Pour organiser ses idées, chacun à sa méthode. Certains préfèrent écrire sur un carnet, d’autres sur un tableau. Vous savez probablement déjà qu’Amifor est un fervent utilisateur de la carte mentale.
La carte mentale est un excellent moyen de visualiser et d’organiser l’intégralité de ses idées. Vous pouvez les hiérarchiser de façon logique et leur attribuer un code couleur pour les plus visuels d’entres nous. La carte mentale, appelée aussi mindmap, carte heuristique, carte des idées ou carte cognitive, permet aussi de stimuler efficacement sa créativité. Elle fait très souvent l’objet des formations proposées par notre centre de formation. Elle est adaptée aux plus petits comme aux plus grands.
Pour les débutants dans ce domaine, il existe plusieurs alternatives pour s’y essayer facilement. Tout d’abord le logiciel Xmind, un logiciel gratuit et pratique. Il existe aussi l’outil en ligne Text2MindMap, gratuit lui aussi et très simple à prendre en main.
Vous pouvez observer ci-dessus un début de carte mentale sur notre centre de formation, Amifor. Elle est organisée selon nos publics et selon les grandes thématiques de formations que nous leur proposons.
Il y a quelques jours, le pôle de compétitivité des contenus et usages numériques Imaginove, a rassemblé à Lyon plusieurs start-up pour présenter de nouvelles manières d’apprendre.
La réalité virtuelle fut l’une des premières innovations à être abordée pendant cette conférence. Bien qu’elle existe depuis près de 30 ans en France, elle n’a jamais été si présente. UniVR Studio (Villeurbanne) a donc eu l’idée de l’inclure dans les formations professionnelles. Le public ne se contentera plus de lire une formation, il pourra la vivre en temps réel avec les personnes incluses dans la réalité virtuelle.
Dans la même optique, InTeach Training (Lyon 1er), a eu l’idée d’une application mobile qui propose des formations très courtes (de cinq à dix minutes) tous les jours. L’utilisateur peut progresser à son rythme et de manière linéaire grâce à la mise en pratique.
Les petits n’ont pas été oubliés et ont aussi le droit à leurs innovations. SBT Human(s) Matter (Lyon 2ème) a lancé une application éducative sous forme de pédagogie inversée. L’application “P’tits Profs” donne la possibilité aux enfants d’apprendre en endossant le rôle d’un maître ou d’une maîtresse.
Cabri Express (Fontaine/Isère) propose un remède à l’éternel problème des mathématiques. La start-up a mise au point un kit mathématiques “tout-en-un”. Les élèves peuvent jouer et comprendre en s’amusant en ayant recours à une calculatrice technique et graphique, un éditeur d’équations et à de la géométrie dynamique.
Pour ceux qui souhaiteraient se cultiver, Audiovisit (Caluire-et-Cuire) propose une application, ainsi qu’un audio et un visioguide qui donnent accès à plus de 600 œuvres. Pour l’apprentissage des langues, Switch Book (Lyon 3ème) a mis au point une application qui permet de lire des romans bilingues et de switcher rapidement d’une langue à l’autre en français, anglais, allemand, espagnol, portugais…
Le pôle de compétitivité Imaginove a donc permis à tous ces acteurs de se rencontrer et d’échanger le temps d’une journée.
Dans une interview accordée à la radio Europe 1, le médecin nutritionniste, Jacques Fricker, nous donne des conseils sur quels aliments privilégier pour améliorer nos capacités mémoristiques.
Veiller à préserver sa mémoire en choisissant un menu adapté devrait être une préoccupation importante pour nous car cela permet aussi de se prémunir contre les maladies neurodégénératives comme Alzheimer. “La mémoire est liée en grande partie à une structure qu’on appelle l’hipppocampe. C’est la seule structure où les cellules nerveuses peuvent se régénérer, même après 30 ou 40 ans. Les liaisons entre les différents neurones dépendent de l’alimentation. Il y a des aliments protecteurs, et d’autres qui sont néfastes”, explique le spécialiste.
