La semaine dernière, je vous parlais des examens de fin d’année. Cette période stressante par laquelle tous les étudiants et enseignants passent. Un autre fléau des étudiants ? Le financement des études supérieures.
Nous sommes à une époque où trouver du travail est parfois très compliqué. Certains demandent plus d’années d’expériences que d’années de vie. Vous comprendrez aisément que j’exagère mais le résultat reste le même. Les jeunes choisissent donc de faire des études, en imaginant que leurs diplômes pèseront dans la balance. Nous savons tous très bien que la réalité n’est pas aussi simple mais quand on a 18 ans, on ne s’en doute pas forcément.
J’en arrive au sujet de ce billet. Le financement des études. Quelle famille n’a pas été confrontée à cette question ? Comment payer ses études ? Prêt étudiant ? Alternance ou non pour ceux qui sont concernés ? L’alternance est un autre sujet de débat même s’il rejoint celui du dessus. Pour me prendre en exemple, je me suis retrouvé dans l’obligation de générer trois prêts étudiants pour mes trois années d’études. Etudes que je souhaite continuer à Paris, où une école assez prestigieuse me demande un acompte de 950 euros. Rien que ça ! Vous me direz, tout est plus cher à Paris mais comment demander cela à un étudiant de 20 ans ?
Vous ne me ferez pas croire qu’un étudiant lambda a les ressources personnelles de donner 950 euros d’un coup ? Sauf en ayant l’aide de ses parents derrière lui. Et encore… Des parents avec une situation plutôt aisée. Y a-t-il vraiment une égalité là-dedans ? Les études supérieures sont-elles vraiment ouvertes à tout le monde ? Rien n’est moins sûr…
Charly LAURENT
0 commentaires