Témoignage d’Angélique Hanon, formatrice AMIFOR sur leur intervention au collège Saint Raphaël à Nantes.
Angélique Hanon, formatrice Amifor, est intervenue en septembre et octobre 2021 dans le collège Saint-Raphaël à Nantes (collège composé en grande majorité d’élèves DYS) dans le cadre d’une formation intitulée :
“Construire un projet pédagogique positif adapté aux différents « profils émotionnels » et « DYS »”.
Photo : Formation au collège St-Raphaël.
Quel est le contexte du collège Saint-Raphaël ?
« Le collège Saint-Raphaël est un collège à haute différence, en effet il est composé d’environ 75% d’élèves DYS. Notre formation a été réalisée auprès de 13 enseignants et personnel éducatif de collège, en demande d’outils à mettre en œuvre pour réussir à accompagner plus facilement les classes. »
Quel a été l’état d’esprit des enseignants apprenants durant cette formation DYS ?
« Les enseignants étaient en demande de réapprendre comment accompagner ces jeunes. J’ai découvert un groupe plein d’idées, plein de ressources et dont le potentiel ne demandait qu’à être libéré. Ils avaient besoin d’être rassurés et aussi de dynamiser à nouveau leurs pratiques professionnelles. Au fur et à mesure des jours, plusieurs d’entre eux avaient déjà réfléchis et mis en pratique pour essayer et tester une nouvelle forme d’animation de leur classe. Quelle chance pour les jeunes accueillis au sein de ce collège ! »
Comment s’est déroulé cette formation ?
Première journée
« Ma collègue Bénédicte a débuté cette première journée avec un programme « enchanteur » sur le cerveau, qui a conquis l’ensemble des apprenants enseignants. Son livret pédagogique était juste ce qu’il leur fallait. Ce groupe était en demande de réapprendre comment accompagner ces jeunes. »
Seconde journée
« Sur la seconde journée que j’ai animée, l’idée était également de renforcer leur collectif pour le fédérer, et apprendre comment passer d’un groupe à une équipe, symboliquement parlant ! (Entre la dynamique des groupes restreints de Didier ANZIEU, psychanalyste et le travail en équipe de Reynald BRIZAIS, maître de conférences en psychologie sociale, il n’y a qu’un pas et le travail symbolique de construction de cette nouvelle équipe pédagogique était en action.) En tant que formatrice, j’avais à cœur de les aider à se poser et à poser et déposer pour construire en passant par les différentes étapes de construction créative. Comme je suis un brin philo-cognitive, j’aime quand les apprenants arrivent à réfléchir avant de se mettre à créer ensemble dans une atmosphère apaisée et apaisante. Tiens, on revient donc au fonctionnement du cerveau et à la bonne connaissance de soi ! »
Troisième journée
« En s’appuyant sur les expériences et les visions critiques et constructives des différents enseignants dans le groupe, ceux-ci ont réfléchi et commencé à mettre en pratique une nouvelle forme d’animation de classe. « Test and learn » ! Et s’il y a besoin de réajuster, ce sera facile de compter sur la dynamique de cette super équipe. »
Et la suite?
« Dans une deuxième partie, ma collègue Marie-Christine va réfléchir avec l’équipe au montage d’un projet pédagogique prenant en compte le contexte et ce que nous avons apporté avec Bénédicte. Sans doute cela va s’orienter vers l’apprentissage différencié et les intelligences fonctionnelles.
La conclusion de cette expérience : une formation réussie n’est peut-être pas le fait d’un seul intervenant face à un groupe, mais d’une intelligence collective et créative entre plusieurs formateurs et plusieurs intervenants. »
Rédigé par Angélique HANON, formatrice AMIFOR,
Publié par Laura Leplain, responsable communication digitale AMIFOR.
Merci aux enseignants de Saint Raphaël,
Et à Madame GUIHAL de ce que vous faites pour ces jeunes !
L’application ADOK’A Mini se compose d’un Outil ADOK’A Learning destiné au monde de la formation et de l’enseignement.
Cette théorie est un outil extrêmement utile pour chacun : connaître ses intelligences, la plus et la moins sollicitées, permet de mieux se connaître parmi les 8 intelligences décrites par Gardner.
L’intelligence musicale constitue l’aptitude à percevoir et créer des rythmes et des mélodies, de reconnaître des modèles musicaux, de les interpréter et d’en créer.
