L’apprentissage caractérise l’être humain

Dans un interview donné au journal Libération, le chercheur Stanislas Debaene revient sur son nouveau livre qui  décrypte les mécanismes qui permettent au cerveau d’apprendre. Et propose des méthodes pour optimiser ces processus, notamment à l’école.

Chez Amifor® nous avons noté un passage intéressant et nous vous incitons à aller lire sur le site de Libération, l’intégral de cet article.

 (Question du journaliste (Erwan Cario )

« Mais la méthode «syllabique», de correspondance graphème – phonème, que vous défendez, est déjà appliquée partout. Aider les enfants à apprendre, c’est un objectif partagé… »

SD : Il y a sans doute une méconnaissance. Dans les deux sens, peut-être. Je ne pense d’ailleurs pas que les enseignants aient besoin de connaître chaque détail des localisations dans le cerveau des enfants. Ça n’a pas d’intérêt. Ce qui compte, c’est le style de traitement de l’information. Les connaissances que l’enfant apprend avant même d’être allé à l’école, et la manière dont il va les développer. Les enseignants ne doivent pas en avoir peur, ce n’est pas du tout réductionniste, c’est simplement regarder les choses en face. L’ensemble de notre personne est aussi une extraordinaire machine biologique, c’est ce que nous sommes.

Retrouvez cet article sur le site de Libération :

http://www.liberation.fr/debats/2018/09/06/stanislas-dehaene-l-apprentissage-est-ce-qui-caracterise-notre-espece_1677009

« Mardi coup de coeur » : des robots à l’école (France Bleu)

« Mardi coup de coeur » : des robots à l’école (France Bleu)

VIDÉO – J’y crois pas ! Les robots aussi vont à l’école

Tablettes toutes bêtes, écrans à roulette ou cousins de R2D2, les robots sont désormais dans les salles de classe. Loin de remplacer les enseignants, ils les assistent ; apportant outils pédagogiques inédits et apprentissages transversaux.

Et pour eux aussi, c’est l’heure du retour à l’école. 

France Bleu grâce à sa vidéo (lien ci dessous)  nous transporte dans l’école de demain

Des robots à l’école de plus en plus dans nos écoles françaises comme en Chine (notre photo)

!

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/clone-de-video-j-y-crois-pas-les-robots-aussi-vont-a-l-ecole-1536325971.

Plus d’informations sur https://www.francebleu.fr.

Bonne rentrée à tous !

Bonne rentrée à tous !

Et voilà ! Les vacances sont finies ! On range les maillots de bain et la crème solaire pour ressortir les cahiers et les crayons. Comme vous, le centre Amifor fait sa rentrée cette semaine. Faisons un point sur les nouveautés dans le monde dans l’enseignement en 2018.

Entre la poursuite des dédoublements de classes dans les quartiers défavorisés, la mise en place de nouveaux tests d’évaluation ou encore l’interdiction du portable au collège… Les changements sont nombreux pour cette rentrée 2018 :

  1. Dictée quotidienne dès le CP
  2. Le dédoublement des classes en CP et CE1
  3. L’apprentissage de la Marseillaise en CE2
  4. Un « plan mercredi » pour les élèves de primaire
  5. Le téléphone portable interdit au collège
  6. Un test de positionnement en seconde
  7. Un accompagnement personnalisé

Nous reviendrons plus en détails dans la semaine sur ces changements importants de cette rentrée 2018. On vous laisse d’abord digérer cette rentrée avant de commencer les choses sérieuses pour commencer l’année 2018-2019.

