par admin | Déc 14, 2017 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Communication, Formation, Management
Témoins d’un conflit entre des personnes, quelque soit le contexte (milieu scolaire, entreprise, association, voisinage, famille, … ), chacun a son propre mode de réaction :
- l’un va essayer spontanément de conseiller les parties pour tenter de trouver une solution qui apaise les antagonistes ;
- un autre va négocier des compromis réciproques pour calmer le jeu,
- un troisième va s’interposer comme arbitre et déterminer qui a tort et qui a raison,
- un quatrième va jouer l’agitateur et attiser le conflit, parfois inconsciemment.
Chacune de ces attitudes a ses limites et finalement permet rarement de solutionner durablement la situation de crise car :
- la solution ne correspond pas forcément aux besoins réels des personnes (conciliation),
- le compromis négocié laisse un sentiment de frustration ou d’insatisfaction (négociation),
- l’arbitre a certes permis à l’une des parties de se sentir gagnante, mais celui qui a perdu est mécontent (arbitrage),
- le trublion attise la situation de crise et l’amplifie (l’agitateur).
Et alors, qu’elle est la posture du médiateur ?
Face à une situation conflictuelle, le médiateur est :
- neutre face à la problématique du conflit : idéalement, le médiateur n’a aucun lien avec les personnes en conflit,
- impartial : il ne prend partie pour aucune personne,
- indépendant : il est libre de tout intérêt quant à la solution finale.
Ces préalables posés, le médiateur va pouvoir permettre aux personnes d’exprimer :
- l’objet de leur différend,
- leurs ressentis face à cette situation,
- leurs besoins non respectés qui ont entraîné la rupture du dialogue et donc l’état de crise.
Grâce à l’intervention du médiateur, le dialogue peut devenir à nouveau possible.
Des solutions peuvent alors être envisagées par les personnes elles-mêmes jusqu’à ce qu’elles déterminent, ensemble, l’accord commun qui permet la sortie de crise.
Développer ces aptitudes nécessite la connaissance d’outils et leur expérimentation (processus de médiation, écoute active, communication bienveillante).
Expérimenter des ateliers de mise en situation permet donc de passer du ‘savoir faire’ au ‘savoir être’. Les atouts sont immenses car ils permettent de renforcer la confiance en soi et ainsi, d’interagir dans la vie professionnelle et privée de façon ajustée, apaisée et apaisante.
AMIFOR propose un module ‘Médiation’ entièrement dédié au développement de la posture de médiateur quelque soit le contexte : milieu scolaire, entreprise, association.
Clotilde Walbrou
Médiatrice conventionnelle
par admin | Déc 13, 2017 | Apprentissage, Cerveau, Mémoire
On estime à environ 300 mots par minute la vitesse moyenne de lecture, soit 200 millisecondes par mot. Le temps de fixation pour un mot ne se limite pas toutefois à la simple reconnaissance graphique du mot en question. 60 millisecondes sont requises pour que l’information soit transmise aux zones du cerveau responsable du traitement lexical. Ensuite, un temps de programmation est nécessaire pour que le nerf oculomoteur incite l’œil à passer au mot suivant. Le temps de fixation variera aussi selon le degré de difficulté lexicale. Pour identifier de manière précise à quel moment le mot est reconnu comme tel par le cerveau, il faut s’en remettre à la méthode du potentiel évoqué.
Et voici un petit rituel de lecture pour aider tous ceux et celles qui souhaitent lire davantage et retenir plus longtemps ce qu’ils lisent :
Attitude : se mettre dans une position de concentration, vous commandez votre cerveau et il exécute.
Posture : s’asseoir confortablement en s’assurant d’avoir le dos droit, ne croisez pas les jambes, détendez les épaules, placez les bras pour être confortable.
Ergonomie : placer le livre à la bonne hauteur pour vos yeux, utilisez un support ou quelques livres.
Aide visuel : utiliser un guide visuel, un stylo, un doigt, un pointeur.
