommité du design thinking, estime que l’idée de réussite doit aussi être revisitée. Elle ne peut plus se mesurer à la possession personnelle. La vraie réussite est maintenant collective. C’est en écoutant les besoins de l’autre et en créant à ses côtés que l’on peut résoudre un réel problème et contribuer à la société.
“Le monde évolue plus vite qu’on n’aurait pu l’imaginer. En 18 ans, plus de choses ont changé que durant le siècle précédent. Demain nous devrons être préparés à un avenir différent.”
par admin | Mar 7, 2018 | créativité, Innovation
Sciences et Avenir est partenaire d’un forum dédié à une approche innovante en santé, l’innovation inversée, qui aura lieu à Paris les 31 mai et 1er juin 2018 et pour lequel les inscriptions sont ouvertes.
FamX est un forum ouvert à tous et gratuit, sur inscription.
© Fondation de l’Académie de Médecine
L’innovation inversée, vous connaissez ? C’est le fait de concevoir des produits dans et pour les pays émergents, puis les vendre dans les pays industrialisés. Cette approche novatrice, de plus en plus utilisée dans le domaine de la santé, fait l’objet d’un forum ouvert à tous (et gratuit), baptisé FAMx, organisé par la Fondation de l’Académie de Médecine à l’Unesco (Paris) les 31 mai et 1er juin 2018 et dont Sciences et Avenir est partenaire. “L’innovation inversée fait référence aux innovations élaborées dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et autres pays émergents qui sont susceptibles d’être utilisées pour améliorer les systèmes de santé les plus développés et de répondre aux défis majeurs de la santé dans le monde tels que les déserts médicaux, l’optimisation des coûts des systèmes de santé, l’évolution du rôle des professionnels de santé”, explique la Fondation de l’Académie de Médecine, reconnue d’utilité publique en 2013 et qui a pour mission de favoriser l’accès au meilleur de la santé pour le plus grand monde en accélérant la diffusion, au plan international, des pratiques médicales de pointe.
12 innovations inversées à l’honneur
Au programme de ces deux jours, des tables-rondes et conférences auxquelles participent plus de 40 orateurs venus de 18 pays du monde entier. Douze innovations inversées sont mises à l’honneur, comme “MDiabète”, un programme sénégalais de téléphonie mobile pour prévenir et prendre en charge le diabète, “Lifetrack Medical Systems”, une plateforme technologique destinée à pallier la carence en radiologues aux Philippines, ou encore Jaipur Foot, une entreprise indienne qui distribue des prothèses de genou, de pied ou de jambe à moindre coût dans 29 pays. Des expériences locales réussies seront présentées, dont un protocole permettant d’opérer la cataracte pour 20 dollars au Népal alors que cette opération coûte… 3000 dollars aux États-Unis ! 400 personnes peuvent participer gratuitement à l’événement. “Les interventions seront en français et en anglais, mais tous les participants auront un casque avec traduction simultanée dans les deux langues, leur permettant aussi de poser des questions dans la langue de leur choix”, précise la Fondation de l’Académie de Médecine. Pour vous inscrire, cliquez sur ce lien.
par admin | Fév 16, 2018 | Apprentissage, Cerveau, Formation, management, vente
Amifor® dispense des formations autour des intelligences multiples.
Intelligences multiples et enseignement, et également intelligences multiples en entreprise. Recrutement, projet, reconversion professionnelle. Voici les différents contextes dans lesquels la théorie de Gartner semble évidemment efficace.
Dernièrement cependant, je recevais en formation sur cette thématique un agent commercial qui était venu chercher une solution “intelligences multiples” bien différentes :
“Peut on avoir une démarche commerciale différenciée en fonction du profil acheteur que l’on a en face de soi ? “.
Situation complexe, si on a pas le temps d’observer suffisamment son interlocuteur. Comment deviner avec quelle intelligence peut il raisonner, apprendre, comprendre ?