 

Des difficultés d’innover en pédagogie

Des difficultés d’innover en pédagogie

Nous partageons ci dessous, un article écrit par nos confrères de « The Conversation » sur les difficultés de mettre en place un projet pédagogique novateur qui exige une démarche d’établissement agile. Les auteurs : Emmanuelle Villiot Leclercq et Lionel Strub, tous deux enseignants chercheur en éducation. Cet article vient bien appuyer notre réflexion sur notre dernier « je dis ce que je veux »..(MCL)

Des difficultés d’innover en pédagogie

Concevoir de nouvelles manières d’enseigner, c’est un impératif si l’on veut aider les étudiants à appréhender les bouleversements induits par les évolutions sociétales et technologiques, et leur apprendre à s’adapter à un monde qui évolue très vite. D’ailleurs, des MOOCs, aux tentatives de classe inversée, les innovations pédagogiques suscitent souvent beaucoup d’expérimentations et d’investissements dans nos établissements d’enseignement supérieur. Pourtant, sur le terrain, leur mise en place ne coule pas toujours de source.
D’abord, il faut convaincre les collègues d’embarquer dans un processus de changement puis de s’approprier un dispositif pédagogique d’un nouveau genre, comme un serious game ou la simulation d’un environnement professionnel. Du côté de la gouvernance de l’établissement, il s’agit de soutenir une démarche agile d’expérimentation, tout en pariant de façon inconditionnelle sur la créativité des enseignants. Une démarche qui suppose un investissement et une certaine prise de risque. Enfin, la résistance peut aussi venir des étudiants : comment les inciter à s’engager dans des modes de formation dont ils n’avaient jamais jusqu’ici supposé l’existence ?

Changer de posture

En 2015, le colloque « Questions de pédagogie dans l’enseignement supérieur » interrogeait cette difficulté d’innover et les moyens disponibles, autour de trois enjeux, résumés par Denis Lemaître : comment rendre compte de ce qu’est l’innovation ? Qu’est-ce qui la justifie ? Quelles en sont les finalités ? Des questions dont nous avons perçu toute l’actualité en élaborant FlashTel, un dispositif de simulation d’un environnement professionnel de typecall center, afin d’initier les étudiants de première année de Grenoble École de Management aux principales théories managériales.
Qu’elle soit une rupture par rapport aux pratiques individuelles ou locales, ou qu’elle rompe totalement avec les traditions de l’enseignement supérieur, l’innovation pédagogique doit faire face à toute une série d’écueils que l’on peut regrouper en quatre grandes catégories :
  • L’écueil du sens : Pour les étudiants habitués à la mécanique du cours magistral, il peut être déstabilisant par exemple de devoir faire des recherches par eux-mêmes en amont d’un module ou d’animer un temps du cours. Certains jugeront ainsi que « tout serait plus simple si le professeur prenait en charge l’exposé des connaissances à acquérir », sans bien percevoir les compétences que la nouvelle démarche leur permet de se forger. Pour les enseignants, difficile d’accepter de changer de démarche pédagogique quand les évaluations des années précédentes étaient satisfaisantes.
  • L’écueil culturel : « Est-ce vraiment sérieux de nous demander de « jouer » un rôle de manager dans un call center ? », peut se demander l’étudiant peu familier des mises en situation. Pour les enseignants, les réunions de calage et les multiples étapes réflexives à prévoir à chaque round de simulation peuvent aussi être déroutantes.
  • L’écueil de la planification spatio-temporelle : « A qui expliquer cette année qu’il faut revoir les rythmes de cours pour que je puisse assumer le challenge lancé avec deux autres écoles, en classe inversée, sachant que je vais avoir un groupe à distance et un autre avec moi ? », s’interrogera l’enseignant. Quant à l’étudiant, il peut avoir du mal à réorganiser son temps de travail, entre classe, fablab et autres nouveaux espaces de travail en autonomie.
  • L’écueil du devenir : Face aux recherches qu’il a à faire et aux restitutions de travaux de groupe, l’étudiant peut se demander dans quelle mesure il est encore un « apprenant ». Quant à l’enseignant, il doit lui aussi changer de posture et se concentrer sur la régulation des interactions plus que sur la présentation d’un contenu. Une redéfinition des rôles qui demande un temps d’adaptation et une capacité de projection.

