par admin | Avr 19, 2017 | Cerveau, Evaluation, Examens scolaires, Formation
Est-ce que notre posture influence ce que nous ressentons ? Par exemple, se forcer à sourire amène t-il un sentiment de bien-être tout en diminuant le niveau de stress ressenti
Influence du corps sur le cerveau
On connaît depuis plusieurs décennies maintenant les voies descendantes par lesquelles notre cerveau influence notre corps, qu’elle soient nerveuses ou hormonales. Ce que l’on sous-estimait encore il n’y a pas si longtemps, c’est à quel point ce que l’on fait avec notre corps influence le fonctionnement de notre cerveau. Au point où le simple fait de d’adopter une posture dominante pendant deux minutes amène des changements mesurables dans la concentration de certaines hormones et pour des comportements comme la prise de risque !
Cette expérience de Amy Cuddy publiée en 2010 et résumée dans une conférence TED en 2012 part d’une observation éthologique bien connue dans le monde animal : que ce soit chez les chats, les loups ou les grands singes, lorsqu’un animal affirme sa dominance sur un congénère, il le fait en adoptant une posture qui le fait paraître plus gros. Et les grands primates humains que nous sommes ne font pas autre chose. Ainsi, mettre nos mains sur nos hanches ou lever les bras au ciel après une victoire sont des postures universelles de dominance. À l’opposé, une position du corps recroquevillée est un signe aussi certain de soumission chez tous les humains.
Posture de dominance
Cuddy et son équipe ont donc simplement demandé à des sujets de mimer ces postures pendant deux minutes et ont ensuite regardé si certains niveaux d’hormones avaient changé. Lesquelles ? Celle que l’on sait le plus associées à la dominance dans le monde animal, soit la testostérone, alors élevée, et le cortisol, alors bas. Or les dosages avant / après la prise de posture dominante par les sujets reflétait exactement cela : hausse du taux de testostérone et baisse de celui de cortisole ! Même chose au niveau comportemental : la prise de risque, bien connue pour sa corrélation positive avec le niveau de confiance, augmentait également. Quant aux sujets qui avaient adopté une posture de soumission avant les tests, ils ont, pour leur part, montré exactement les fluctuations inverses.
Se forcer à sourire amène un sentiment de bien-être et diminue le niveau de stress ressenti
Cette étude contribue donc à donner raison à ceux et celles qui insistent pour parler de « cognition incarnée » en ce qui a trait à nos processus de pensée. Et force est d’admettre, en plus, que ça fonctionne dans les deux sens. Cela rejoint d’ailleurs d’innombrables données qui vont en ce sens. Par exemple les études montrant que se forcer à sourire amène un sentiment de bien-être et diminue le niveau de stress ressenti.
Voilà donc des expériences à méditer la prochaine fois que vous aurez à passer une entrevue. Au lieu de vous tortiller de stress sur votre chaise, allez donc aux toilettes lever les bras au ciel pendant une couple de minutes ! Et cela n’est même pas une boutade pour finir cet article puisque cela a aussi été testé. Et les candidat.es auraient fait meilleure impression par leur « présence » plus vraie…
Dossier / Texte : Bruno Dubuc Le cerveau à tous les niveaux
par admin | Mar 30, 2017 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Hétérogénéité des élèves, Mémoire
Le cerveau de l’apprentissage diffère selon chacun mais lie émotionnel et organisation possible des données
Une étude de l’OCDE sur le cerveau laisse entrevoir de nouvelles pistes pour l’enseignement. Le cerveau ne perd jamais sa capacité d’apprendre. Allant à l’encontre du mythe selon lequel “pour le cerveau tout se joue avant l’âge de trois ans”, cette étude porte à croire que non seulement le processus d’apprentissage ne cesse jamais – surtout s’il est actif – mais en outre qu’il opère des modifications physiques dans le cerveau.
Cet ouvrage s’inscrit dans un projet que le Centre de l’OCDE pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement (CERI) a lancé en 1999 sur le thème “Sciences de l’apprentissage et recherche sur le cerveau”. S’inspirant des recherches actuelles en neurosciences et en sciences cognitives, cette publication propose des découvertes qui peuvent être utilement appliquées aux politiques et pratiques en matière d’éducation.
Les chercheurs en neurosciences mettent aussi actuellement en évidence dse aspects de l’apprentissage qui peuventaider à résoudre des problèmes liés aux maladies neuro-dégénératives. Ces travaux sont d’un grand intérêt pour l’action des pouvoirs publics, étant donné le vieillissement des populations dans les pays de l’OCDE et les défis qui en résultent dans le domaine de la santé.
