Je dis ce que je veux : l’enseignement numérique, jusqu’où ?

Je dis ce que je veux : l’enseignement numérique, jusqu’où ?

A force de m’investir dans les projets des enseignants, à force de rencontrer des étudiants, tous différents, à force d’échanger avec des confrères… Force est de constater que la méthode du  100% numérique n’est pas la bonne.
E learning, plate forme scolaire, applications numériques, internet, tableaux digitaux, où doit-on poser les curseurs ?

Les neurosciences nous apportent la réponse. Il suffit de comprendre, il suffit de tester et d’observer.
Peut-on réellement lire son cours uniquement sur l’écran pour le mémoriser  ?
Peut -on ne prendre des notes que sur un clavier ?

On connaît l’importance d’utiliser le plus de sens et d’émotions possibles pour mémoriser les données dans notre cerveau. On sait que le stockage de ces données permet à nos neurones de conceptualiser, de trouver des solutions, de développer nos capacités intellectuelles. Tous nos sens sont-ils vraiment en action avec le numérique ?
Même si certains fabricants travaillent sur l’ergonomie de leur clavier ou de leur ordinateur, la qualité de leurs écrans, rien ne vaut de toucher la matière, de la tordre, de la feuilleter, de la lisser, de la caresser, de la plier, de la corner. Un livre et son épaisseur c’est un début et une fin, rien avoir avec le nombre de signes sur un écran. Un graphique de milieu de feuille c’est un repère sur quelque chose de carré, de palpable. Le graphique ne monte pas, ne descend pas, il reste à sa place sur la feuille matérielle.

A cela on ajoutera l’odorat. l’encre, le papier, les livres de géographie qui sentent bon, le vieux papier qui souffle la poussière, tous les papiers qui ont leur empreinte olfactive. L’odeur de l’encre, du feutre, de la mine. L’impression de pression, la sècheresse d’une plume, le velouté d’un bic..

Puis la danse que prendra le geste de notre main. Le mouvement de notre poignet pour des lettres serrées, lettres rondes, grandes lettres, majuscules, Minuscules, verbes déployés.

Puis le goût de notre crayon mâchouillé, amer, si incomestible mais si complice.
Le capuchon grignoté, véritable os pour nos canines ouvrières.

On l’a compris le numérique n’offre pas tout cela. Et je ne le renie pas. Il  nous amène de la connaissance, de l’inter activité, de la complémentarité, des actions de combinaisons et d’organisation, il réduit les distances et décuple nos possibilités de raisonnements.

Mais pour mémoriser. pour se forger, pour absorber le monde, ensiler les données sur notre disque dur biologique,  l’odorat, le goût, le mouvement  sont encore nos meilleurs alliés. Les papetiers et les librairies ont encore de beaux jours devant eux…

Marie Christine Lefebvre.

 

 

 

Echanger sa vie pendant un an avec un enseignant du Québec !

Echanger sa vie pendant un an avec un enseignant du Québec !

Echanger une année d’enseignant au Québec

Un dispositif original permet aux enseignants en école primaire de prendre la place d’un collègue québécois – et vice versa.Expresse Emploi se fait l’échos de cette opération originale.

 

 

 

« On a échangé notre maître(sse) ». Tel pourrait être l’intitulé de ce dispositif – original – de coopération franco-québécoise. Le « Programme national d’échanges poste pour poste France-Québec d’enseignants du primaire » permet à des professeurs exerçant dans l’Hexagone de prendre la place, pendant un an minimum, d’un collègue québécois – et vice versa.

Chaque année, entre 15 et 20 enseignants sont sélectionnés pour vivre cette aventure inédite.Pendant leur remplacement, qui n’est pas un détachement, les enseignants continuent d’être rémunérés sur le poste sur lequel ils sont titulaires et sont tenus de le regagner au terme de l’expérience. Les deux professionnels – qui partent généralement en famille – peuvent également conclure une entente pour se prêter leur logement ainsi que (le cas échéant) leur véhicule.

L’appel à candidatures pour l’année scolaire 2019-2020 vient d’ouvrir et court jusqu’au 12 décembre 2018.