De ce fait, le nutritionniste préconise des aliments riches en polyphénols (une molécule protectrice) comme les fruits et légumes ou encore le chocolat, le café ou le thé. Toujours selon Jacques Fricker, le cerveau a aussi besoin d’oméga 3 que l’on retrouve dans les poissons gras (thon, saumon, sardine) les noix, ou l’huile de colza. Un menu à compléter avec du pain de seigle, du pain complet ou des flocons d’avoine.
Du côté des avertissements, le médecin nous met en garde contre les boissons sucrées et les graisses saturées (frites, charcuterie) qui sont selon lui des “ennemis de la mémoire”.
Préserver sa mémoire est très important alors rappelons-nous en !
Samedi 17 mars dernier s’est déroulée la sixième édition de TEDxHECMontréal. Une conférence qui tournait autour des “changements qui importent”. Mais quels sont ces changements et quel est leur impact sur nos vies ?
Jean-François Bertholet, professeur à HEC Montréal, a abordé le sujet des organisations où il fait bon travailler. Loin du climat malsain instauré par le capitalisme et la recherche du profit. Un climat qui déteint sur les chefs d’entreprises mais aussi sur leurs salariés qui finissent par être totalement épuisés. Certains défendent pourtant d’autres alternatives comme la pronoïa. Une organisation où autrui et la communauté sont mis en avant. Un altruisme qui découlerait sur le salarié, heureux de donner son maximum pour l’entreprise. Un cercle vertueux avec des effets positifs sur les profits aussi. L’entreprise du 21ème siècle ne doit plus être individualiste mais tournée autour de la communauté.
Vincent Falk, photographe français, a quant à lui abordé la question de l’intelligence artificielle et du remplacement de l’homme par la machine sous un regard bien différent de ce que l’on entend dans les médias. Selon lui, combattre ce changement est inutile. Il faut seulement savoir en tirer le positif. Pour gagner contre la machine, il faut valoir plus que la machine en pensant différemment. Toutes nos expériences humaines et professionnelles nous apportent des compétences diverses. La clé est de savoir réutiliser à bon escient ces compétences. Il faut donc diversifier les expériences, mettre en avant la différence, la créativité et la flexibilité. Ce sont ces expériences qui nous rendent plus riches que la machine.
Enfin, Niels Billou, sommité du design thinking, estime que l’idée de réussite doit aussi être revisitée. Elle ne peut plus se mesurer à la possession personnelle. La vraie réussite est maintenant collective. C’est en écoutant les besoins de l’autre et en créant à ses côtés que l’on peut résoudre un réel problème et contribuer à la société.
“Le monde évolue plus vite qu’on n’aurait pu l’imaginer. En 18 ans, plus de choses ont changé que durant le siècle précédent. Demain nous devrons être préparés à un avenir différent.”
Au Canada, Marielle Bonneau, conseillère pédagogique et orthopédagogue, s’est lancée dans un nouveau projet de recherches pour prouver que tous les enfants sont capables d’apprendre et que le personnel enseignant détient le pouvoir de développer leur intelligence.
Ce nouveau projet consiste à apprendre aux élèves le fonctionnement de leur cerveau pour leur permettre de se concentrer sur une tâche, mémoriser des informations, trouver des stratégies pour obtenir des résultats et réguler leurs émotions. A l’aide d’images et de métaphores, l’enfant parvient à comprendre comment son cerveau fonctionne et peut par conséquent identifier ce qui ne va pas.
Pour prouver ses dires, M. Bonneau a par exemple fait comprendre à un enfant qu’il dérangeait toute sa classe en le munissant d’une lampe frontale qu’il braquait dans tous les sens. Les ateliers «À la découverte de mon cerveau» ont été élaborés avec toute une équipe d’orthopédagogues et de conseillères pédagogiques de la Commission scolaire des Bois-Francs (Québec) avec la contribution des profs qui acceptent de les animer.