Cette intelligence engage des processus actifs : jouer d’un instrument ou chanter et passifs : écouter de la musique. Il s’adapte facilement au rythme des autres.
L’intelligence qui permet de résoudre des problèmes abstraits de nature logique ou mathématique s’appelle : l’intelligence logico-mathématique.
C’est la capacité à manipuler les nombres et de longues chaînes de relations logiques exprimées sous des formes symboliques.
L’intelligence kinesthésique est la capacité à utiliser les mouvements du corps pour exprimer une idée, un sentiment ou encore réaliser une activité physique donnée.
Cette intelligence peut se développer à force d’intenses pratiques et d’expertises, par exemple, les chirurgiens.
L’intelligence qui permet de classer les objets et de les différencier en catégories, est naturaliste. C’est l’intelligence qui permet d’être le plus sensible à ce qui est vivant ou de comprendre l’environnement dans lequel l’homme évolue.
Elle permet d’apprécier, de reconnaître et de classer la faune, la flore et le monde minéral.
L’intelligence intrapersonnelle permet d’anticiper ses propres comportements grâce à une bonne connaissance de soi. Elle est en lien avec la sensibilité d’une personne à ses propres émotions .
Ainsi, il s’agit de rester ouvert à ses propres besoins et à ses désirs. C’est la capacité à se comprendre soi-même, à évaluer ses actions et à les corriger, la maîtrise de soi en fait partie.
L’intelligence interpersonnelle permet à l’individu d’agir, de résoudre des problèmes liés aux relations avec autrui et de réagir avec les autres de façon correcte et adaptée.
Ces personnes sont de manière générale, sensibles, empathiques, compréhensives et possède un bon sens de la communication. Elle se manifeste également par une grande tolérance envers autrui et aime le travail d’équipe.
L’intelligence verbale linguistique, est définie par Howard Gardner comme étant “la capacité à utiliser les mots et à les comprendre ainsi que les nuances de sens”. Cette intelligence permet l’utilisation de la langue maternelle et d’autres langues.
Elle donne aussi un moyen pour s’exprimer et se faire comprendre auprès d’autrui.
La capacité de trouver son chemin dans un environnement donné et d’établir des relations entre les objets et l’espace constitue l’intelligence visuelle.
Elle permet de se créer des images mentales.
Rédigé par Chloé Boisyvon, stagiaire AMIFOR.
Publié par Laura Leplain, responsable communication digitale AMIFOR.
Intelligences multiples confinement et télé travail, comment chaque profil vit la situation, comment en tirer partie ? Face au télétravail, quid des 8 intelligences multiples de Gardner ?
Quels sont les profils les plus avantagés ? les plus désavantagés ? ou plutôt comment chaque profil va-t-il réagir face à cette situation inédite ?
Le profil intra personnel a à priori tout à gagner de cette période de confinement et de télétravail.
Propice à l’introspection, au travail en solitaire, au bilan… Exercice de pratiques calmes, de méditation, de yoga, tout est à la mesure de ce profil. Oui mais le confinement (sauf si on est seul) amène de devoir moduler avec les autres, être à l’écoute, faire de concessions et l’isolement n’est pas toujours, même si recherché complètement acquis.
Télétravail : Orientez-vous sur les recherches et la veille. Cumulez des informations et menez des réflexions. Entreprenez un blog personnel
Face à lui, l’interpersonnel est-il gagnant ? Nenni !.
Tout d’abord, si le profil interpersonnel est en recherche constante de liens avec les autres pour construire ses apprentissages, il préfère dans la majorité des cas les construire physiquement : jeux d’équipe, conversation déliée grâce à la parole mais également au contact. Par exemple, pour l’étudiant très interpersonnel, les jours de cours en visioconférence sont une bénédiction alors que ce dernier est plutôt habituellement le dissipé de la classe : très bavard voire dérangeant. Les temps où le profil interpersonnel va pouvoir intervenir en visio conférence, conjuguer avec les autres, entendre ses camarades et sa formatrice vont être réconfortants et vont l’encourager dans son apprentissage.
Télétravail : Heures heureuses en visioconférence. Choisissez les applications de partage et de montage de dossiers en commun. Voir les autres travailler en même temps que vous vous stimulera. Les outils du DRIVE de Google sont par exemple adaptés à votre profil : coogle it , google doc…
Enfin les I.apéros (sans alcools également) se multiplient à votre plus grande joie !
Pour le profil musical : il joue ou il écoute ?