Lire +  sur le site l’Express Emploi

JEUDI CE QUE JE VEUX : RENCONTRE AVEC LAURENCE

JEUDI CE QUE JE VEUX : RENCONTRE AVEC LAURENCE

La formation Amifor appliquée dans la vie quotidienne au travail

Laurence est chargée du développement et de l’ingénierie formation au lycée agricole de ROVILLE (UNREP). Nous l’avons c-rencontrée pour qu’elle nous explique son métier. Amifor® a connu Laurence lors d’une de ses formations  cartes mentales donnée en intra dans cet établissement. C’est pourquoi Laurence nous a répondu, sous forme de carte mentale et nous la publions ci dessous………

Quand l’outil devient un sens, une étude Inserm

Quand l’outil devient un sens, une étude Inserm

Et si un humain tenant un outil était capable de percevoir tactilement son environnement non pas uniquement avec l’extrémité de l’outil mais avec l’intégralité de ce dernier ? C’est ce que montre une étude de chercheurs de l’Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm/Université Jean Monnet Saint-Etienne/Université Claude Bernard Lyon 1/CNRS) qui met en évidence la capacité du cerveau humain à intégrer un outil comme un véritable organe des sens. Ces travaux, parus dans Nature, posent la question d’un nouveau paradigme concernant le sens du toucher, de son interprétation dans le développement de l’utilisation des outils par l’homme et dans ses applications médicales, notamment en prothétique.

Le sens du toucher intervient de façon capitale dans le contrôle qu’un individu a de ses mains et par extension des outils à travers lesquels le toucher lui permet de percevoir son environnement.

Lire cet article :
https://presse.inserm.fr/les-outils-des-organes-des-sens-a-part-entiere/32709/

JEUDI CE QUE JE VEUX : L’individuel et le collectif

En formation avec un groupe d’enseignants de collège, ce mercredi nous travaillons sur les groupes de compétences et la nécessité d’« individualiser »  
l’accompagnement de l’élève.

Discussion à bâtons rompus : « Jusqu’où doit on aller dans cette logique. Individualiser l’accompagnement est ce également individualiser la posture, l’attitude de l’élève ? Quelles limites met- on , comment et quand les met-on ? Les règles qui permettent de gérer un groupe et un groupe d’apprendre à vivre ensemble sont également essentielles, non ? »

L’intégration à un collectif est aussi un moyen de motivation et d’entraînement.

Un questionnement que je prends en compte. Personnaliser les parcours, différencier les pédagogies, oui mais réguler le groupe, poser des règles, permettre l’insertion dans le groupe est également primordial. Comment réguler ?

MC Lefebvre

 

 

JEUDI  ce que je veux : Ecrire permet de vivre mieux « au quotidien »

JEUDI ce que je veux : Ecrire permet de vivre mieux « au quotidien »

Ecrire permet de vivre mieux… Eteindre ses souffrances, revisiter ses échecs, ses souvenirs.

L’écriture d’un journal de bord, d’un bullet journal, d’un livre permet de mieux vivre au quotidien.

« Le journal de bord », « le carnet secret » ont permis à maintes enfants et adolescents de mieux grandir, d’absorber toutes les transformations physiques et mentales que les jeunes années « infligent ».

Plus encore, des périodes de troubles, de doutes se soldent parfois par l’édition d’un livre, d’un roman… Cette extraction de soi, cette modélisation de nos différents ressentis dans des personnages fictifs mais investis de toutes nos facettes permet d’exorciser doutes, regrets, nostalgies, envies, passions.

Mais écrire un livre, même si jamais publié n’est pas à la portée de tous…

Se pose alors une autre question : faut il écrire manuellement ou numériquement pour arriver au résultat escompté ? Je dirais peu importe, tout dépend de la personne et de ses envies, attentes…

Le principal est de trouver une façon de porter au delà de soi ses mots et ses images. C’est important. C’est salvateur. Cela doit être cultivé dès l’école…

 

MCLefebvre

 

Jeudi ce que je veux : Les filles plus matures  et les garçons plus risque-tout !

Jeudi ce que je veux : Les filles plus matures et les garçons plus risque-tout !

On en a pas fini de pointer du doigt les différences entre garçons et filles et si au bout du compte c’était pour la bonne cause ?

Fille et garcon : des cerveaux différents ? Et alors ?

Une récente étude sur le décrochage scolaire met en évidence que les filles décrochent moins que les garçons en cours de cycle collège.

Une autre étude issue de la Revue Cerveau et Psycho (publiée par Sébastien Bohler le 15/11/2010) tente de prouver que le cerveau des filles à l’adolescence se développe différemment de celui des garçons. La maturité pour les filles, la turbulence pour les garçons.

