par admin | Mar 29, 2019 | Cerveau, Collectif AmiFor, Entreprises, je dis ce que je veux, Mémoire, Neurosciences
Que se passe-t-il exactement dans notre cerveau lorsque nous marchandons ? Deux experts en neurosciences décodent les mécanismes qui entrent alors en action.
Et si, sans le savoir, les as du négoce en appelaient aux neurosciences ? Alors que l’approche scientifique des mécanismes cognitifs irrigue désormais tout le champ des sciences humaines, nous avons posé la question à deux experts réputés, Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche au CNRS, et Sylvie Granon, directrice de l’équipe Neurobiologie de la prise de décision, à l’institut des neurosciences de Paris- Saclay (Paris Sud-Orsay/CNRS).
Pourquoi les premières secondes d’une négociation sont-elles décisives ?
Pierre-Marie Lledo : En face à face, les mécanismes de l’intuition fonctionnent à plein régime. Beaucoup d’informations non verbales, comme le timbre de la voix, l’expression du visage, la position du corps et la taille de la pupille, nous placent dans une position de sécurité ou de défense, voire d’agressivité.C’est pour cela qu’il est très important de prendre conscience de nos propres émotions corporelles, et non pas de les éliminer, afin qu’elles enrichissent nos décisions et nous permettent de rester maîtres de la situation. Les personnes qui méditent poursuivent ce but.
Pourquoi les bons négociateurs sont-ils toujours empathiques ?
Parce qu’ils savent nourrir le cerveau social ! La première chose à rechercher pour bien négocier est un lien avec l’autre, un point commun afin d’activer les neurones miroirs de notre interlocuteur, qui, lui-même, active une partie de nos neurones. Les négociateurs hors pair ont une attitude respectueuse vis-à-vis de l’autre, adoptent le même ton, la même gestuelle. Ils recherchent cette résonance émotionnelle, fondamentale pour arriver à leurs fins. La personne «imitée» acceptera plus facilement l’échec ou une proposition alternative. Mieux : elle désire par osmose, en quelque sorte. Le désir de l’autre devient le sien. Alors que le sujet qui se sent exclu sera très vite en rébellion lorsqu’il n’obtient pas ce qu’il veut.
Au cours d’une négociation, la notion de valeur a-t-elle la même signification pour tout le monde ?
Au niveau du cortex préfrontal, ce sont les mêmes circuits qui structurent la valeur que l’on accorde aux choses et les informations en provenance de notre environnement social. Cela signifie que notre système de valeurs est modulé par l’environnement social. Une expérience sur les singes l’illustre : un soigneur donne un concombre à un primate en échange d’un caillou. Le singe est satisfait. Mais s’il s’aperçoit que, pour le même caillou, le soigneur donne un morceau de raisin à un autre singe, il se met très en colère. D’abord parce que les singes préfèrent le raisin au concombre, mais aussi parce que son circuit de la récompense est perturbé par cette information en provenance de son environnement social. Si une personne est augmentée de 15 euros, elle peut trouver ça très acceptable… tant qu’elle ne sait pas que ses collègues, eux, en reçoivent 30 !
Le bluff et le mensonge sont-ils perceptibles par le cerveau ?
Le cerveau est équipé pour détecter l’erreur. En termes neurobiologiques, cela se passe au niveau du cortex cingulaire. Si je vous annonce qu’il neige alors que vous voyez du soleil, vous savez que je mens puisqu’il y a un décalage entre votre perception et l’information que je vous donne. Lorsque le cerveau perçoit ce décalage (mismatch), il augmente son niveau attentionnel. C’est la même chose avec une information verbale ou corporelle. Si vous m’accueillez à bras ouverts, mais que les muscles de votre visage montrent une anxiété, mon cortex détecte ce mismatch. Inconsciemment, je ne serai pas à l’aise parce que vous me «réveillez» au sens attentionnel du terme.
Comment préparer son cerveau avant une négociation ?
Les bons négociateurs essaient de tout planifier en imaginant la totalité des situations possibles. Ils ont cette capacité de simulation mentale et ils anticipent leur récompense. Pour cela, ils mobilisent l’ensemble des régions corticales et se baladent dans les trois temps du cerveau : passé, présent et futur. Une partie du cerveau projectif les fait quitter le moment présent pour un futur très proche ou plus lointain(de quelques jours à des années), puis les fait revenir dans le présent. Une personne qui cherche à vous manipuler utilise cette «avance» pour vous malmener.
L’imprévu peut-il être un allié au cours d’une discussion ?