Mais le défi était intéressant et notre petit groupe s’est donc attelé à la tâche. Nous vous proposons ci joint une carte mentale que nous pourrions intituler ” INTELLIGENCES MULTIPLES ET TECHNIQUES DE VENTE”. Imparfaite certes, mais elle offre quelques astuces, pour “rentrer dans le cercle intime de son interlocuteur”.
Vos commentaires sont les bien venus !
AMIFOR® organise des formations intelligences multiples en entreprise. Contactez nous ! amifor@33id.fr ou 0647699733
par admin | Fév 4, 2018 | Formation, Innovation, Neurosciences, Pédagogie inversée
Le lycée Guy-Chauvet teste la “controversée” pédagogie inversée: chez lui, l’élève apprend son cours et, en classe, il applique les connaissances acquises.
Pourquoi une « cogni’classe »? Les sciences cognitives de l’apprentissage aident l’enseignant à mieux connaître le cerveau des élèves. Elles aident aussi les élèves à mieux se connaître pour se motiver à l’école, à apprendre et à mémoriser plus facilement. L’élève utilise des outils et supports de mémorisation. Pour cela, explique Elisabeth Soulassol, « j’ai fait par exemple un mur qui s’appelle fiche de mémorisation. L’élève utilise tous les supports: livres, vidéos… et je les interroge par un contrôle écrit, et régulièrement je reprends en classe. »
C’est quoi la pédagogie de la classe inversée? « Devant un constat d’échec de la pédagogie traditionnelle », la professeure de français dépose les cours sous forme de vidéos, d’articles, d’entrevues… sur un mur collaboratif. « Moi j’ai mis tous mes cours sur ce mur et ils savent à l’avance ce qu’ils doivent travailler. » Les élèves prennent connaissance des cours et les apprennent à la maison. Ils peuvent déposer leurs travaux sur ce mur. En classe, les élèves travaillent en groupe et réalisent des exercices, échangent avec leurs camarades et sont actifs. Ils utilisent la tablette ou le téléphone portable. L’enseignant peut d’avantage accompagner les élèves et les aider à approfondir leurs cours.
Le travail de groupe privilégié. Les élèves travaillent par groupe de trois avec une tablette, chacun ayant une responsabilité sur le groupe. L’utilisation de gobelets de couleur (vert, orange ou rouge) permet aux groupes de solliciter ou non leur professeure. L’un d’eux livre son point de vue: « On a des questions sur un dossier et on doit trouver les réponses. C’est motivant, on est plus autonome et c’est plus dynamique ».
Pour la professeure, « même les plus faibles progressent. Il y a une émulation. On peut reprocher le travail de groupe. En réalité, cela leur permet d’écouter l’autre, le respecter et aussi avancer ensemble ». Ils enregistrent leur travail sur tablette ou photographient leurs cahiers. Ainsi « en temps réel je sais toujours ce qu’ils font. C’est important pour eux de voir que tout est valorisé ».
Pas du « tout numérique ». C’est un choix d’établissement d’encourager cette méthode d’enseignement, avec l’acquisition de tablettes. Pour autant, « le numérique est juste un outil, ce n’est pas une fin en soi. Il faut aussi que les élèves sachent écrire sur du papier pour le bac ». Énormément de travail de préparation pour la professeure, seule enseignante à utiliser ces préceptes et qui prône la mutualisation avec ses collègues et pour qui « l’enseignant doit changer de posture vis-à-vis de son travail, des élèves et de ses collègues ».
par admin | Déc 19, 2017 | Apprentissage, Communication, Formation, Innovation, Ressources numériques, Salons, Web
Le Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER) était présent à Ludovia#14 pour y créer de nouveaux liens, y rencontrer des éducateurs avec lesquels ils favoriseront la mise en réseau d’expertises, toutes disciplines et niveaux confondus et réfléchiront à la place de l’école face au défis posés par le numérique.
La 5ème édition de cette célébration de l’éducation numérique francophone aura lieu les 22 et 23 mars 2018 durant la Semaine de la langue française et de la francophonie.