L’important maintenant pour mesurer l’efficacité de ces ateliers est de comparer les résultats de deux classes. L’une ayant participé à ces ateliers et l’autre non. Tant du côté des élèves que des professeurs. M. Bonneau précise que pour que ces ateliers soient efficaces, chacun doit y mettre du sien, y compris les professeurs et les parents. Ils doivent réinvestir les connaissances et le vocabulaire avec l’enfant. S’organiser, planifier, mémoriser, concentrer son attention constituent des clés pour apprendre.
Ses travaux comment à avoir un écho jusqu’en Normandie. Particulièrement auprès de Sandrine Rossi, maître de conférences en psychologie cognitive de l’Université Caen. Cette dernière souhaite s’associer aux résultats de la conseillère pédagogique pour valider le résultat de ses recherches en dépistage précoce chez les petits du préscolaire. Deux classes de pré-maternelles seront choisies l’an prochain pour expérimenter cette méthode.
Pour terminer, Marielle Bonneau insiste vraiment sur le rôle essentiel des parents, qui peuvent être considérés comme des guides pour leurs enfants. Jouer avec son enfant, c’est une manière d’être entièrement présent à lui, de lui permettre de développer des stratégies, de stimuler ses capacités d’apprendre.
La carrière d’un enseignant débute souvent par les doutes et le stress liés à ses premiers cours. Elsa Rang Ripert, directrice de l’ESPE de Bourgogne, a récemment livré quelques conseils à ces professeurs débutants pour les aider à franchir ce cap.
Pour commencer, il faut être conscient qu’il n’existe pas une seule réalité de terrain. L’enseignant doit être capable de s’adapter à différents contextes professionnels et à différentes réalités. La réalisation de stages pendant sa formation dans des établissements variés est donc primordiale pour être armé contre ces différents cas de figure. Le jeune prof doit aussi apprendre des méthodes, des pédagogies et des outils innovants pour les réutiliser devant sa classe.
Dès ses premiers cours, l’enseignant doit construire sa posture professionnelle en adéquation avec ce qu’il est. Il doit trouver son style et instaurer un climat de confiance et de bienveillance avec ses élèves. Il doit aussi bien réfléchir à son organisation de travail et aux dispositifs pédagogiques utilisés. La réussite des ses élèves doit être sa priorité.
Il est aussi important d’être bien entouré car la solitude peut être un désavantage professionnel pour le jeune enseignant. Il ne doit pas hésiter à échanger avec ses collègues dans la salle des professeurs par exemple. Il se rendra compte qu’il n’est pas le seul à connaître des difficultés.
En règle générale, la première de ces difficultés sera de sortir des représentations qu’il a du métier. Tous les élèves ne viennent pas à l’école par plaisir et il doit en être conscient. Et les élèves ne sont pas les seuls acteurs dans son métier. Les parents y tiennent aussi une place importante. De plus, le jeune professeur est souvent amené à travailler dans divers établissements au début de sa carrière. Il doit savoir s’adapter à toutes sortes d’élèves, de parents, de collègues..
Se construire en tant que professeur ne se fait pas du jour au lendemain. Le plus important pour être un bon enseignant n’est pas d’éviter l’échec mais de justement savoir apprendre de ses erreurs pour les corriger et en tirer les leçons nécessaires.
Depuis hier se tiennent les assises de l’école maternelle. Le président de la République, Emmanuel Macron, en a profité pour annoncer l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire à trois ans contre six ans actuellement. Mais ces deux journées sont aussi l’occasion d’aborder des thématiques très variées qui seront peut-être les pistes de l’école maternelle de demain.
Durant ces deux jours de débats, environ 350 personnes (scientifiques, représentants des enseignants, Atsem ou parents) viennent écouter des interventions sur des thèmes divers comme l’acquisition du langage, la mémoire chez l’enfant, les pratiques musicales, les liens entre l’école et les parents, la santé etc, dans l’objectif de faire de la maternelle “l’école de l’épanouissement et du langage”.
Ces interventions ont permis, entres autres, de dégager les pistes suivantes pour l’avenir de l’école maternelle :
Revoir la formation des enseignants et des Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles).
Développer les arts, la musique et le jeu mais bannir les écrans.