Tout dépend de l’effet recherché ! Celui qui mène la négociation a anticipé tous les cas de figure pour ne pas être pris au dépourvu. Son système attentionnel est en éveil, il a confiance, l’équilibre de son organisme (l’homéostasie) est maintenu. Si vous le sortez de ce cadre, son système attentionnel génère de l’émotion. Se sentir pris au dépourvu déclenche une série de phénomènes hormonaux et physiques (sudation, dilatation des pupilles, accélération cardiaque…), qui ont des conséquences sur l’état d’éveil et l’attention. Cela permet de créer un regain d’intérêt ou, au contraire, un état d’anxiété chez quelqu’un qui n’aime pas l’imprévu. La frustration des attentes est une arme à manier avec précaution.
Et le stress, est-il un atout ou un désavantage ?
Un peu de stress améliore les connexions entre les neurones, mais point trop n’en faut. Ponctuel, il mobilise des énergies qui sommeillent en nous. L’adrénaline accélère le rythme cardiaque, les sens sont aiguisés, on est en éveil. L’effet est salutaire parce qu’il renforce l’attention et la concentration. Le stress chronique, en revanche, est problématique. Il s’agit d’un processus dit de maladaptation. En gros, on prend l’habitude d’être mal… Une hormone, le cortisol, et bien d’autres paramètres physiologiques, obèrent la capacité d’une personne à donner du sens au changement et à écouter ses émotions.
Pourquoi la peur empêche-t-elle de penser rationnellement ?
La peur est la mère des émotions négatives. C’est la plus inhibitrice. Dans une négociation, il faut la contrôler, car elle bloque tous les processus d’analyse rationnelle. On aura intuitivement tendance à choisir l’espérance de gain la plus faible mais la moins risquée, plutôt que la solution la plus rationnelle. D’où l’intérêt d’avoir préparé très soigneusement son entretien !
Un article de Christine Regnier, publié le 20 mars 2019 dernier.
Source : Capital et Management -> https://www.capital.fr/votre-carriere/en-entreprise-la-nego-cest-aussi-une-affaire-de-cerveau-1332198
par admin | Mar 21, 2019 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Mémoire, Neurosciences, Pédagogie inversée
Mémoriser une leçon ne vas pas de soi pour les plus jeunes enfants. Mais les parents peuvent y aider avec un peu d’astuce et d’imagination.
IL EXISTE plusieurs mémoires. En apprenant, nous utilisons les unes ou les autres et toujours de façon complémentaire. Pour la mémoire, comme pour le reste, il faut respecter le rythme de développement de l’enfant et adapter la stratégie d’apprentissage pour l’accompagner au mieux.
La mémoire à court terme :
Appelée aussi mémoire de travail, elle ne retient que de petites quantités d’informations en un temps court. Cette mémoire est très utilisée au cours des apprentissages, pour comprendre une consigne et la maintenir en mémoire le temps de faire un exercice. Comme elle dépend de l’attention, elle est sensible aux interférences comme le manque de sommeil, des pensées qui nous préoccupent, le stress… Elle se développe lentement jusqu’à la fin de l’adolescence.
La mémoire à long terme :
La mémoire des habitudes (mémoire procédurale). Elle est automatique et liée à l’action. Elle nous permet, grâce à des automatismes, de faire du vélo, résoudre une équation, lire …
La mémoire perceptive. C’est une mémoire qui permet d’améliorer le traitement d’une information déjà rencontrée et cela de façon automatique. Grace à elle, nous pouvons faire un trajet familier en voiture tout en discutant.
La mémoire des connaissances (mémoire sémantique). Nous y conservons l’ensemble de nos savoirs sur le monde et sur soi. Je connais le prénom de mes grands-parents et des détails de leur vie, et je sais également que Paris est la capitale de la France.
La mémoire des souvenirs (mémoire épisodique). Elle stocke des souvenirs d’événements précis, associés à des émotions, des perceptions, qui surgissent lorsque le souvenir est sollicité. C’est par la répétition de cette mémorisation que l’élève apprend. Avec la répétition, le contexte (ou et quand je l’ai appris ? Qui me l’a dit?…) va s’effacer pour ne conserver que la connaissance. Cette mémoire se développe progressivement au cours de l’enfance pour ne fonctionner véritablement que vers 4-5 ans.
Les trois phases de la mémorisation. Pour toutes ces mémoires, trois étapes sont nécessaires pour retenir une information :
- L’encodage : moment ou l’on entend l’information, ou on la comprend, ou l’on fait des liens avec d’autres infos déjà stockées. Il est possible d’y associer des images mentales Multi-sensorielles (sons, images, dessins, ect..)
- Le stockage ou la consolidation : étape pendant laquelle on maintient l’information dans la mémoire. De quelques secondes pour la mémoire de travail à des années pour la mémoire à long terme.
- La récupération : c’est l’étape de rappel de l’information qui peut se faire via la reformulation (sur une feuille blanche ou à l’oral), un quiz, ect. Chaque étape de rappel constitue de nouveau une étape d’encodage, qui sera suivie d’une phase de récupération, et ainsi de suite. Ce qui explique pourquoi la répétition est aussi importante dans la consolidation de la mémoire.