Favoriser le dialogue

L’analyse du dispositif innovant FlashTel a permis d’identifier un certain nombre de leviers à activer lorsque surgissent ces écueils.
Du côté de l’équipe enseignante, il s’agit d’échelonner le dialogue tout au long du processus de mise en place de l’innovation :
  • en favorisant la démarche de co-conception avec l’ensemble des intervenants pour optimiser l’adhésion aux étapes du scénario, et l’appropriation des éléments techniques, le cas échéant
  • en prévoyant des temps d’explicitation de la démarche et des références théoriques qui sous-tendent les choix
  • en aménageant un temps de formation ou d’accompagnement en amont par la cellule de soutien pédagogique
  • en intégrant des temps de régulation et de débriefing tout au long du déroulé du module
  • en trouvant des moyens de valoriser l’investissement de chacun, comme des prix ou des publications
Du côté de l’étudiant, il faudra aussi privilégier l’explication et :
  • passer avec lui un contrat pédagogique clarifiant sa place dans l’architecture du dispositif
  • introduire au cours du scénario un temps de régulation sur la démarche d’innovation elle-même, permettant à chacun d’exprimer son confort ou son inconfort, ses questionnements
  • favoriser les dispositifs innovants en phase avec les valeurs des étudiants, et les aident à s’inscrire dans une situation authentique de vie et du monde professionnel.
De telles résistances peuvent émerger dans nos établissements, nos équipes, nos groupes d’étudiants, mais y répondre en activant des leviers simples et partagés est essentiel, tant l’innovation pédagogique doit être portée par une dynamique collective, si l’on veut la déployer et l’intégrer dans les pratiques. Alors, osons continuer à questionner ces retours d’expériences, ces méthodes et ces outils, tout comme la démarche elle-même d’innovation et les leviers à mobiliser, souvent propres à chaque contexte. Valoriser ce challenge aux yeux des étudiants et des enseignants, c’est sûrement la promesse de son renouvellement au sein de nos établissements d’enseignement supérieur.

Pour suivre ce blog fort intéressant :
https://theconversation.com

Entre dans un projet pédagogie demande un travail d’équipe 

jeudi ce que je veux : « bonnes vacances ! »

jeudi ce que je veux : « bonnes vacances ! »

En  cette fin d’année scolaire, AmiFor® souhaite de bonnes vacances à tous ses « apprenants » formateurs, enseignants, élèves.

 

Marie Christine Lefebvre
Fondatrice Amifor

Les enseignants et les formateurs rencontrés cette année se sont tous posés des questions pertinentes sur le devenir de leur pédagogie. Tous sensibles aux changements de posture et d’attitude de leurs élèves lors des apprentissages. Des élèves « rézotés », tournés vers le « monde », dont l’affect est important. Des élèves moins conformistes, pour qui les frontières entre le privé et le milieu scolaire s’étiolent, qui abordent l’autorité de manière différente à leurs aînés. Plutôt comme un face à face, donnant-donnant. Autre caractéristique souvent évoquée, le manque de maturité « scolaire », une mauvaise perception de l’utilité de l’enseignement, de ses apports pour leur futur professionnel et personnel.

Est-ce que les enseignements tirés des neurosciences peuvent aider les pédagogues à faire évoluer leurs pratiques ? Oui AmiFor en est persuadé.

C’est pourquoi notre Centre de formation, qui dès le mois de septembre sera très présent également sur la Région Grand-Est, accompagne les équipes et les établissements dans leurs projets pédagogiques.

L’établissement, la direction, l’équipe éducative tout entière doit s’investir. De tels projets demandent des aménagements en matériel, en espaces, en horaires. Souvent les dents grincent, quand la communication sur le projet  ne s’établit pas bien.. Ce sont pourtant des projets collectifs qui demandent des motivations mutuelles. Les résultats sont sur le long cours. Et ils feront partis de notre société de demain. Alors, profitons de nos vacances et à la rentrée, mettons nous en réflexion, formation et expérimentation…

Bonne vacances à tous, notre Newsletter reprendra le 1 septembre !

Marie-Christine Lefebvre, fondatrice Amifor®

Construisons des projets qui ont un avenir !

 

 

 

Un éclair de génie !

Un éclair de génie !