Selon ses habitudes casque sur les oreilles pour éviter de déranger le reste des co-habitants, le musical va pouvoir entreprendre des apprentissages et s’apaiser grâce à ses playlists. Son profil majeur va lui permettre mieux que les autres de rythmer ses journées et de les structurer. Si il est instrumentiste, les choses se compliquent. L’intimité avec autrui ne va pas lui permettre de s’exercer autant que faire se peut. Cette privation va être grande. Seule récompense, l’environnement extérieur plus clair et privé de bruits « polluants » va lui permettre d’exercer son oreille fine et de distinguer les différents bruits de la nature qui remontent petit à petit : chants d’oiseaux, échos, bruissements, craquements…Sil il le peut et le veut, il peut même partager son talent avec les voisins. De nombreuses vidéos sont partagées !
Télétravail : Tout va se faire en musique. Les playlists sont nombreuses ainsi que les sites de diffusion… Certains musiciens et chanteurs commencent même à partager de courtes œuvres sur les réseaux sociaux. Mais attention travailler avec des collègues en téléconférence ne permet pas toujours d’écouter de la musique en même temps. Les bruits environnants et les perturbateurs gâtant la qualité de l’écoute pour les uns et les autres et pénalisant les oreilles en général. Choisissez de bien partager vos temps ! La visioconférence peut vous permettre un concerto à plusieurs instruments ! à tenter !
Comment va survivre le profil naturaliste si il est privé de nature et privé d’un coin de jardin ?
Pour la plupart , les profils naturalistes adultes auront déjà choisi un jardin, un potager, une serre. La plupart… mais pas tous et ceux qui vivent confinés en appartement vont aborder cette période difficilement. Pour les enfants ayant ce profil et subissant cette situation d’enfermement, le quotidien va encore être plus difficile. Ne pas oublier d’avaler les programmes des chaines de télévision qui proposent des documentaires sur la faune et la flore , Ushaia TV par exemple.
De plus ces profils peuvent exploiter leur part d’observation et de classement pour avancer et maintenir leur esprit en éveil. Certes le rangement, la réorganisation des dossiers, de la chambre, des placards vont les occuper quelques temps. Mais une fois cette période passée, il va falloir vaquer à d’autres occupations.
Si le naturaliste est un observateur, c’est également un analyste, un statisticien. La situation actuelle est propice en nouveaux comportements humains, également riche en réactions environnementales. Quelles observations ? Quelles leçons en tirer ? Le naturaliste est également un collectionneur (philatélie, collections de toutes sortes), la période lui permet de s’investir dans ses collections.
Télétravail : Utilisez des outils de comparaison et de classement (excel, sheets). Réorganisez vos dossiers informatiques, trouvez des méthodes de tri, variez vos écrans de fond avec des photos nature
Le profil kinesthésique est bien en reste durant le confinement surtout si son espace est réduit.
Pour les très actifs ayant besoin de larges gestes et de rapidité rien de mieux qu’une corde à sauter ! Mais pour pallier au manque de mouvements et de sport, le profil kinesthésique devra conjuguer avec autre de ses facette c’est à dire les travaux manuels. Des travaux simples mais qui mettent en activité ses membres : désherbage, ré-empotage, construction de maquettes, peinture de meubles, réaménagement d’une chambre, nettoyage des murs et des portes.
Télétravail : pour le coup ce n’est pas votre tasse de thé !Profitez-en pour mémoriser les touches de votre clavier en tapant vos textes sans les regarder et en mémorisant votre gestuelle, par la suite vous gagnerez en rapidité et qualité de l’écrit. Prendre une chaise à bascule plutôt qu’une chaise standard, mettre un casque et tenir ses conversations en dehors de son écran en faisant des pas de long en large (maison, appartement, jardin) , et surtout surtout prendre son autorisation pour consommer son heure de jogging !
Le profil verbal linguistique est serein et plutôt à l’aise avec le confinement
Pour le moment ils résistent plutôt bien à cette période particulière qui leur offre du temps pour dévorer tous les livres laissés sous la table de nuit et reprendre des classiques. L’air environnant, les émotions exacerbées permettent également aux plus créatifs et sensibles d’être inspirés et de jeter sur un journal de bord, sur les réseaux sociaux, sur leur blog quelques écrits de leur composition. J’en ai fait moi-même l’expérience. Tout est sujet à l’écrit et à la transmission. Il est évident que ce temps est également propice à la lecture, sur support livre ou audio tablette.