Ces différentes formes de mémoire se retrouve dans le travail du centre Amifor.
Cet article fort intéressant, de Claire Alméras, est à retrouver dans le magasine “Famille & éducation” n°526 – Mars Avril 2019. (pages 36-37)
Source : Famille & éducation n°526 – Mars Avril 2019. -> https://www.apel.fr/
par admin | Mar 14, 2019 | Cerveau, Collectif AmiFor, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Mémoire, Neurosciences, Pédagogie inversée
Semaine du cerveau 2019 : le CNRS vous donne rendez-vous partout en France !
Pour la 21ème année consécutive, les équipes du CNRS s’investissent dans la Semaine du cerveau au travers de conférences, d’ateliers, de visites de laboratoires et même de pièces de théâtre. Coordonnée en France par la Société des neurosciences et placée cette année sous le haut patronage de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la Semaine du cerveau est un événement gratuit et ouvert à tous. Les scientifiques du CNRS vous donnent rendez-vous dans plus de 120 villes de France, du 11 au 17 mars 2019.
Retrouvez l’ensemble du programme de la semaine du cerveau sur le site du CNRS !
Source : CNRS – La semaine du cerveau Société des neurosciences
http://www.cnrs.fr/fr/semaine-du-cerveau-2019-le-cnrs-vous-donne-rendez-vous-partout-en-france
par admin | Mar 7, 2019 | Cerveau, Entreprises, je dis ce que je veux, Mémoire
La population active passe 7 à 8h par jour sur son lieu de travail, que ce soit à son poste de travail ou dans les espaces associés. Il est donc essentiel que ces espaces respectent les besoins physiologiques et opérationnels des salariés, à la fois pour assurer un niveau de performances compatibles avec les besoins de productivité, mais aussi pour assurer une bonne qualité de vie au travail, favorisant la pérennité de l’entreprise et le bien-être des collaborateurs. Allant même plus loin, on parle aujourd’hui d’environnements de travail “capacitants”, favorisant une meilleure santé et le développement des capacités des individus.
Mais quel est réellement l’impact des espaces et de leurs aménagements sur les capacités des collaborateurs au quotidien ?
L’exemple de la lumière au travail apporte un éclairage intéressant.
Réponse au fil de cet article proposé par l’Usine Nouvelle :
https://www.usinenouvelle.com/blogs/le-blog-des-experts-des-neurosciences/quand-la-lumiere-ameliore-nos-capacites-cognitives-au-travail.N813035
Source : L’usine Nouvelle
Présenté par Gaetan de Lavilléon, Marie Lacroix, et Emma Vilarem, docteurs en neurosciences intégratives et cognitives.
par admin | Fév 28, 2019 | Apprentissage, Cerveau, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Mémoire, Neurosciences, Pédagogie inversée
Problèmes d’attention, stress, troubles du sommeil… L’école St Dominique à Bourges s’est lancée dans les neurosciences depuis quelques années. Comment les neurosciences peuvent-elles être au service de l’enseignement ?
Éléments de réponse avec trois professeurs : Axelle Larue, Valérie Milleliri et Xavier Allegre.
https://rcf.fr/vie-quotidienne/les-neurosciences-au-service-de-l-ecole
Source : RCF, Radio chrétienne francophone
Présentée par Charlotte Bonnet, Solenne Duthois, Wahid Selmi
par admin | Fév 7, 2019 | Communication, Education, Enseignement, evenement, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Réseau, Salons
Le profil intelligences multiples permet de donner quelques indices quant à l’orientation possible des jeunes. C’est pourquoi participer à un salon, un évènement autour de l’orientation en aidant les jeunes à découvrir leur profil et à travers celui-ci pouvoir aiguiller vers des métiers potentiels est une bonne initiative.
Sur Caen, ce jeudi 7 février, l’équipe AmiFor animera un stand où seront bien venus les collégiens, lycéens, étudiants et demandeurs d’emploi. Vous mêmes dans vos écoles, sur les forum pouvez monter un rendez vous Intelligences Multiples. Comment ?
Un questionnaire mis au point par vos soins pour votre cible étudiant ou collégien, une représentation (sous forme de radar, pas exemple) et une explication des profils majeurs, la remise d’un guide et de quelques conseils de visite au jeune.
Une utilisation différente de la méthode Gartner ! Suivez nous nous publierons les résultats et le compte rendu de cette journée dès demain !
