La musique ne fait pas qu’adoucir les moeurs : elle influence notre sensibilité à la douleur des autres. Des neuroscientifiques de l’université chinoise de Shenzhen ont montré que le fait d’écouter de la musique joyeuse nous empêche de faire preuve d’empathie. En étudiant les courants électriques produits par les cerveaux de personnes écoutant une partition joyeuse tout en regardant la vidéo d’un individu se coupant la main, ils ont constaté une réaction cérébrale bien moins intense que si elles écoutaient de la musique triste.
La raison de cette insensibilité : l’incongruité émotionnelle. Si les émotions que nous ressentons (par exemple à l’écoute d’une certaine musique, joyeuse ou triste, oppressante ou apaisante) sont trop éloignées de celles qu’éprouve l’autre, elles creusent un fossé qui nous empêche de nous identifier à lui et donc inhibe l’empathie. A l’inverse, si elles sont proches, elles la favorisent. Plus généralement, tout ce qui diminue la ressemblance entre soi et une personne en détresse diminue aussi l’empathie que nous pouvons ressentir pour elle, expliquent les psychologues.
Les enfants à haut potentiel intellectuels interrogent et constituent un défi éducatif et social à la fois pour les chercheurs, les professionnels de la santé, de l’éducation et les parents souvent démunis.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un handicap ou d’une pathologie, cette spécificité peut entraîner des troubles de l’apprentissage et une souffrance psychologique malgré des capacités certaines. Cette « façon d’être au monde » touche 2,3% de la population scolaire. Mais comment définir ce haut potentiel ?
Selon le chercheur américain J. Renzulli, ce haut potentiel combine trois composantes :
des aptitudes intellectuelles au-dessus de la moyenne
l’engagement dans la tâche (motivation, enthousiasme et persévérance)
la créativité (flexibilité, originalité de la pensée, ouverture aux expériences nouvelles)
Faut-il considérer ce haut potentiel comme un don, un talent, une capacité à produire des idées originales, nouvelles et adaptées dans un contexte ?
Selon T. Lubart, spécialiste de la créativité, les enseignements artistiques ou esthétiques peuvent être un lieu d’épanouissement pour ces enfants. Il recommande d’ailleurs de mettre en place très tôt des activités axée sur la créativité pour un repérage et un diagnostic plus rapides.
Mais comment améliorer la prise en charge pédagogique de ces enfants ? Selon le CNAHP, l’unique centre en France consacré aux enfants et aux adolescents à fort potentiel, il est important de maintenir la motivation de ces enfants en mettant en place des techniques d’apprentissage centrées sur la méthodologie et diverses mesures d’ajustements scolaires : programme d’enrichissement, décloisonnement pédagogique, saut de classe, pédagogie différenciée ou alternative… Cela permet de limiter le décrochage scolaire, la perte de motivation ou l’anxiété menant à l’échec.
Néanmoins, malgré les efforts effectués par certaines académies, le manque d’engagement politique sur cette question reste un véritable enjeu sociétal.
Dans la chronique scientifique de la radio RTS, Silvio Dolzan est revenu sur l’apprentissage de l’écriture dans l’ère numérique actuelle.
Nous sommes tous passés par là dès notre plus jeune âge. Stylo à la main, nous avons chacun appris l’écriture cursive à l’école en apprenant notamment à reconnaître les lettres que nous écrivions. C’est cet apprentissage de l’écriture qui nous ouvre ensuite les portes de la lecture. Néanmoins, à l’ère du numérique, l’enfant devenu adulte délaisse son stylo pour le clavier. Clavier qu’il peut utiliser toute la journée voire toute sa vie selon les métiers. Jean-Luc Velay, chercheur CNRS en neurosciences cognitives à l’Université Aix-Marseille s’est donc interrogé sur de nouvelles méthodes possibles d’apprentissage via le numérique et sur leur efficacité en les comparant avec les méthodes traditionnelles.