Booster le langage car les inégalités de vocabulaire démarrent très tôt. Selon Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale : “A 4 ans, un enfant issu d’un milieu social défavorisé a entendu 30 millions de mots de moins qu’un enfant issu d’un milieu favorisé».
Renforcer l’encadrement car le nombre d’enfants est de 23 par enseignants contre 14 en moyenne dans l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).
Scolariser (ou non) les moins de trois ans.
Aller vers un système d’accueil intégré des 1-6 ans en s’inspirant d’un processus détaillé que d’autres pays ont déjà adopté ?
Bien que toutes ces dispositions ne puissent pas être prises en seulement deux jours, cela nous donne déjà une petite idée de ce à quoi ressemblera l’école maternelle dans les années à venir.
Depuis le 19 mars se tient la semaine de la presse et des médias dans l’école. Cette édition 2018 avait pour thématique principale “D’où vient l’info ?”. Son but est de répondre aux enjeux liés à l’Education aux Médias et à l’Information.
A chaque printemps depuis maintenant 29 ans, plus de 200 000 enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines participent à la semaine de la presse et des médias dans l’école. Le but de cette initiative est d’aider les petits et grands à comprendre le système des médias, à former leur jugement critique, à développer leur goût pour l’actualité et à forger leur identité de citoyen. Pour cette occasion, près d’un million de journaux, de nombreuses ressources gratuites en ligne et des ateliers avec des journalistes sont offerts. 1850 médias s’inscrivent chaque année à l’opération.
A une époque régentée par les réseaux sociaux et les fakes news (fausses informations) qui se propagent à vitesse grand V, il est très important d’apprendre à nos enfants à discerner le vrai du faux et des réponses précises sur le métier des journalistes sont là pour les y aider.
“Est-ce que le journaliste dit toujours la vérité ?”, “Comment distinguer une fausse information d’une vraie ?”, “Quels objectifs ont les journalistes quand ils font un reportage ?”, “Est-ce que les journalistes savent tout ce qu’il se passe dans le monde ?”… Autant de questions et de réponses qui permettront aux plus jeunes mais aussi aux moins jeunes d’y voir plus clair sur le monde qui nous entoure.
Du 12 au 18 mars, se déroule la 20e édition de la Semaine du Cerveau. Dans une quarantaine de villes de France, des chercheurs proposent gratuitement au grand public conférences, expositions, visites et ateliers pour mieux comprendre cet organe fascinant…
Depuis 20 ans, pas de mois de mars sans sa Semaine du Cerveau ! Des chercheurs issus de grands organismes de recherche, et du monde médical proposent gratuitement, dans toute la France, des évènements en lien avec les neurosciences, conçus à destination du grand public. Débats, spectacles, expositions, conférences, ateliers, visites de laboratoires… les curieux ont l’embarras du choix !
Environ la moitié des initiatives est proposée en milieu scolaire, l’autre étant ouverte à tous les publics. À chaque ville sa programmation et ses chercheurs ! Ce soir, des spécialistes du rêve, de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage ou du vieillissement cérébral vous attendent peut-être dans leurs locaux, dans une salle municipale… ou même dans un bar ! L’ensemble de ces propositions est détaillée, département par département, sur le site SemaineDuCerveau.fr
L’initiative est motivée “par la volonté de partager les connaissances générées par la recherche sur le cerveau et de rendre accessible à tous la démarche et la culture scientifique”, explique Lydia Kerkerian-Le Goff, présidente de la Société des Neurosciences, qui coordonne l’événement en France. Les avancées de la recherche méritent, selon elles, d’être mieux médiatisées.
“Étudier le fonctionnement du cerveau à toutes les étapes de la vie, et par de multiples approches, est essentiel pour comprendre nos comportements, nos prises de décision et l’influence de notre environnement, avec des implications majeures pour notre société”, poursuit-elle. “Cela est également fondamental pour combattre les maladies du système nerveux qui affectent plus de 160 millions de personnes en Europe et dont l’impact économique et sociétal est énorme.”
Selon les responsables de l’événement, plus de 40.000 personnes ont participé aux conférences et ateliers proposés sur le territoire.