Cette étude débouche, entre autres, sur la conclusion que la plasticité du cerveau – sa capacité à évoluer en fonction des exigences environnementales – dépend non seulement du type d’apprentissage entrepris mais aussi de l’âge auquel il survient et de l’environnement général dans lequel il s’insère. Les faits montrant que les émotions modifient le tissu neuronal, l’étude tend à indiquer que l’une des plus puissantes motivations à apprendre est le sentiment d’illumination qui se produit lorsqu’on comprend de nouveaux concepts.
Dans cette optique, il est recommandé dans le rapport de veiller à transmettre ce plaisir d’apprendre dès la petite enfance en permettant aux très jeunes enfants de connaître cette « illumination ». Grâce aux informations obtenues au moyen de l’imagerie cérébrale des adolescents, qui révèlent dans ce groupe de population la conjugaison d’un fort potentiel cognitif et d’une immaturité émotionnelle, on est conduit à s’interroger sur l’orientation scolaire que certains pays pratiquent à un âge relativement précoce et à se demander s’il ne serait pas plus efficace de proposer certaines possibilités de formation à un stade ultérieur, une fois que ces jeunes sont arrivés à maturité.
Le rapport tend notamment à montrer que les nouvelles découvertes concernant la façon dont le cerveau assimile le langage et l’âge auquel cette assimilation se produit peuvent être utilement appliquées à l’enseignement des langues étrangères. Le rapport est également en contradiction avec les idées au sujet du rôle respectif de l’hémisphère droit et de l’hémisphère gauche dans l’apprentissage et la réflexion, la thèse soutenue étant que les compétences, pour la plupart, ne siègent pas exclusivement dans une partie du cerveau. S’agissant par exemple de l’aptitude au calcul, la soustraction et l’addition activent des régions totalement différentes du cerveau.
Le rapport traite de questions éthiques telles que l’utilisation de l’imagerie cérébrale et de la médication pour améliorer les résultats scolaires. Il examine également les 3 D, c’est-à-dire la dyslexie, la dyscalculie (incapacité à maîtriser les nombres) et la démence. La dyslexie par exemple résulte principalement d’une atypie du cortex auditif, désormais décelable à un très jeune âge.
Globalement, il est souligné dans le rapport qu’il importe d’adopter une approche exhaustive en matière d’éducation, tenant compte aussi bien des avancées neurologiques que des facteurs environnementaux et sociaux. S’il est vrai que la recherche montre que le langage est au mieux acquis à un âge précoce, elle révèle également que l’aptitude à élargir son vocabulaire demeure constante toute la vie durant.
Texte et origine : OCDE
par admin | Mar 20, 2017 | Communication, Digital, Pédagogie inversée, Web
Des millions de Sms tous les jours. La nouvelle forme d’écriture des jeunes. Faut il composer avec et inventer les dictée SMS comme existent déjà les Twistées.
Beaucoup de parents et d’enseignants s’inquiètent de la mauvaise habitude que donnerait l’écriture « sms » sur le niveau de l’orthographe. Qu’en est-il réellement ?
L’écriture sms une menace pour l’orthographe?
La pratique des SMS ou textos n’a pas d’influence sur l’orthographe des collégiens, c’est leur niveau en orthographe qui détermine le type de fautes présent dans les SMS. Cette conclusion a été établie grâce aux résultats d’une étude menée sur 4524 SMS produits par 19 jeunes adolescents français, âgés de douze ans par des chercheurs du Centre de Recherche sur la Cognition et l’Apprentissage (CNRS/Université de Poitiers/Université François-Rabelais Tours).
L’étude réalisée en collaboration avec des chercheurs de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et de l’Université Toulouse II – Le Mirail conclut en outre que les SMS ne constituent pas une menace pour le niveau en orthographe à l’école, mais sont une occasion nouvelle et supplémentaire de pratiquer l’écrit. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue Journal of Computer Assisted Learning.
Nouvelles pratiques quotidienne
L’apprentissage de l’orthographe est crucial pour la réussite scolaire comme pour l’insertion sociale et professionnelle. Les nouvelles technologies, et en particulier les SMS dont se sont emparés les adolescents, ont suscité de nouvelles pratiques quotidiennes et fréquentes de la langue écrite pour des échanges entre personnes, en dehors du cadre institutionnel. Les SMS prennent des formes très différentes de l’orthographe traditionnelle (cf. tableau 1), et sont souvent incriminés par les parents ou les enseignants comme la cause des difficultés en orthographe des élèves.