Vous êtes-vous déjà demandés comment fonctionner les éclairs de génie ? Le mécanisme qui permet de le créer  est lié à une synchronisation rapide de nombreuses zones du cerveau.

Eureka ! Tout le monde a déjà eu un éclair de lucidité (plus ou moins génial certes) face à un problème à résoudre. Mais le processus cérébral sous-jacent est longtemps resté méconnu. C’est la raison pour laquelle une équipe de chercheurs américains s’est mise en tête de l’étudier, et leurs conclusions nous permettent de mieux le comprendre.

Pour tenter de comprendre le fonctionnement cérébral sous-jacent, des scientifiques de l’université de Drexel aux Etats-Unis ont utilisé des technologies d’imageries (électroencéphalogramme et résonance magnétique fonctionnelle) sur des sujets en train de résoudre un problème. Et leur première conclusion est passionnante : ils ont remarqué une suractivation dans une partie du cerveau droit nommé gyrus temporal, tandis que le cortex visuel droit (qui, comme son nom l’indique, traite les stimuli visuels) se met en sommeil pendant un éclair de lucidité.

Le problème auquel les participants ont été exposés est plutôt simple : il s’agit d’un anagramme. Ces derniers devaient également préciser si la solution leur était apparue suite à un raisonnement ou grâce à un “coup de génie”. Pendant ce temps, leur cerveau était soigneusement observé par l’équipe de scientifiques.

La mise en sommeil du cortex visuel a tout d’abord été interprété comme un besoin du cerveau de concentrer son énergie sur d’autres zones plus utiles pour la résolution de ce type de problèmes. Mais le siège de l’éclair de génie dans le cerveau est à chercher au niveau du gyrus temporal. En effet, des oscillations très rapides ont été remarquées quelques secondes avant l’apparition de l’éclair. Pour John Kounios, neuroscientifique en charge de cette étude, ces oscillations permettent de synchroniser rapidement l’ensemble du cerveau pour aller puiser les ressources nécessaires à la résolution du problème.

La fédération Formiris

La fédération Formiris

Il y a quelques semaines, Amifor a eu la chance de rencontrer M. Karcz, président du pôle Normandie de la Fédération Formiris, dont notre centre fait également partie.

Créée depuis 2005, Formiris est un Organisme National de l’enseignement catholique et est responsable de la politique de formation initiale et de formation continue des enseignants du premier et du second degré des établissements privés sous contrat avec l’Etat. Formiris est composée d’une plateforme fédérale et de 13 structures territoriales. La structure présidée par M. Karcz gère le territoire normand.

Avant toute chose, il faut savoir qu’environ 320 établissements privés sous sous contrat avec l’Etat. C’est donc ce dernier qui doit s’assurer de la formation de ces enseignants. A l’échelle de la France, cela représente environ 130 000 enseignants et environ 6 500 rien qu’en Normandie. C’est là que Formiris entre en jeu. La fédération est déléguée de l’Etat pour gérer les fonds que ce dernier met à disposition pour la formations de ces enseignants. Par ce rôle d’intermédiaire, Formiris accomplit plusieurs missions :

  • le financement des actions de formation
  • l’achat de formations en fonction des besoins repérés chez leurs enseignants par les établissements

Un rôle d’intermédiaire mais pas seulement. La Fédération entretient plusieurs relations : celle de financeur, celle de client à fournisseur ou encore celle de commanditaire à prestataire lorsque l’Organisme repère et identifie un besoin. Concernant l’achat de formations, Formiris suit un véritable processus d’achat qui passe par l’analyse de la formation, la conception du cahier des charges, les négociations, la contractualisation et bien sûr l’évaluation de de la prestation du ou des prestataires.

Ce processus va dans le sens de la démarche qualité formulée depuis 2014.

En somme, Formiris à des fonctions de financement, des fonctions qualitatives mais aussi de conseil. Un rôle d’intermédiaire et de commanditaire entre l’offre et la demande. Un rôle nécessaire car la formation professionnelle en France est un secteur très réglementée.