D’après une étude menée pendant plusieurs semaines sur deux groupes d’enfants, la bonne vieille méthode d’apprentissage resterait la plus efficace. L’un des groupes apprenait des lettres par la méthode cursive alors que l’autre les apprenait grâce au clavier. Le résultat est sans appel. Les enfants ayant eu recours à l’écriture cursive ont beaucoup mieux assimilé les lettres qu’ils écrivaient que les enfants utilisant le clavier.
La même étude a ensuite été réalisée sur des adultes avec des caractères qu’ils ne connaissaient pas. Les résultats obtenus ont été les mêmes. La conclusion de ces expériences est que le fait d’apprendre à écrire les lettres à la main permet de créer une mémoire motrice qui se réactive tout au long de la vie de l’enfant puis de l’adulte dès qu’il doit apprendre un nouveau symbole ou caractère.
La méthode traditionnelle d’apprentissage de l’écriture cursive semble donc encore montrer son efficacité face aux nouvelles technologies.
Pour organiser ses idées, chacun à sa méthode. Certains préfèrent écrire sur un carnet, d’autres sur un tableau. Vous savez probablement déjà qu’Amifor est un fervent utilisateur de la carte mentale.
La carte mentale est un excellent moyen de visualiser et d’organiser l’intégralité de ses idées. Vous pouvez les hiérarchiser de façon logique et leur attribuer un code couleur pour les plus visuels d’entres nous. La carte mentale, appelée aussi mindmap, carte heuristique, carte des idées ou carte cognitive, permet aussi de stimuler efficacement sa créativité. Elle fait très souvent l’objet des formations proposées par notre centre de formation. Elle est adaptée aux plus petits comme aux plus grands.
Pour les débutants dans ce domaine, il existe plusieurs alternatives pour s’y essayer facilement. Tout d’abord le logiciel Xmind, un logiciel gratuit et pratique. Il existe aussi l’outil en ligne Text2MindMap, gratuit lui aussi et très simple à prendre en main.
Vous pouvez observer ci-dessus un début de carte mentale sur notre centre de formation, Amifor. Elle est organisée selon nos publics et selon les grandes thématiques de formations que nous leur proposons.
Dans une interview accordée à la radio Europe 1, le médecin nutritionniste, Jacques Fricker, nous donne des conseils sur quels aliments privilégier pour améliorer nos capacités mémoristiques.
Veiller à préserver sa mémoire en choisissant un menu adapté devrait être une préoccupation importante pour nous car cela permet aussi de se prémunir contre les maladies neurodégénératives comme Alzheimer. « La mémoire est liée en grande partie à une structure qu’on appelle l’hipppocampe. C’est la seule structure où les cellules nerveuses peuvent se régénérer, même après 30 ou 40 ans. Les liaisons entre les différents neurones dépendent de l’alimentation. Il y a des aliments protecteurs, et d’autres qui sont néfastes », explique le spécialiste.
De ce fait, le nutritionniste préconise des aliments riches en polyphénols (une molécule protectrice) comme les fruits et légumes ou encore le chocolat, le café ou le thé. Toujours selon Jacques Fricker, le cerveau a aussi besoin d’oméga 3 que l’on retrouve dans les poissons gras (thon, saumon, sardine) les noix, ou l’huile de colza. Un menu à compléter avec du pain de seigle, du pain complet ou des flocons d’avoine.
Du côté des avertissements, le médecin nous met en garde contre les boissons sucrées et les graisses saturées (frites, charcuterie) qui sont selon lui des « ennemis de la mémoire ».
Préserver sa mémoire est très important alors rappelons-nous en !
Au Canada, Marielle Bonneau, conseillère pédagogique et orthopédagogue, s’est lancée dans un nouveau projet de recherches pour prouver que tous les enfants sont capables d’apprendre et que le personnel enseignant détient le pouvoir de développer leur intelligence.