Idées reçues à nuancer
Les résultats de l’étude réalisée par les chercheurs du Centre de Recherche sur la Cognition et l’Apprentissage (CNRS/Université de Poitiers/Université François-Rabelais Tours) viennent pourtant nuancer ces idées reçues. En effet, ils montrent qu’en début de pratique des SMS, c’est le niveau en orthographe traditionnelle qui détermine la forme des SMS envoyés, et non pas les SMS qui influencent négativement l’orthographe traditionnelle. Lorsque la pratique des SMS est installée (au bout d’un an), il n’existe aucun lien entre le niveau en orthographe traditionnelle et la forme des SMS. Le seul lien qui existe entre le niveau en orthographe et la densité de «textismes » (1) concerne ceux en rupture avec le code traditionnel (cf. tableau 2) au premier trimestre de pratique des SMS.
Contrairement aux craintes souvent exprimées, ce sont les bons élèves en orthographe qui font beaucoup de « textismes » en rupture avec le code traditionnel et les moins bons qui en font le moins. Cette étude montre que l’écrit traditionnel et l’écrit SMS dépendent des mêmes capacités cognitives symboliques. Elle permet aussi de conclure que les SMS ne sont pas une menace pour le niveau en orthographe à l’école, mais une occasion nouvelle et supplémentaire de pratiquer l’écrit. Il est important de souligner que dans les SMS étudiés, si en moyenne 52% de mots contenaient des « textismes », 48% de mots étaient écrits selon les règles traditionnelles.
Qu’en est-t-il dans un autre pays?
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont constitué un corpus de 4524 SMS produits dans la vie quotidienne par 19 jeunes adolescents français de 12 ans. Les participants n’avaient jamais possédé ou utilisé de téléphone mobile avant le début de l’étude.
Leurs SMS ont été recueillis par les chercheurs tous les mois pendant un an. Pour les étudier, ils ont caractérisé la densité de « textismes » des SMS et ont ajouté aux recherches déjà réalisées la distinction entre les « textismes » en accord avec le code traditionnel et ceux en rupture avec ce code, c’est-à-dire ceux qui sont les plus spécifiques du langage SMS (cf. tableau 2).
Des études récentes pour la langue anglaise et finlandaise avaient également démontré qu’il n’existe pas de lien entre le niveau en orthographe d’élèves de 9 à 12 ans et la densité de fautes dans les SMS. Le téléphone mobile et les SMS sont utilisés avec facilité et enthousiasme par les adolescents. Selon les chercheurs, ils pourraient donc être utilisés comme support d‘apprentissages scolaires, idée que l’UNESCO avait déjà soutenue en 2010.
(1) La densité de « textismes » se définit par le nombre de changements dans la forme orthographique d’un mot par rapport à l’écrit traditionnel, divisé par le nombre total de mots du SMS.
Bernicot, J., Goumi, A. & Bert-Erboul. A. Volckaert-Legrier, O. (accepted, 01/20/2014). How do skilled and less-skilled spellers write text messages? A longitudinal study of sixth and seventh graders. Journal of Computer Assisted Learning. Pour consulter le site web cliquez ici
Texte et dossier: CNRS
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par admin | Fév 19, 2017 | Collectif AmiFor, Mémoire
Le lapbook : outil décoré et personnalisé
Un lapbook est une sorte de livret décoré et personnalisé qui reprend des éléments autour d’une notion étudiée, sous forme de dessins, de tableaux, d’écrits, d’images, de collages et de graphisme en tous genres. Superbe pour tous les élèves qui ont eds difficultés à apprendre et réviser.
Le lapbook est omposé de différentes pièces et de collage
L’objectif est de résumer des informations sur un sujet et de les organiser avec des moyens mobiles : des rabats, des pochettes, des roues, des languettes à tirer, des volets, des enveloppes, des posts it… A chaque forme et à chaque mobile correspond une notion.
Comment aller plus loin ?
Le site carpediem.asso.fr est l’un des plus riches au sujet des lapbooks : il propose des modèles gratuits et payants avec des activités à découper, à coller, à compléter et à assembler sur des sujets divers et variés. Pour démarrer, je vous conseille de télécharger le guide Comment réaliser un lapbook (il vous faudra auparavant créer un compte et vous identifier).
par admin | Fév 5, 2017 | Communication, Formation, Pédagogie inversée
Un procès fiction sur l’école qui donne envie de bouger
Petite merveille trouvée sur Facebook. Une film procès qui reprend l’analogie de Einstein sur l’évaluation. Je vous propose de le regarder “de façon décalée”… Bien sûr l’école est et restera une Institution devant conserver ses repères et ses règles, mais…
par admin | Jan 25, 2017 | Communication, Formation
Les BTS2 ont ainsi préparé l’évènement de remise des diplômes en fin d’année. Une réussite du point de vue des animations
Comme chaque année depuis 3 ans, la nouvelle promotion des BTS Communication de l’ESFAC s’est repartie autour de 3 projets entreprises (associations…).