Pauses : détendre les yeux toutes les 15 à 20 minutes. Ne lisez pas plus de 60 minutes sans pause. Pendant une pause de 5 minutes, bougez, allez boire un verre d’eau.
Vue d’ensemble : quand vous commencez un nouveau livre, informez-vous rapidement au sujet de l’auteur et du thème et passez en revue la table des matières. Pendant cette reconnaissance, votre cerveau crée un tronçon et fait déjà des associations avec ce que vous connaissez déjà, cela apporte une base à l’exercice de lecture, favorise la concentration et vous aide à cerner ce que vous voulez retirer de votre lecture.
But de la lecture : réfléchissez à ce que vous attendez de cette lecture. Quelles informations sont les plus importantes pour vous ? Définissez votre stratégie de lecture. Quelles sections vous lirez et à quelle vitesse.
Questions : si vous recherchez des réponses précises, formulez vos questions spécifiquement avant d’entreprendre la lecture.
Alarmes : mettez une alarme du temps que vous souhaitez consacrer à la lecture et fermez les autres distractions. Prévoyez un temps tous les jours pour que cela devienne une habitude.
Annotations : identifiez des marqueurs à l’aide de post-its et symboles.
Synthèses : prévoyez dix minutes à la fin de chaque séance de lectures pour faire une brève synthèse de ce que vous venez de lire.
Audio : si vous écoutez un livre audio ou regardez une conférence, faites une carte mentale pendant ou après l’écoute pour écrire les idées principales et secondaires et vos commentaires et inspirations.
Conclusion : lorsque vous avez terminé un livre ou un article, révisez vos notes et faites une fiche synthèse, que vous classerez avec la cartographie réalisée pendant la lecture ou l’écoute.
Répétitions : n’hésitez pas au cours du prochain mois, à relire votre synthèse et vos notes. Le secret : Lire avec une bonne méthode, synthétiser, s’hydrater, dormir et relire.
Exercice pratique : Associez votre lecture à une activité précise. Vous verrez que vous vous souviendrez plus longtemps de votre lecture si vous tentez d’en appliquer les concepts rapidement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’associe souvent un exercice aux billets que j’écris. Si le lecteur joue le jeu, cela l’aide à retenir le concept plus longtemps.
Astuces pour optimiser vos notes de lecture
Créer un index à la dernière page du livre pour noter les passages qui vous semblent importants. Si vous retranscrivez vos notes dans un fichier électronique, vous pouvez utiliser un code de couleur (ou des symboles) pour favoriser les consultations de vos notes ensuite
C citations : No de pages
I idées nouvelles que cela me donne : No de page
S stimuli (idées intéressantes)
M principaux messages du livre : No de page
E études intéressantes à référencer : No de pages
- Faire une cartographie 24 heures après la lecture, cela vous permettra de faire une synthèse du livre pour mieux mémoriser son contenu.
- Faire une fiche manuscrite de ce que vous en avez retenu, 24 heures après la cartographie, cela permet d’avoir du recul pour retenir ce qui est important, et c’est le délai idéal pour se souvenir : 24 heures et 48 heures.
- Garder vos fiches accessibles classées selon un thème que vous retrouverez facilement ensuite. La mémoire a besoin de répétition. Il vaut mieux lire un peu tous les jours et prendre des notes si on souhaite se souvenir plus longtemps de nos lectures.
par admin | Déc 11, 2017 | Apprentissage, Communication, Etablissements et projets, Formation
Le Micro-lycée est une structure scolaire innovante qui s’adresse à des jeunes de 17 à 25 ans déscolarisés. L’objectif ? Réintégrer un cursus secondaire général ou technologique pour décrocher le précieux passeport des études supérieurs : le bac.
Grâce au soutien financier de la région Nouvelle-Aquitaine, à Talence, tuteurs et professeurs joignent leurs forces pour redonner confiance aux élèves et les voir réussir.