Télétravail : Vous savez trouver les bons mots. En effet, en visioconférence le radical « visio » est parfois de trop… Les connexions ne permettent pas toujours de tous se voir à l’écran et donc d’apprécier les réactions physiques à tel ou tel message ou terme employé. Il faudra donc être d’autant plus vigilant à l’emploi des bons mots et être un bon médiateur. En cela vous excellez.
Le profil logico-mathématiques peut s’arranger de cette situation qui se pose à lui comme une grande énigme à résoudre…
Les logico mathématiques vont devoir booster leur aptitude la résolution de problème. De multiples questions vont se poser et ils vont devoir résoudre parfois les pires des situations.. Ils seront investis dans le confinement car chargés de la répartition, des plannings, de la gestion des tâches. Leur première préoccupation aura été d’éditer un tableau excel et de calculer les temps de chacun. L’utiliser oui, en abuser non !
Télétravail : Vous savez comparer les différentes applications de visioconférence sur un ensemble de critères prédéfinis. Vous pouvez choisir lequel sera le plus adapté au groupe de travail et prenez en main le planning des réunions et les problèmes qui se posent pour chaque participant !
Le profil visuel trouve de quoi nourri son imagination
Même si contraint comme les autres profils , le visuel a une double capacité. Tout d’abord celle de visualiser des situations autres et de se projeter à l’intérieur. Cet imaginatif va pouvoir plus facilement que les autres se confectionner mentalement des mondes imaginaires. A l’aise avec le monde en 3D, il va reprendre l’agencement des pièce et essayer de tirer mieux partie des espaces pour créer des zones plus privatives pour chacun tout en conservant une harmonie « vitale ». Il va également trouver du temps pour réaliser de mini reportage ou vidéo et les poster sur les réseaux sociaux.
Il lui suffit de papier, de crayons, de peinture pour s’adonner à ses passe-temps préférés.
Télétravail : Vous serez frustré si la visio fonctionne mal et si votre interlocuteur ne peut pas ou ne veut pas vous présenter l’environnement dans lequel il évolue. Vous allez être le collègue qui transformera les données en infographies inspirantes. Faites- vous aider du naturaliste ! A vous deux vous formez le bon binôme !
La France figure à la 23e place du classement PISA (et à la 18e si l’on ne prend en compte que les pays de l’OCDE), qui évalue le niveau scolaire des élèves de 15 ans dans 79 pays. Devant elle se trouvent donc de nombreux pays, où les collégiens ont obtenu de meilleurs résultats en mathématiques, en compréhension de l’écrit et en sciences, tels que la Chine, Singapour, le Canada, la Finlande, l’Irlande, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou encore la Belgique.
Ce que souligne PISA également, c’est le manque de moyens et de méthodes alternatives dont dispose les enseignants pour faire face à l’hétérogénéité du public. C’est également un manque de méthodes coopératives, entre enseignants, entre élèves.
Sur France Inter, ce mercredi lors de l’émission “le téléphone sonne”, la mise en évidence également du manque de relation entre l’école et l’entreprise, nécessaire pour une meilleure préparation et ouverture de l’élève sur le monde extérieur.
Chez AMIFOR, depuis 10 ans nous travaillons sur tous ces sujets. Parfois en rencontrant certaines résistances. En effet, un changement de pratiques et de méthodes nécessité également un accompagnement des “cadres” : direction, Ministère. Les méthoes appliquées en pays anglo saxons, puis en Europe du Nord sont efficaces, nous nous en inspirons…
Le chemin est encore long. Amifor s’inscrit comme acteur.
Comment lutter contre le stress, savoir détecter les éléments déclencheurs
Nous avons 4 types de gouvernance dans le cerveau :
1. Instinctive (l’hypothalamus assure les fonctions vitales réflexes – boire, dormir, copuler – et engendre le stress qui sauve par la fuite, la lutte ou l’inhibition)
2. Grégaire (qui détermine les positions de dominance ou de soumission pour trouver sa place dans un groupe)
3. Emotionnelle (qui emmagasine les connaissances, les découvertes, les savoirs, les compétences pour prendre des décisions dans ce qui est connu)
4. Adaptative (au niveau du cortex préfrontal, c’est la capacité à créer et à aborder l’inconnu)
2 modes mentaux complémentaires
1. Automatique : ce mode mental permet de résoudre le connu.
Le mode mental automatique est :
* Rigide (les décisions prises par milliers sont basées sur la routine et l’habitude) * Simplificateur (il fonctionne sur un mode binaire : bon/mauvais, blanc/noir)
* Nourri par l’expérience, la culture et l’image sociale
2. Adaptatif : ce mode mental permet d’essayer, de comprendre et d’apprendre, de s’ouvrir à la difficulté (cerveau pré frontal).