« Agis en ton lieu, pense avec le monde » cette citation d’Édouard Glissant, écrivain, poète et philosophe martiniquais assoit le thème de cette année : école et apprentissage : des réseaux et des liens. « Nous sommes dans une ère de transformations … où … chacun peut … aujourd’hui devenir lui-même média . . . Dans quelle mesure la culture numérique dessine-t-elle les contours d’une société apprenante ? Cette édition 2018 est une invitation à dissiper la défiance, la peur, la résignation afin de faire vivre ensemble un écosystème tourné vers la confiance, la reliance et l’espoir d’un monde meilleur. »
Projets de classe et concours, édition 2018
Ces arbres qui nous entourent.
Ce projet collaboratif, conçu par Olivier Morin et Martin St-Hilaire de l’Académie Ste-Thérèse, propose aux élèves de réfléchir, ainsi que d’apprendre à rechercher et communiquer des informations dans un but de protection de l’environnement. Les classes participantes se partageront les fiches informatives qu’elles auront réalisées. On peut s’inscrire jusqu’à la fin novembre 2017. Jean-Pierre Dufresne, conseiller pédagogique à l’Académie Ste-Thérèse au Québec est responsable du projet.
L’ordre social
Ce projet collaboratif a été conçu et réalisé par Chantal Rivard du Collège Beaubois (Pierrefonds, QUÉBEC) pour des classes de 1re et 2e secondaire en Univers social. Ce projet veut faire réfléchir les élèves sur l’importance et la nécessité de se doter de lois et règlements pour vivre en société. Le projet, ouvert à toutes les classes du secondaire (du collège), se déroule à partir du 6 novembre et les inscriptions sont ouvertes. La responsable du projet : Chantal Rivard, Conseillère pédagogique TIC, Collège Beaubois, Pierrefonds, Québec
Cuisinez avec « classes »
Le projet #recettesEER est un projet collaboratif pour les classes du préscolaire et du primaire de toute la francophonie. Ce projet veut mener les jeunes élèves à réfléchir aux conditions d’une saine alimentation. Après l’inscription, les élèves choisissent une recette qu’ils vont expérimenter en classe et participeront à la production d’un livre de recettes collaboratif numérique dont le lancement aura lieu à l’occasion du REFER le 22 mars 2018. Inscriptions du 20 novembre au 20 décembre 2017. Déroulement du projet du 8 janvier au 23 février 2018. Karine Godin-Tremblay, de l’École Au Millénaire, Commission scolaire des Rives-du-Saguenay (QUÉBEC) est responsable du projet.
Sciences pour tous : projet de vulgarisation scientifique
Ce projet a pour intention de réinventer la transmission des savoirs à l’ère du numérique. Les classes qui participent à ce projet choisissent un sujet scientifique qu’elles étudient. Ces classes publient les résultats de leur recherche sur une plate-forme commune. Chaque classe est invitée à réagir sur les différentes productions. La date limite des inscriptions est le 19 janvier 2018. Le projet se déroule du 4 décembre 2017 au 16 février 2018. L’ensemble des productions seront disponibles lors des 48 heures du REFER.
Les enfants de la paix
Le projet #DéfiALPHA est un projet collaboratif pour les classes du préscolaire et du primaire de toute la francophonie. Après inscription, les classes participantes, de la maternelle à la 4e année, seront jumelées de façon à ce qu’une classe d’élèves plus jeunes collabore avec des élèves de niveau supérieur. Ainsi, les plus petits trouveront des mots débutant par la lettre qui leur a été assignée, pour ensuite les envoyer à leur classe-miroir sur Twitter en utilisant le mot-clic #DéfiALPHA et dans un document collaboratif. Les plus grands composeront une courte histoire avec ces mots, sur le thème de l’amitié et de la paix dans le monde puis l’enregistreront sur ePub. Finalement, la réalisation des illustrations sera confiée aux plus petits. Les inscriptions sont malheureusement terminées, le projet ayant atteint le nombre maximal de classe qui peuvent participer. Les responsables du projet sont : Nathalie Laroche, enseignante au 1er cycle, École du Ruisseau, Gatineau (QUÉBEC) et Brigitte Léonard, enseignante au 2e cycle, École Tournesol, Mont-Tremblant (QUÉBEC).