Ici le nombre d’élèves par classe est réduit – 15 étudiants par classe maximum- pour favoriser l’accompagnement. Ouvert il y a déjà trois ans, le Micro-lycée de Talence est le deuxième du genre en Nouvelle-Aquitaine. Situé dans l’enceinte du lycée public Victor Louis, les quatre classes de cette structure, tiennent sur un étage. Les élèves sont un peu plus âgés que le reste du lycée public et n’ont pas toujours eu des parcours faciles. Problèmes de santé, familiaux ou autres, tous ont été en situation de décrochage scolaire. En effet, passé 16 ans – l’âge obligatoire de la scolarisation en France – un élève qui quitte le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme est considéré comme “décrocheur” par l’Education National. En 2016, on en comptait 98 000 selon les chiffres du ministère.
Au Micro-lycée de Victor Louis on mise sur la relation de confiance pour aider les élèves. Fini le temps de la domination des professeurs sur les élèves. Plus besoin de rendre des comptes pour les absences, « ce n’est pas le but de la structure ». En effet, « les jeunes adultes » comme on les appelle souvent ici, viennent sur leurs motivations. Les punitions pour lutter contre les absences sont proscrites pour se concentrer davantage sur les difficultés de chacun. Les professeurs et leurs élèves pratiquent également une « pédagogie inversée ». Une méthode qui inverse la nature des activités d’apprentissage en classe et à la maison, ce qui amène une modification des rôles traditionnels d’apprentissage. Ainsi, les élèves, depuis chez eux peuvent se familiariser avec les cours grâce à du contenu interactif (des vidéos par exemple) et pratiquent des activités le lendemain en classe afin de mieux intégrer les connaissances. Enfin, il est possible de revenir sur les apprentissages lors de séances de tutorats proposées par des étudiants de master recrutés pour cette mission.
Plus que d’accompagner les étudiants, les professeurs espèrent leur redonner confiance.
Source : aqui.fr
Par Alizé Boissin
par admin | Déc 7, 2017 | Apprentissage, Cerveau, Mémoire
La même semaine, Jean d’Ormesson, Johnny « dit » Haliday… l’un s’est fait voler la vedette par l’autre. Qu’ont de commun ces deux hommes, l’un écrivait et philosophait, est devenu directeur général du quotidien le Figaro, les mots sont pour lui l’essence de l’humanisme.Johnny lui n’a pas forcément écrit mais il a donné aux mots des rythmes et des consonances fortes. Des mots dont chacun se souvient, ancrés dans les mémoires.
La musique apporte au mot « un sens » supplémentaire. Et la mise en scène encore un autre. Les mots sont ils faits pour être lus ? Pour être dits ? Pour être chantés ? Tout à la fois.Deux entités de la culture, un à la tête de l’Académie française, l’autre icône de la scène.Tous deux inscrits au patrimoine d’une culture française riche de ses différences.
Une culture et des mots que notre Ministre de l’Enseignement veut enraciner un peu plus dans les programmes à travers des dictées et des lectures quotidiennes et obligatoires.De façon à ce que notre langue, notre patrimoine linguistique soit connus, préservés, transmis et qu’ils puissent aider chaque élève à construire son avenir. Sans être égratignés, écorchés, oubliés. La dictée pourrait donc être un extrait de « aimer est un plaisir » ou de « La musique que j’aime », le principal est de donner du plaisir à nos élèves dans la re découverte de l’orthographie des mots.
Votre Rédac’Chef
par admin | Nov 30, 2017 | Apprentissage, Communication, Etablissements et projets, Evaluation, Hétérogénéité des élèves, Management
Je connais Paola, elle a 20 ans et après un passage douloureux à la fac de lettres, elle a repris un CAP de pâtissière, je connais Ludovic, un bac S en poche, il décide de devenir ébéniste, je connais Elodie, après 10 ans de carrière dans la communication, elle prend un congé sabbatique pour se tourner vers l’écriture d’un livre de pâtisserie, je connais Hugo, un master de commerce international en poche, il hésite à se former à la plomberie. Les exemples pleuvent. Les métiers dits manuels reviennent au goût du jour. Ils sont authenticité, geste kinesthésique, rapport humain. Ils se pratiqueront après avoir été revisités. L’artisan sera équipé de sa tablette, de ses supports en ligne, il vendra ses prestations et ses œuvres sur un site dédié, il géolocalisera ses clients et apportera de la plus-value service, il fera du beau et du bon, marketera ses produits, les “blogera”.