Le premier est un projet culturel itinérant permettant aux jeunes artistes, amateurs et jeunes professionnels de trouver des lieux inédits et éphémères pour exposer leurs travaux. Ce projet est porté par une toute jeune association. La demande est globale et complète : trouver des partenaires, créer un nom, créer un site INTERNET, créer une dynamique de communcation
Le deuxième est un projet “évènement sportif et solidaire” : aider une association qui organise une course pur aider la recherche du cancer chez les hommes à animer et dynamiser cette course grâce à des actions d’animation
Le troisième est orienté professionnel. L’ESFAC propose de travailler sur des projets évènementiels étudiants pour dynamiser la vie scolaire. Alors pourquoi pas un char école à construire pour le Carnaval étudiant, une vidéo sur les filières, un évènement d’intronisation ou de clôture d’année.
AMIFOR qui anime les ateliers de production avec Nicolas Lemercier, graphiste et illustrateur trouvent là une belle occasion de pratique professionnelle et de relation annonceur.
Mais apparemment nous ne sommes pas les seuls. Petit coup d’oeil vers nos confrères du Sud Ouest , Le Lycée Palissy à Agen :
Unique en Lot-et-Garonne
Unique formation de ce type en Lot-et-Garonne, ce BTS présente de nombreux avantages pour les futurs diplômés. À l’heure où les lycéens s’apprêtent à formuler leurs vœux sur le site admission post bac, le proviseur a rappelé qu’il était possible de découvrir le BTS au cours d’une journée d’immersion (dispositif «Vivre une journée d’étudiant») Cette année, la promotion compte 33 élèves en 1re année, et 28 en seconde année. Yannick Boyer, l’enseignant qui encadre les projets menés par les étudiants au cours des deux années, souligne la forte dimension professionnelle du diplôme. Outre les 14 semaines de stages, la «conduite de projets réels proposés par des entreprises, institutions publiques ou associations est privilégiée.»
par admin | Jan 23, 2017 | Digital, Formation, Pédagogie inversée, Ressources numériques
“Chercher, trouver, apprendre”. Voici les mots gravés au fronton (virtuel) de la bibliothèque numérique de la Fondation Orange.
Ce grand projet éducatif et solidaire rassemble des milliers de contenus pédagogiques, accessible à tous, gratuitement et sans inscription.Littérature, mathématiques, enseignement spécifique à un niveau scolaire, sciences humaines ou de la Terre, cinéma, bricolage… une multitudes de sujets sont disponibles. Le choix peut se faire à partir d’une recherche précise, à l’aide de mots clefs, ou en combinant les critères par matière, niveau, pays ou langue.
Le partage des savoirs
Ces contenus éclectiques émanent de prestigieux créateurs comme la Khan Academy, modèle de partage du savoir initié par l’éducateur américain Salman Kahn, mais aussi de Bibliothèque Sans Frontières, Wikimédia Ch, Education & Numérique, Aflatoun ou Codev pour citer les plus proéminents. Autant de partenaires qui se sont engagés, comme la Fondation Orange, pour faciliter l’éducation des personnes en difficulté ou éloignées des méthodes d’enseignement classiques.Une démarche qui met également tous ces sujets à la portée des curieux et de amateurs de culture. Chaque internaute a ainsi la possibilité de venir s’enrichir sur le site, mais aussi d’apporter sa pierre à l’édifice en soumettant de nouveaux modules éducatifs suivant le modèle participatif adopté par l’encyclopédie en ligne wikipedia, par exemple.La bibliothèque compte déjà près d’une centaine de contributeurs. (source Nice Matin)
http://bibliotheque.fondationorange.com
par admin | Sep 26, 2015 | Communication, Digital, Formation, Pédagogie inversée
AMIFOR® a reconstruit son site… Un site ludique et attrayant tout en couleurs, comme veulent s’afficher les formations. Rien de statique, tout évolue.
Découvrez notre collectif, nos fiches formations, nos informations. Bientôt un intranet à la disposition des stagiaires e qui va permettre aux formations actions d’opérer un suivi.
On aime AMIFOR® !
par admin | Sep 18, 2015 | Communication, Digital, Formation, Innovation, Investissement numerique
AMIFOR intervient au sein du réseau UNREP avec des formations dont la thématique est les outils pédagogiques innovants, le projet de communication… Un article écrit par MC Lefebvre sur l’enjeu de la carte mentale, outil pour une pédagogie différenciée. Un témoignage des enseignants de l’établissement AGIR à Langon.
Pour bénéficier d’une formation si vous appartenez à cette fédération d’établissement appelez AMIFOR ou l’UNREP (0141831420)
Ci dessous carte mentale réalisée en formation à Langon, Lycée AGIR : Les étapes d’une visite en entreprise.
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