Va’a où l’air te porte
Ce projet propose de créer un pont entre le passé et le présent, entre l’ailleurs et l’ici grâce au célèbre poème de Joachim du Bellay, «Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage.» Les élèves pourront échanger entre classes leurs idées en utilisant le mot-clic #AirREFER sur la plate-forme Twitter pour communiquer entre eux leur compréhension du poème. Les élèves adapteront le texte de Du Bellay à la manière de Ridan, c’est-à-dire en y ajoutant un refrain ou un ou deux couplets de leur cru avec des repères culturels de leur pays ou encore en traduisant dans leur langue d’origine des parties du texte. Les inscriptions sont ouvertes et les classes peuvent participer jusqu’à la fin janvier 2018.
Concours de twittérature, édition 2018
Ce concours se lie aux activités organisées dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie en reprenant les mots proposés par Dis-moi dix mots.
Il se déroule du premier au 28 février, 16h00, heure de Québec. Les inscriptions sont à venir.
Lumière sur les sciences
Pour y participer, les élèves devront produire, en équipe de deux ou trois élèves, une capsule vidéo de vulgarisation scientifique d’une durée comprise entre 2 et 4 minutes.
L’inscription est ouverte jusqu’au 22 décembre et le concours prend fin le 23 février 2018.
Source : Ludomag.com
par admin | Déc 19, 2017 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Formation, Innovation, Neurosciences
Aurélie Van Dijk est chef de projet pédagogique. En répondant à quelques questions, elle fait le point sur la façon dont les neurosciences façonnent les dispositifs de formation.
Quels sont les grands principes pédagogiques qui bénéficient de l’apport des neurosciences ?
Les méthodes pédagogiques actives ! Celles dont les techniques (comme la mise en situation, le jeu de rôles, les exercices pratiques) mettent le stagiaire en mouvement. En effet, pour fonctionner, le cerveau a notamment besoin de glucose ; or il se trouve que l’activité physique favorise son accès aux cellules nerveuses. Ajoutons que diversifier ces techniques permet de rythmer la formation ce qui favorise le maintien de l’attention des stagiaires, processus cognitif indispensable à l’apprentissage. Un autre point, ces mêmes techniques sollicitent plusieurs sens dont la vision, l’audition et le toucher… et cette approche multisensorielle améliore significativement l’ancrage de l’information.
Est-ce que les neurosciences impactent particulièrement la formation continue pour adulte ?
Oui ! ce n’est que récemment, vers les années 90, que nous avons découvert que de nouveaux neurones se formaient à partir de cellules souches nerveuses à l’âge adulte. Jusqu’alors, nous pensions que nous naissions avec un stock de neurones qui se réduisait progressivement au cours de la vie. Ce phénomène de création de nouveaux neurones, appelé neurogenèse, se produit au niveau de l’hippocampe, région cérébrale essentielle pour la mémoire et pour l’apprentissage. Nous en avons également conclu qu’apprendre tout au long de la vie permet de mieux enregistrer et de remédier à la démence sénile. Avant ces découvertes, la formation pour adulte pouvait paraître aberrante à la lumière des connaissances neuroscientifiques de l’époque ! Aujourd’hui, elle devient totalement pertinente. Il est même indispensable qu’elle soit encouragée !
La digitalisation, ou le e-learning, comme les neurosciences sont très à la mode en ce moment… peut-on les lier pédagogiquement ?