Voilà comment repenser nos filières… Amener du numérique sur des métiers de l’artisanat, re-réfléchir les publics et leur texture, re-réfléchir les enseignements. Pourquoi tant de regard se portent vers eux ? Sans doute la lassitude de l’écran qui a investit nos vies jour et nuit, personnellement et professionnellement. Voilà déjà Noël qui approche et les jeunes se posent des questions quand à leur orientation et leur avenir. Les salons de l’étudiant, les Portes Ouvertes vont dès à présent se tenir un peu partout.
C’est donc le moment de positionner autrement ces métiers, ils redeviennent attractifs… Alors, enseignants, formateurs, directeurs d’école, orientateurs… enfonçons le clou.Le monde n’en sera que meilleur.
Votre Rédac’Chef
par admin | Nov 30, 2017 | Apprentissage, Etablissements et projets, Management, Mémoire, Pédagogie inversée
Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Il a participé au projet d’un nouvel espace d’apprentissage et de travail, en collaboration avec les élèves.
« L’idée, c’était d’impliquer les élèves dans la construction d’un nouvel espace de travail ».
En accueillant ses deux classes de 6ème en début d’année, il a tout de suite constaté un fort manque d’attention de la part de ses élèves et a donc décidé de réorganiser l’espace classe.
« J’ai fait le pari que l’espace pouvait être un vecteur pour reconquérir l’attention ».
Il s’est notamment inspiré de la méthode de travail des Savanturiers en suivant un de leur MOOC.
Comment questionner les élèves ? Comment les impliquer dans cette recherche-là.
Différencier l’espace de travail, un des axes de réflexion de Bruno Vergnes.
Comme il le décrit très bien, il y a, dans une classe, tous les profils : les élèves peu attentifs sont placés devant ; les élèves autonomes sont placés au fond de la classe et peuvent s’auto corriger en utilisant des outils numériques mis en place par leur enseignant (QR code etc).
Les élèves qui se situent entre les deux, sont positionnés en îlots, par quatre, « qui peuvent s’entraider ». Une fois que les élèves autonomes ont réalisé le travail, ils vont aller aider les plus en difficultés.
Enfin, la communauté a également créé un sas que Bruno Vergnes appelle « le coin lecture ».
Il permet d’isoler certains élèves énervés ou agressifs, d’aller se calmer dans ce sas pour un court moment.
« Faire en sorte d’offrir à cet élève-là, un sas de décompression mais petit à petit, le ramener dans les apprentissages qui sont prévus dans la séance », explique t-il.
« C’est aussi avoir une attitude un peu différente avec lui : aller lui parler calmement et se mettre à son niveau ».
Le « mange-debout » fonctionne aussi assez bien car il permet aux élèves qui ont du mal à se tenir assis pendant une durée prolongée, de pouvoir bouger un peu. Ces élèves « un peu plus toniques que les autres », pourrait-on dire sont aujourd’hui de moins en moins nombreux car, comme le souligne Bruno Vergnes, « cette salle a vraiment permis de reconquérir de l’attention ».