La finalité de toutes ces actions est que les enfants aient des profs compétents, formés et enthousiastes. M. Karcz nous raconte aussi que Formiris est aussi là pour faire prendre conscience à certains enseignants des difficultés qu’ils rencontrent et de leurs besoins car ils n’osent pas toujours en faire la demande. La fédération propose même des quiz aux professeurs pour leur permettre d’identifier le problème s’ils rencontrent des difficultés.

Enfin, sachez que vous pouvez à tout moment être référencé par Formiris. Il vous suffit de déposer un dossier et bien entendu de répondre à certains critères comme la pertinence de la formation proposée après vérification des aspects juridiques, pédagogiques et déontologique.

Formiris existe pour accompagner les enseignants tout au long de leur carrière. Que ce soit pour aborder au mieux l’entrée dans le métier, pour envisager une reconversion professionnelle ou encore terminer sa carrière dans les meilleures conditions.

Le but final étant bien évidemment de fournir un enseignement de qualité à nos enfants.

Retrouvez plus d’informations sur  http://www.formiris.org/ ou sur https://formirisnormandie.wordpress.com/ .

Les capacités du cerveau : chacun peut progresser

Les capacités du cerveau : chacun peut progresser

A la Une du Sciences et Avenir du mois de Juin 2018 (n°856) :

1-Un entretien avec le ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer au sujet des Neurosciences :

« L’école est reliée aux méthodes de la science. Il faut faire en sorte que les politiques avancent à la lumière des connaissances. […] Les profs doivent être formés pour acquérir les connaissances nouvelles sur les mécanismes d’apprentissage. […] les neurosciences n’ont pas la prétention de tout décrypter. […] dans le domaine de l’éducation nous avons tout à gagner à être éclairés à ce sujet. »

2- Un dossier intitulé : Améliorer son cerveau, c’est possible

De plus en plus nombreux sont les auteurs qui s’intéressent et écrivent sur le cerveau et les neurosciences cognitives.

Stanislas Dehaene, neuroscientifique de renommée mondiale, a été nommé à la tête du CSEN (Conseil Scientifique de l’Education Nationale) par le Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer.

Et, de nombreuses initiatives s’inspirant des dernières découvertes en matière de fonctionnement du cerveau, sont menées dans les établissements scolaires de tous niveaux. Il s’agit de mettre en œuvre d’autres pédagogies innovantes, d’autres stratégies pour stimuler nos capacités cognitives en matière d’apprentissage, de mémoire, de concentration.

Jeudi ce que je veux.. Sur les rencontres humaines

Jeudi ce que je veux.. Sur les rencontres humaines

Mardi, c’était mon dernier jour de cours de l’année. On range les cahiers et les stylos pour aller bronzer à la plage. Enfin, pour aller travailler, pour moi et ceux qui sont dans le même cas. Ça m’a amené à réfléchir sur toutes ces rencontres que l’on peut faire au cours de notre scolarité. De l’école maternelle à l’enseignement supérieur. 

L’avantage de l’école est qu’elle nous force à côtoyer des personnes que l’on aurait pas forcément abordées par nous-même en dehors des bancs de l’école. Et c’est sûrement ce qui rend l’expérience scolaire aussi enrichissante. Au delà de l’apprentissage et des compétences acquises, on y apprend aussi à s’ouvrir aux autres et la tolérance.

Certaines de ces rencontres sont éphémères, d’autres durent dans le temps. Peut-être que comme moi, certains d’entre vous comptent encore leurs amis d’enfance dans leur entourage ? Mais je sais aussi que je me souviendrai toute ma vie de certaines rencontres perdues de vue. Une rencontre n’a pas besoin de durer pour vous marquer. Et ce sont ces rencontres qui font ce que l’on est aujourd’hui.

C’est donc ici que se trouve l’un des rôles primordiaux de l’école. Nous rapprocher, nous faire découvrir, nous marquer et nous accomplir. Et comme je l’ai appris durant mes études, c’est grâce au collectif que nous pouvons avancer et évoluer. 

Charly LAURENT