Mc Lefebvre
par admin | Jan 30, 2019 | Collectif AmiFor, Enseignement, Formation, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Neurosciences, Pédagogie inversée
Au Lycée horticole de Roville, en 2018, les enseignants ont bénéficié d’une formation Unrep animée par Amifor sur les intelligences multiples. Aujourd’hui certains enseignants de cet établissement se sont appropriés la méthode et ont commencé à construire des scenari à partir des profils de leurs élèves.
Autre belle initiative, ils animent sous la houlette d’un des leurs, un café pédagogique. Un temps qui leur permet de mettre en avant l’avancement dans l’utilisation de l’outil, mais également les freins et les questionnements.
Amifor publie ci-dessous le compte rendu de la séance d’hier matin sous forme de carte mentale.
Compte rendu du café pédagogique réalisé à Roville aux Chênes ce lundi”
Parmi les questions et les freins, la peur de la catégorisation. Les intelligences multiples ne doivent pas mettre dans des cases mais faire émerger chez les élèves des facilités (préférence cérébrale) différentes pour apprendre. L’enseignant s’appuie alors sur cette facilité pour ancrer le savoir.
Autre interrogation, ‘l’évaluation des activités intelligences multiples”. A priori les activités ne s’évaluent pas. Elles permettent d’obtenir des savoirs qui eux seront évalués comme auparavant. Cependant, Amifor conseille de pratiquer des auto évaluations sur les ateliers par les élèves les pratiquant. Ce qui permet de renforcer le lien profil-atelier et chez l’apprenant son intelligence intra personnelle !
En tout cas, Bravo Roville aux Chênes pour votre initiative !
MC Lefebvre.
par admin | Jan 18, 2019 | Collectif AmiFor, Enseignement, Formation, Innovation, je dis ce que je veux, Pédagogie inversée, Web
Etudiants en cours de créativité coachés par MC Lefebvre, AmiFor
Nos étudiants sont-ils désabusés ?
Donnant un cours d’e.marketing à des élèves en Bachelor management des unités commerciales (IPAC), j’amène mes élèves à réfléchir à de nouveaux services et prestations pouvant être vendus sur internet.
Certains semblent désappointés : « mais tout a déjà été fait et réfléchi »…… « Il n’y a plus rien à inventer ! »
Oups ! C’est un fait que l’innovation est une logique d’accélération qui donne l’impression de plus en plus de propositions innovantes et presqu’envahissantes, mais l’innovation est également une logique d’adaptation. Dans ce cadre, tout est toujours à réinventer.
Dans les heures que nous vivons aujourd’hui, en France, réfléchir aux nouveaux contextes émergents et ceux que nous pourrions aider à se développer, par exemple « mieux vivre en ruralité avec l’informatique» doit faire nous pencher sur les adaptations nécessaires des services numériques aux zones rurales éloignées. Le nombre des défis est important dans tous les domaines.
Autre suggestion : continuer d’innover, mais innover autrement. Je pense : « plus humainement, plus doucement, plus… » cette suggestion donne quoi dans la « manière » d’innover ?
Vous voyez, chers étudiants, chers enseignants, chefs futurs chefs d’entreprise, le terrain devant nous est large…A nous tous de jouer !
MC Lefebvre
par admin | Nov 15, 2018 | Education, Enseignement, Innovation, je dis ce que je veux, Pédagogie inversée, projet d'etablissement
A l’heure où une bonne partie des concitoyens se posent des questions multiples sur l’énergie, son coût, les transports, nos modes de vie en général, quant est il du vélo et de l’école ?
A l’école, on apprend la sécurité aux enfants, mais les villes sont elles adaptées ?
Cette question m’est venue à l’esprit suite à la publication par Par Valentin Cimino sur le blog “le siècle digital” et relatant qu’il était confirmé qu’en ville les vélos allaient beaucoup plus vite que les voiture et les scooters.
La vitesse est une chose, la sécurité, une autre. Peut-on aujourd’hui réellement mettre nos enfants sur des vélos pour aller à l’école et au collège, au lycée ? A part de belles initiatives menées par quelques communautés urbaines en France, prendre un vélo pour aller à l’école s’avère dans la plupart des cas un véritable parcours à embuches, surtout aux heures de pointe.
D’autre part les écoles ont elles investi sur ces 2 roues ? J’entends au delà du simple fait d’avoir poser des rails de stationnement, sécuriser le garage, mis à la disposition un vestiaire pour les cyclistes (se changer avant les cours). Les écoles ont elles réfléchi à des solutions de co voiturage ? Est ce leur rôle ou peuvent elles participer à ce mouvement ?
Nous serions heureux de pouvoir publier sur ce blog toutes les initiatives réussies en matière de transport, aide aux parents, aide aux enfants, facilitation pour l’usage du vélo des établissements scolaires (urbains et ruraux). Ce blog est également le vôtre.
Laissez un commentaire, un article, une photo…ou envoyez nous vos initiatives par mail :
amifor@33id.fr