Suivre reportage vidéo réalisé dans le cadre des journées EIDOS 64 du 25 janvier 2017 sur LudoMag
par admin | Nov 23, 2017 | Apprentissage, Communication, Etablissements et projets, Formation, Pédagogie inversée
QUIZZBOX : SOLUTION DE VOTE
C’est tout d’abord au sein de la société de formation et de développement informatique Next Media, aujourd’hui société mère de QuizzBox Solutions, que le système de vote interactif QuizzBox est né. Pédagogie et informatique sont les maîtres mots ayant présidés à la création et au développement de QuizzBox, un outil d’évaluation et d’animation de formation, séminaires, réunions et assemblées. QuizzBox est parti d’un concept simple, le meilleur éditeur de questionnaires et de présentations, c’est PowerPoint. Tout le monde connaît et utilise PowerPoint, l’objectif étant de proposer un logiciel accessible à tous, que l’on soit novice ou confirmé en informatique.
MODE D’EMPLOI :
Le boîtier de vote interactif est une solution de vote permettant aux participants d’une réunion ou d’un congrès de répondre à des questions en direct, grâce à des boîtiers de vote individuels. Souvent intégré dans un logiciel de présentation, les résultats peuvent être affichés instantanément sous forme graphique (histogramme, camembert etc.). Le vote interactif constitue un outil parfaitement adapté à l’éducation, à la formation professionnelle ainsi qu’aux opérations de marketing et de communication ou aux assemblées générales. Ces dispositifs peuvent être utilisés pour des réunions de toute taille de 10 à plus de 10 000 participants pour les systèmes les plus performants.
Une nouvelle génération de matériel permet également l’interaction avec les participants sous la forme de messages textuels ou la prise de parole à l’aide du boîtier.
QUIZZBOX EDUCATION : ECOLES PRIMAIRES, COLLÈGES ET LYCÉES
Les élèves manquent parfois de concentration ou n’osent pas participer en classe, les boitiers de vote QuizzBox permettent aux plus timides et distraits de se révéler et d’être actifs et acteurs de leurs apprentissages.
Grâce à cet outil ludique, les élèves réclament les quizz, et restent très concentrés durant les questions. La consolidation finale des résultats permet à la fois d’avoir une vision synthétique et rapide de l’état des acquis des élèves, tout en permettant une analyse plus fine du taux de réussite ou d’échec. On peut immédiatement réagir et revenir sur une notion mal acquise.
QUIZZBOX CAMPUS : UNIVERSITÉS ET ÉCOLES POST BAC
Transformez votre façon d’enseigner avec QuizzBox, la solution innovante au service de la pédagogie inversée.
Tous les étudiants connaissent cette tentation à la fac, piquer du nez pendant les cours ou simplement sécher, seul un élève sur deux passe directement en deuxième année. Alors pour lutter contre cet échec, QuizzBox devient une arme anti décrochage. Cette solution ludique permet de tester ses connaissances en direct dans les amphis, et les étudiants adorent ça.
Le but des boîtiers est de motiver les étudiants et de stimuler leur attention tout au long du cours. Ce qui est intéressant c’est de voir les étudiants partager leurs avis entre eux avant de donner la réponse, c’est-à-dire qu’ils vont confronter leurs expériences et leurs connaissances. Cela va les stimuler et l’apprentissage en est facilité. Avec les boîtiers le professeur peut également adapter son cours en fonction des difficultés rencontrées par les étudiants.
Source : Ludomag.com
par admin | Nov 22, 2017 | Apprentissage, Communication, Etablissements et projets, Formation, Hétérogénéité des élèves
Aujourd’hui, pour cet article, je laisse la main à ma stagiaire Charlotte Roussel, étudiante en 2ème année de BTS communication.
Les étudiants, les jeunes qui sont en études supérieures, ont de nos jours de plus en plus envie d’évoluer dans la vie professionnelle et pour ce faire ils sollicitent les entreprises.
J’ai interviewé deux étudiants actuellement en 2ème année de BTS Communication sur ce qu’ils pensaient réellement du rôle que jouaient les entreprises durant leur parcours d’apprentissage. Je leur ai donc posé trois questions qui semblent pour moi importantes :
– Quel rôle jouent les entreprises dans votre formation ?
– Qu’est-ce qu’elles vous apportent ?
– Que reprochez-vous aux entreprises lorsque vous êtes stagiaire ?