Le mode mental adaptatif est :
* Curieux
* Souple (il peut accepter des choses qui déroutent)
* Capable de prendre du recul
* Logique il est à la base du bon sens et de la construction d’une opinion personnelle)
Nous basculons tous les jours entre ces deux modes mentaux.
Les biais cognitifs
Nous avons tous des aversions (des choses qui provoquent des réactions “épidermiques”, disproportionnées ou inconscientes chez nous).
Devant une situation non maitrisée, nous ne pouvons pas réagir avec notre mode automatique. Le cortex pré frontal agit alors comme un poste de pilotage qui voit tout ce qui se passe : il nous renseigne sur nos erreurs. Quand nous restons accrochés à nos idées, le stress devient un signal d’alarme qui nous alerte sur nos besoins.
Stress = stresseur X stressabilité
Stresseur – chose ou personne sur laquelle on jette notre dévolu (le déclencheur)
Stressabilité – notre aversion, notre besoin insatisfait, notre résistance au changement
Pour cheminer vers une existence plus consciente et non violente, notre travail consiste surtout à travailler sur nos valeurs et nos besoins, en d’autres termes sur notre stressabilité. Quand on multiplie un stresseur par 0 (quand on n’est pas stressable), le niveau de stress est à 0 !
Ce travail engendre une possibilité de changer notre vision sur les choses : * voir le positif dans le négatif,
* raisonner en termes de valeurs et de besoins chez nous et chez les autres dans une situation donnée,
* savoir reconnaître les prémices du stress pour ne pas se laisser envahir par des émotions négatives (colère, irritabilité, exaspération) et adopter des stratégies de non violence (respiration, pleine conscience, communication non violente…),
* identifier nos biais cognitifs, nos croyances (dûs à l’éducation, à la culture, à nos intuitions fausses, à nos stratégies spontanées) et accepter de voir la situation d’un autre point de vue.
un article sur l’écriture manuscrite et son importance pour la mémoire
Dans un article paru dans Le Parisien lundi 16 septembre dernier, Denis Alamargot., professeur en psychologie cognitive à l’université Paris Est-Créteil, spécialiste de l’apprentissage de la production écrite et des outils numériques explique pourquoi il est important de maintenir l’apprentissage de l’écriture manuscrite, alors que les outils numériques sont de plus en plus utilisés pour écrire en dehors de l’école. Mais aussi pourquoi la France a choisi de garder une forme cursive de l’enseignement de l’écriture (autrement dit attachée). Plutôt que la méthode scripte adoptée par les Etats-Unis et la Finlande.
Nous considérons en effet que le cerveau mémorise mieux grâce au geste kinesthésique de la main et à la visualisation des lettres cursives. Tout en considérant le grand intérêt de l’introduction du numérique dans l’enseignement, dans les écoles,nous défendons la place du manuel, du manuscrit, du gestuel, de la lecture livresque (“je tourne la page, revient en arrière, met des repères sur une surface délimitée etc…”) Nous ne sommes pas des chercheurs scientifiques, mais des observateurs et des animateurs et donc releveurs de pratiques pédagogiques et scolaires maintes fois prouvées.
Nos formations et notre accompagnement au projet dans les établissement va dans ce sens de la combinaisons des méthodes et savoirs “ancestraux” aux nouvelles technologies à plus-value irréfutables.
Enquête passionnante en deux volets, “Demain l’école” se penche sur le rôle croissant des sciences cognitives dans les méthodes d’apprentissage scolaire. Diffusion samedi 15 septembre à 22h20 et samedi 22 septembre à 22h15, sur Arte. A vos méninges !