Ce nouveau projet consiste à apprendre aux élèves le fonctionnement de leur cerveau pour leur permettre de se concentrer sur une tâche, mémoriser des informations, trouver des stratégies pour obtenir des résultats et réguler leurs émotions. A l’aide d’images et de métaphores, l’enfant parvient à comprendre comment son cerveau fonctionne et peut par conséquent identifier ce qui ne va pas.
Pour prouver ses dires, M. Bonneau a par exemple fait comprendre à un enfant qu’il dérangeait toute sa classe en le munissant d’une lampe frontale qu’il braquait dans tous les sens. Les ateliers «À la découverte de mon cerveau» ont été élaborés avec toute une équipe d’orthopédagogues et de conseillères pédagogiques de la Commission scolaire des Bois-Francs (Québec) avec la contribution des profs qui acceptent de les animer.
L’important maintenant pour mesurer l’efficacité de ces ateliers est de comparer les résultats de deux classes. L’une ayant participé à ces ateliers et l’autre non. Tant du côté des élèves que des professeurs. M. Bonneau précise que pour que ces ateliers soient efficaces, chacun doit y mettre du sien, y compris les professeurs et les parents. Ils doivent réinvestir les connaissances et le vocabulaire avec l’enfant. S’organiser, planifier, mémoriser, concentrer son attention constituent des clés pour apprendre.
Ses travaux comment à avoir un écho jusqu’en Normandie. Particulièrement auprès de Sandrine Rossi, maître de conférences en psychologie cognitive de l’Université Caen. Cette dernière souhaite s’associer aux résultats de la conseillère pédagogique pour valider le résultat de ses recherches en dépistage précoce chez les petits du préscolaire. Deux classes de pré-maternelles seront choisies l’an prochain pour expérimenter cette méthode.
Pour terminer, Marielle Bonneau insiste vraiment sur le rôle essentiel des parents, qui peuvent être considérés comme des guides pour leurs enfants. Jouer avec son enfant, c’est une manière d’être entièrement présent à lui, de lui permettre de développer des stratégies, de stimuler ses capacités d’apprendre.
Du 12 au 18 mars, se déroule la 20e édition de la Semaine du Cerveau. Dans une quarantaine de villes de France, des chercheurs proposent gratuitement au grand public conférences, expositions, visites et ateliers pour mieux comprendre cet organe fascinant…
Une semaine pour mieux connaître… votre cerveau !
Depuis 20 ans, pas de mois de mars sans sa Semaine du Cerveau ! Des chercheurs issus de grands organismes de recherche, et du monde médical proposent gratuitement, dans toute la France, des évènements en lien avec les neurosciences, conçus à destination du grand public. Débats, spectacles, expositions, conférences, ateliers, visites de laboratoires… les curieux ont l’embarras du choix !
Environ la moitié des initiatives est proposée en milieu scolaire, l’autre étant ouverte à tous les publics. À chaque ville sa programmation et ses chercheurs ! Ce soir, des spécialistes du rêve, de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage ou du vieillissement cérébral vous attendent peut-être dans leurs locaux, dans une salle municipale… ou même dans un bar ! L’ensemble de ces propositions est détaillée, département par département, sur le site SemaineDuCerveau.fr
L’initiative est motivée « par la volonté de partager les connaissances générées par la recherche sur le cerveau et de rendre accessible à tous la démarche et la culture scientifique », explique Lydia Kerkerian-Le Goff, présidente de la Société des Neurosciences, qui coordonne l’événement en France. Les avancées de la recherche méritent, selon elles, d’être mieux médiatisées.
« Étudier le fonctionnement du cerveau à toutes les étapes de la vie, et par de multiples approches, est essentiel pour comprendre nos comportements, nos prises de décision et l’influence de notre environnement, avec des implications majeures pour notre société », poursuit-elle. « Cela est également fondamental pour combattre les maladies du système nerveux qui affectent plus de 160 millions de personnes en Europe et dont l’impact économique et sociétal est énorme. »
Selon les responsables de l’événement, plus de 40.000 personnes ont participé aux conférences et ateliers proposés sur le territoire.