Gabriel, 21 ans, m’a exposé son point de vue :
« D’après moi, les entreprises ont pour rôle de nous apprendre et de nous faire découvrir un métier dans n’importe quel domaine selon notre formation. Elles doivent nous épauler, nous aider lors de difficultés et nous conseiller afin de nous améliorer et de raisonner comme de vrais professionnels.
Les entreprises grâce aux stages, nous permettent de nous projeter directement dans la vie professionnelle car nous devons respecter certaines règles comme les horaires ou encore mener à bien les missions qu’on nous confie. Les entreprises nous apportent de l’expérience en terme de projets, on se rend réellement compte de toutes les étapes, c’est-à-dire de la problématique jusqu’à son dénouement.
Les stages sont importants car ils mettent en pratique ce qu’on a appris en formation. Les professionnels nous aident à évoluer en entreprise. Ils nous permettent également de découvrir différents environnements par exemple dans le domaine de la communication, nous pouvons effectuer notre stage en agence de communication, en régie publicitaire ou encore dans une collectivité territoriale. »
Quant à Emma, 19 ans, a un point de vue similaire à celui de Gabriel :
« Les entreprises ont pour mission de nous donner une expérience professionnelle, c’est ce qu’un étudiant attend avant tout. Il faut qu’elles nous imposent du sérieux ainsi que de la rigueur lors des projets qu’elles nous confient. Elles doivent nous donner des responsabilités afin qu’on évolue dans le monde du travail.
Il faut, selon moi, que les entreprises nous conseillent et nous suivent tout au long de notre stage. L’implication du tuteur doit se faire ressentir, laisser un minimum d’autonomie tout en conseillant est la clé de la réussite professionnelle.
Lorsque nous réalisons divers stages nous ne sommes pas toujours rémunérés. Cela est très frustrant car nous travaillons comme si nous étions les employés de l’entreprise. On s’implique réellement et parfois les entreprises n’ont aucune reconnaissance. C’est dommage je trouve. »
Cette interview parle d’elle-même, les étudiants ont besoin d’être encouragé, d’évoluer, d’apprendre dans le milieu professionnel et pour cela ils ont besoin des entreprises.
Aujourd’hui, trouver du travail pour un jeune est très difficile car beaucoup d’entreprises exigent une certaine expérience. Mais une question se pose : Comment les jeunes peuvent avoir de l’expérience professionnelle si les entreprises ne leur laissent aucune chance ?
Charlotte Roussel
par admin | Nov 16, 2017 | Apprentissage, Communication, Formation
Hier, à Caen, était organisée la journée des lycéens dans les écoles supérieures.
En tant que référente Filière Communication dans un établissement caennais, j’ai pu accueillir des lycéens venus chercher des informations sur le BTS Communication que nous dispensons. A la question : « Comment vous imaginez vous dans 6 ans ? Dans quel univers, Je n’obtiens sur une cinquantaine de jeunes que 2 réponses à peu près précises.
Cela me ramène à une conférence à laquelle j’avais assistée voici une quinzaine d’années.Le psychologue qui animait cette conférence soutenait la « prescription faite aux parents » suivante : « laissez imaginer à vos enfants le futur de héros qu’il désire avoir. Même si celui ci n’est pas forcément réaliste, laissez-les à leurs rêves. Ils sont fondamentaux dans la construction de leur motivation à apprendre ».
Idée saugrenue pour certains parents qui mettrons un peu trop de réalisme dans les rêves des ados : « ce n’est pas un métier, cà ! » répondrons certains « tu rêves, il n’y a que quelques places pour des milliers de postulants » diront d’autres, « sois un peu sérieux et renseigne-toi mieux ! opineront les parents inquiets … de quoi briser les ailes à un jeune oiseau qui n’a pas encore appris à voler ! Laissez-les imaginer et évoquer leur monde ! Il sera bien temps d’y mettre des limites plus tard……
Votre Rédac’chef