La digitalisation est notamment associée au développement d’outils « gamifiés » comme les « serious game » qui sollicitent le circuit cérébral de la « récompense ». L’activation de ces structures s’accompagne d’une sensation de satisfaction. Cette activation joue donc un rôle clé dans la motivation du stagiaire. Quand il joue, ses points sont comptabilisés, il gagne des badges ou des médailles, il monte dans les premières places du classement… en un mot, il reçoit des feedbacks positifs. En utilisant un tel procédé, le stagiaire sera motivé à jouer de nouveau et apprendra d’autant mieux le contenu délivré. Par ailleurs, grâce à des plateformes LMS (Learning Management System), l’apprenant peut avoir accès au contenu spécifique de sa formation à distance et à tout moment sur son ordinateur, sa tablette ou sur son mobile. Ce côté accessible facilite la répétition régulière sur le long terme de ce contenu (en amont et en aval de la formation), répétition essentielle à sa mémorisation durable. Par exemple, vous avez appris les tables de multiplication à l’école primaire. Si vous utilisez régulièrement votre calculatrice, ces tables ne seront pas répétées. Mais vous pouvez désormais installer une application pour réviser de manière ludique ces tables. Après un entraînement sur cette application, vous les connaîtrez de nouveau par cœur !
La digitalisation et l’attention nécessaire à l’apprentissage font-elles toujours bon ménage ?
Pas toujours justement… il est important de noter une des limites de la digitalisation, même si à mon sens, elle a entièrement sa place dans un dispositif de formation. Par exemple, lorsque la digitalisation prend la forme d’un module de formation distancielle, nous risquons en parallèle de recevoir un mail, un appel, un sms, ou juste consulter notre téléphone ou notre boîte de réception, faire des recherches sur internet… Tout cela éloigne momentanément notre attention du contenu du module. Ces distracteurs de par leur nouveauté et/ou leur valence émotionnelle sollicitent notre circuit de la récompense et peuvent potentiellement prendre le dessus sur ce module distanciel. « Je m’y remettrai plus tard ». Mais quand ? A distance, le formateur n’a pas la main sur ces distracteurs externes. Il doit donc redoubler d’ingéniosité pour stimuler la motivation de ses stagiaires par le sens donné au module, l’aspect ludique, créatif, la durée des séquences… afin de limiter l’impact de ces distracteurs très présents aujourd’hui !
Source : cultivezvostalents.fr
*AMIFOR propose des formations en s’appuyant entièrement sur les neurosciences
par admin | Déc 14, 2017 | Cerveau, Communication, Hétérogénéité des élèves, Industrie et services, Innovation, Management, Neurosciences
Chaque entreprise possède sa propre culture et c’est ce qui la rend unique. Elle regroupe un ensemble de facteurs internes comme l’histoire de l’entreprise, son identité, les liens entre les collaborateurs et l’ensemble des éléments externe que l’entreprise renvoi à l’extérieur. La culture va déterminer l’ambiance de l’équipe, le potentiel de recrutement de l’entreprise, et l’implication des salariés dans leur mission. Mais la culture d’entreprise ne s’improvise pas et se travaille au quotidien, en créant un environnement convivial et étant attentif au bien-être de ses collaborateurs par des petites attentions.
Créer un confort de travail pour augmenter la productivité
L’open Space oui, mais avec une bonne isolation acoustique.
L’open space favorise les échanges, mais le silence favorise la créativité. Les appels téléphoniques, les discussions perso, les séances de brainstorming improvisées à la machine à café… les raisons de se déconcentrer sont nombreuses en open space ! Pour gagner en concentration, favorisez un environnement acoustique de bonne qualité. Les cloisons acoustiques sont souvent des bons investissements pour gagner en productivité.