A l’école Sainte-Thérèse à Ans (Belgique) , le jeu d’échecs été intégré dans l’apprentissage des enfants. Chaque semaine, les élèves consacrent une période à ce jeu de stratégie.
Rapidement, nous avons été bluffés par l’ampleur extraordinaire prise par ce projet. Les enfants de toute origine, de tout âge et tout milieu se sont fédérés autour d’un même but : maîtriser un jeu d’intelligence commun à toute l’école!
Aujourd’hui, nombreux d’entre eux ont acheté un jeu à la maison pour jouer avec leur famille, ce qui a poussé certains parents à entrer dans notre école et à participer à des temps de jeu avec les élèves.
En formant les élèves, mais aussi les enseignants à la stratégie du jeu d’échecs et à les intégrer dans les apprentissages (quadrillages, déplacements, dictées…), cela a permis à de nombreux enfants en difficultés scolaires de prendre conscience de leur potentiel intellectuel (stratégie, mémorisation…) dans un contexte de jeu et ainsi augmenter leur confiance en eux. Certains plus « hyperactifs » ont appris à se canaliser, à gérer leur attention sur une tâche qui sollicite toute leur réflexion.
D’un autre côté et avec un impact aussi important qu’inattendu, ce projet a permis aux enfants de développer tout un lot de compétences dans leur relation avec les autres. En effet, en jouant aux échecs une heure par semaine, mais aussi pendant les récréations, les temps ouverts, beaucoup d’enfants ont appris à se canaliser, à discuter et à respecter l’autre, à accepter des règles communes, etc.
En confrontant, nos activités avec nos amis les Octofun, nous nous sommes rendu compte que le jeu d’échecs en développe 6 sur 8.
Concrètement, après une année d’apprentissage tant à partir de logiciels que de moments de jeu en classe, les élèves maîtrisent la marche des pièces, comment mettre mat et le pat. Aujourd’hui, ils entrent dans une phase plus stratégique avec des discussions sur les ouvertures, mat en 1 coup, etc.
Pour conclure, voici quelques réflexions d’enseignants de l’école Sainte-Thérèse notées en cours de route qui résument notre projet.
Les échecs développent l’esprit scientifique.
Ce jeu est motivant pour les élèves.
Le temps des parties est adapté au temps scolaire.
Ça les aide à se concentrer.
Le jeu et ses histoires de bataille fascinent les élèves.
Certains élèves ont repris confiance en eux.
C’est un projet « bon marché ».
Le jeu les aide à développer leur mémoire et leur pensée logique.
Cela favorise l’imagination et la capacité à anticiper.
Les échecs leur enseignent l’indépendance et à vivre ensemble en respectant des règles communes.
Les élèves adorent ce cours, c’est un moment à la fois de détente et de réflexion intense
Amifor® dispense des formations autour des intelligences multiples.
Intelligences multiples et enseignement, et également intelligences multiples en entreprise. Recrutement, projet, reconversion professionnelle. Voici les différents contextes dans lesquels la théorie de Gartner semble évidemment efficace.
Dernièrement cependant, je recevais en formation sur cette thématique un agent commercial qui était venu chercher une solution « intelligences multiples » bien différentes :
« Peut on avoir une démarche commerciale différenciée en fonction du profil acheteur que l’on a en face de soi ? « .
Situation complexe, si on a pas le temps d’observer suffisamment son interlocuteur. Comment deviner avec quelle intelligence peut il raisonner, apprendre, comprendre ?
Mais le défi était intéressant et notre petit groupe s’est donc attelé à la tâche. Nous vous proposons ci joint une carte mentale que nous pourrions intituler » INTELLIGENCES MULTIPLES ET TECHNIQUES DE VENTE ». Imparfaite certes, mais elle offre quelques astuces, pour « rentrer dans le cercle intime de son interlocuteur ».
Vos commentaires sont les bien venus !
AMIFOR® organise des formations intelligences multiples en entreprise. Contactez nous ! amifor@33id.fr ou 0647699733