L’émission mettra en avant des expériences vécues à l’étranger et en France mais également la crispation latente autour de la neuro-éducation. Dans l’article publié sur ce sujet, Télérama dit : “ l’essor de la « neuroéducation » crispe bien des acteurs du monde éducatif. …
Lorsqu’on lui demande pourquoi son film, passionnant par ailleurs, n’expose pas ce débat d’idées, Frédéric Castaignède répond qu’il relève de « la guerre de chapelles entre spécialistes de différentes disciplines », chacun s’évertuant à « défendre son pré carré ». Et qu’il a jugé plus intéressant de « confronter cette “éducation fondée sur la preuve” à la réalité : quelles sont les applications concrètes de la neuroéducation dans les salles de classe ? Sont-elles efficaces ? » L’ambition de cette instance d’expertise et d’évaluation : développer une pédagogie fondée sur des preuves. Soit, comme l’explique son président, le neuroscientifique Stanislas Dehaene : « Ne plus soumettre les enfants aux aléas des politiques éducatives, mais tester systématiquement sur une base scientifique ce qui marche et ne marche pas. » Faire le tri, donc.” En savoir plus, lisez l’article de Télérama
Amifor® vous invite à suivre cette émission. Nous en reparlerons sur ce blog.
Le 2 juillet dernier, Oxford présentait à la presse sa nouvelle ligne de produits étudiant pour la rentrée scolaire ainsi que son application “scribzee®”, permettant une meilleure gestion et organisation des notes manuscrites et donc du travail individuel et collaboratif et des révisions. Une organisation à laquelle il faut penser dès le début de l’année si on veut être au top quand les examens et contrôles approchent !
Marie Christine Lefebvre,” Amifor®” et des journalistes invités par Oxford à Paris le 1 juillet lors de la présentation presse des produits Oxford pour la rentrée.
Notre centre de formation Amifor® a collaboré avec Oxford dans le cadre d’une approche neurologique de l’apprentissage. Comment l’étudiant apprend ? Les techniques et les outils sont-ils les mêmes pour tous ? Ou sont-ils différents en fonction des profils d’apprentissage ?
Amifor® a mis son expertise au service de cette recherche et le 2 juillet a animé un atelier avec les journalistes et influenceurs présents sur cette question. Un moment de partage
très convivial ou chacun a apprécié se remettre dans la peau de l’étudiant qu’il était pour passé un test que nous avions édité autour des intelligences multiples.
Formés aux neurosciences, ces dirigeants ne jurent plus que par l’intelligence émotionnelle et l’écoute empathique au quotidien. Portraits.
Julien Brunet – Directeur opérationnel chez CT engineering Group
C’est grâce à une bonne habitude de sa boîte que Julien, ingénieur de 40 ans, s’est formé aux neurosciences. « Chez nous, les membres de la direction sont invités à passer un MBA au cours de leur carrière. » Lui-même a donc suivi pendant deux ans un Executive MBA de stratégie et développement international à Toulouse Business School. « Je n’avais pas de cours sur le sujet, mais je me suis toujours intéressé aux émotions dans le travail. Alors j’ai décidé d’y consacrer mon sujet de mémoire. » Son thème : « Accorder nos émotions pour un management efficace, essai sur le futur (du) manager. » Tout un programme !
Pour le réaliser, Julien « bouffe des neurosciences », comme il dit et fait en parallèle, sur les conseils de son tuteur, une psychanalyse de huit mois. « Dans ce domaine, souligne-t-il, on doit commencer par soi. » Il découvre l’importance de prêter attention à ses émotions. « Ce ne sont pas seulement des états que l’on subit. Les émotions sont des signaux d’alerte, explique-t-il. Notre cerveau nous informe sur nos besoins inassouvis et ceux d’autrui… quand on parvient à comprendre son langage ! » Car il l’admet volontiers : passer de la théorie à la pratique n’est pas chose aisée.
« La communication non violente, ça paraît facile, mais c’est complexe. Il m’arrive encore de me planter. » Depuis qu’il s’est «neuroformé», sa communication a beaucoup évolué. « Quand je vois quelqu’un arriver en colère, je commence par lui dire de se poser et de se demander pourquoi il est en colère. Si vous comprenez l’émotion ressentie par votre interlocuteur, vous connaissez aussi son besoin. » Il a aussi appris à faire attention aux signes non verbaux. « En réunion, quand je vois quelqu’un froncer les sourcils, je lance la discussion avec lui de manière soft : “Tu as peut-être une remarque ? Une idée sur la façon de régler ce problème ?” »
Un article enrichissant proposé par Christine Regnier, à retrouver sur Capital avec Management.
Source : Capital avec Management
Liens : https://www.capital.fr/votre-carriere/dans-la-tete-des-managers-formes-aux-neurosciences-1337483