Le confort et le design
Dans quelques années, nous auront tous des problèmes de dos, de doigts… à force de passer nos journées assis devant un bureau, les yeux rivés sur nos PC et nos smartphones. Si certaines startups favorisent le travail debout plus d’une heure par semaine, il est aussi important de s’équiper de matériel adéquat, comme de sièges ergonomiques, de grands écrans et des souris adaptées. Côté déco, la tendance du « comme chez soi » fait fureur dans les startups et les espaces de coworking, afin de créer un cocon réconfortant dans un univers souvent plus stressant. Mettez de la couleur avec des affiches, des tableaux ou des cartes postales. Vous pouvez également créer un mur participatif c’est-à-dire des espaces où vos collaborateurs pourront écrire leurs idées ou tout simplement s’exprimer par des dessins, des citations, des pensées quotidiennes… Le Masking tape, ou la peinture « tableau noir » sont des bons moyens de créer une déco personnalisée, sans avoir à se lancer dans une session perceuse. Enfin, pour que chacun puisse ramener un peu de soi au bureau, encouragez les collaborateurs ou coworkers à ramener leurs objets perso pour décorer leur bureau.
Si vous cherchez du mobilier pour agencer votre bureau, concept-bureau propose une ligne dédiée à la décoration d’espaces de travail : siège, cloisons, support pour portable….
Favorisez l’échange avec des espaces de convivialité
Si l’open space crée des interactions professionnelles, il est aussi nécessaire d’avoir des espaces dédiées à la détente et aux échanges plus informels, comme des salles de repos, ou l’espace cafétéria. Ces lieux permettent de déconnecter de l’univers de travail, d’avoir des discussions plus personnelles, d’échanger sur des idées,… Pour mieux se connaitre, et donc mieux travailler ensemble.
La sieste pour augmenter la concentration
La fatigue pèse sur la concentration. La sieste est un des meilleurs moyens pour rebooster sa journée et améliorer la productivité. Qu’il s’agisse de quelques dizaines de minute pour dormir ou simplement se détendre, la sieste a des bienfaits sur la concentration des équipes et leur créativité. Certaines entreprises ont déjà franchis le cap et décidé de proposer cette pratique au sein de leur journée de travail.
Prendre un bol d’air frais à l’étranger
The Blue House est un espace de coworking, à Taghazout au Maroc, qui permet à des startups du monde entier de se ressourcer dans un espace paisible avec une atmosphère dédiée. Le but ? Retrouver l’inspiration et stimuler la créativité tout en faisant des rencontres enrichissantes, certaines pouvant changer le cours de votre projet. Voyager est un des meilleurs moyen d’ouvrir ses perspectives, The Blue House offre en prime l’occasion de se régaler avec une des meilleure cuisine du monde !
Les startups référence en matière d’univers de travail
– Google
L’entreprise Google a construit son environnement de travail autour de l’amusement. Aires de jeux, salles de sport, piscines, vélos, Œuvres d’art, design à couper le souffle, Google bichonne ses salariés. Une culture d’entreprise basée sur un mélange de travail/plaisir qui reflète l’image d’une entreprise où il fait bon de travailler. Le meilleur endroit au monde pour travailler en 2014, d’après le magazine Fortune.
– Buffer
Buffer privilégie le travail à distance et nomade. Chaque membre de l’équipe de Buffer décide de l’endroit où il souhaite travailler et peut se déplacer comme bon lui semble dans les quatre coins du monde, tout en exerçant ses responsabilités. Le rêve pour toute une génération qui souhaite travailler tout en voyageant ! Deux fois par an, toute l’équipe se retrouve dans un pays choisi par l’équipe, afin de ressouder les liens et persévérer dans la dynamique de l’entreprise. Une façon de travailler, sans monotonie, qui plaît et stimule la créativité des salariés.
– Teads
Parce qu’ il n’y a pas que les américains qui se soucient de la culture d’entreprise, Teads est un bel exemple d’une startup Française de 500 personnes, qui a décidé de créer une vrai culture d’entreprise ! Dans ses bureaux à Montpellier (que l’on aime beaucoup !) tout est fait pour que lorsque vous y mettez les pieds, vous ne souhaitiez plus en partir ! Café comme au bistrot, gros pouf, babyfoot, cloison vitrée, et mur en tableau blanc… Le paradis des tech !
Source : http://1001startups.fr