JEUDI CE QUE JE VEUX : GENRE EN VEUX TU ?

JEUDI CE QUE JE VEUX : GENRE EN VEUX TU ?

La chasse au genre est ouverte

Le 24 septembre dernier, Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances,  a signé avec les industriels, les distributeurs de jouets et des associations, une “Charte pour une représentation mixte des jouets.” L’objectif est de faire reculer les stéréotypes de genre dans l’univers des jouets.

Envie pour moi de m’intéresser à la première chose qui différencie la fille du garçon, à savoir le Rose et le Bleu… Et en fait d’où vient cette attribution ? et bien remontons le fil de l’histoire…

 

Ha ces dieux !

Cela remonte à l’Antiquité grecque, où les parents 
préféraient avoir un garçon plutôt qu’une fille. Car les garçons travaillaient
et participaient aux revenus de la famille. A l’inverse, avoir une fille était
 pénalisant : outre de ne pas disposer de la même force physique, requise
notamment pour le travail des champs, les filles coûtaient cher. Il fallait 
économiser pour lui fournir une dot lors de son mariage. En conséquence, avoir un garçon était considéré comme béni des Dieux. Aussi lui
 associait-on la couleur bleue, couleur du ciel, résidence des Dieux.
En Europe, c’est au Moyen-Âge qu’apparaissent les premiers
 trousseaux spécifiques pour les bébés. Oh surprise ! Le bleu, couleur
 divine de la Vierge Marie, est associé aux filles tandis que le rose, qui n’est
 qu’un rouge pâle, est dévolu aux garçons. Si la rose, la fleur signifiant 
l’amour, est une valeur attribuée aux femmes, le rose, lui, est perçu comme
viril. Il n’y a qu’à voir la couleur rose des bas de chausse des chevaliers
médiévaux.
Puis, remous de l’histoire, le blanc, image de la pureté et 
de l’innocence, prédomine pour les deux sexes. De même que la robe que les
enfants portent indistinctement jusqu’à l’âge de six ans.

Pompadour nous a joué un tour !

Au XVIIIe siècle, la tradition antique fait son retour en
 occident. A l’apogée des Lumières, la Grèce et son modèle de démocratie constituent
pour les penseurs de l’époque une référence absolue.  C’est alors que
 madame de Pompadour entre en piste. Philippe Rouet, un peintre belge, a mis au
 point une innovation technique et artistique, il a inventé un nouveau rose sur 
la porcelaine de la manufacture royale de Sèvres. La favorite de Louis XV 
s’entiche de ce rose, d’une finesse exquise, et la Cour avec elle. La marquise
 de Pompadour l’impose partout à Versailles, notamment sur les tenues des
petites filles, mais aussi les couvre-lits et même les pots de chambre !
 Désormais, le rose est associé aux valeurs féminines : beauté, douceur,
fragilité.

L’école du genre : le webdocumentaire

Pendant deux ans, une équipe de journaliste a sillonné la France afin de construire ce web documentaire que nous vous proposons de regarder. Une plateforme pensée comme un outil pédagogique, qui décrypte ce qui dans notre éducation nous fait fille ou garçon. Ce projet réalisé par Léa Domenach et Jean-Paul Guirado a été écrit par Brigitte Laloupe et produit par Enfin Bref production avec pour partenaires la Cité des sciences, le planning familial et le centre Hubertine Auclert.

 

Jeudi ce que je veux : on a déjà tout créé ! oups !

Jeudi ce que je veux : on a déjà tout créé ! oups !

Etudiants en cours de créativité coachés par MC Lefebvre, AmiFor

Nos étudiants sont-ils désabusés ?

Donnant un cours d’e.marketing à des élèves en Bachelor management des unités commerciales (IPAC), j’amène mes élèves à réfléchir à de nouveaux services et prestations pouvant être vendus sur internet.

Certains semblent désappointés : « mais tout a déjà été fait et réfléchi »…… «  Il n’y a plus rien à inventer ! »

Oups ! C’est un fait que l’innovation est une logique d’accélération qui donne l’impression de plus en plus de propositions innovantes et presqu’envahissantes, mais l’innovation est également une logique d’adaptation. Dans ce cadre, tout est toujours à réinventer.

Dans les heures que nous vivons aujourd’hui, en France, réfléchir aux nouveaux contextes émergents et ceux que nous pourrions aider à se développer, par exemple « mieux vivre en ruralité  avec l’informatique» doit  faire nous pencher sur les adaptations nécessaires des services numériques aux zones rurales éloignées. Le nombre des défis est important dans tous les domaines.

Autre suggestion : continuer d’innover, mais innover autrement. Je pense : « plus humainement, plus doucement, plus… » cette suggestion donne quoi dans la « manière » d’innover ?

Vous voyez, chers étudiants, chers enseignants, chefs futurs chefs d’entreprise, le terrain devant nous est large…A nous tous de jouer !

MC Lefebvre