Cette maturité qui rend plus persévérantes les filles leur permet-elle d’éviter les comportements à risque (risquer de quitter le système scolaire :  pour quel horizon ? )

Ainsi « Si les garçons adoptent plus de comportements à risque que les filles à l’adolescence, c’est que les parties du cerveau contrôlant la maîtrise des émotions et des impulsions se développent moins. »

(Cerveau et Psycho/ Hartwig Hanser 01/03/2004) :

De même, il semblerait qu’il y est bien des différences « génétiques » entre les comportements féminins et masculins. La maturité chez l’adolescence n’empêche pas un manque de confiance en elle plus prononcée surtout dans des classes mixtes.

Pour la même raison, l’école mixte n’a pas conduit à aucune harmonisation des intérêts des élèves ni des chances professionnelles. Plusieurs études ont révélé que les élèves des classes mixtes manifestent des préférences plus marquées pour les activités de leur sexe : les garçons choisissent plus souvent les mathématiques et les sciences de la vie et de la Terre, les filles plus volontiers les langues et les disciplines artistiques. Dans les écoles et dans les universités non mixtes, les filles développent une plus grande confiance en leurs capacités, précisément dans le domaine scientifique, et elles briguent plus volontiers, ultérieurement, des postes de direction.

MCL.

 

   

 

Dyspraxiatheca  : Une bibliothèque d’outils pour les dyspraxiques

Dyspraxiatheca : Une bibliothèque d’outils pour les dyspraxiques

Un projet numérique collaboratif  en faveur des enfants dyspraxiques

Dyspraxiatheca est une banque de données européenne gratuite qui propose sur une seule plateforme une palette d’outils et de ressources à destination des enfants dyspraxiques de 6 à 15 ans.

La plateforme Dyspraxiatheca a été conçue par 6 partenaires parmi lesquels l’Apprimerie, éditeur et concepteur de livres numériques interactifs, Edulog qui est spécialisé dans la création de plates-formes collaboratives et d’outils Internet pour les écoles et les établissements d’enseignement, Logospycom, une entreprise spécialisée dans la prise en charge des enfants atteints de dyspraxie et de dysphasie, la Fondation Franchetti-Hallgarten, Municipio de Lusada, et, la Direction de l’éducation secondaire de la préfecture de Karditsa.

Que trouver dans Dyspraxiatheca ?

Dyspraxiatheca est déjà assez riche, les parents, enseignants ou bibliothécaires qui s’y rendent peuvent trouver de nombreuses ressources réparties en différents thèmes.

Des leçons, adaptées aux enfants concernés selon les tranches d’âge, des fiches pédagogiques.

On trouve aussi des exercices interactifs clef en mains (lecture, écriture, géométrie, …) et des livres numériques conçus pour rendre la lecture efficace et adaptée notamment aux Dys.

L’idéal est de se rendre sur cette plateforme, de consulter les ressources, de collaborer et pourquoi pas d’assister au symposium. Le site est disponible en plusieurs langues dont le français.

 

A propos de la dyspraxie

La dyspraxie est un trouble qui affecte le contrôle du mouvement chez les enfants.

Elle entraîne des problèmes de coordination qui rendent difficile les apprentissages principaux comme la graphie, la lecture, les mathématiques et l’organisation.

La dyspraxie touche environ 6% de la population européenne.

 

je dis ce que je veux : Dormir rend intelligent !

Et voilà, je me lève ce matin pour aller donner mes cours et il fait nuit. Il est 7H10 du matin et le soleil n’a pas pointé son nez ! Les rythmes activité/repos, sommeil/éveil sont au cœur des préoccupations de notre société. Doit-on une fois pour toute vivre 2 heures en décalage du soleil  ? Ou pas ? Quand se coucher pour que le sommeil soit plus réparateur ? De bonne heure le soir ? Dormir plus le matin ? Quand remplir cette obligation pour pouvoir être en forme dans la journée ? Parce que l’on pense sans doute qu’on ne fait rien la nuit, que rêver ?

Notre temps de sommeil diminue régulièrement. En 50 ans, les Français ont perdu une heure de sommeil par jour. Un actif dort désormais moins de 7 heures par nuit, selon les enquêtes les plus récentes.

Le phénomène touche aussi les enfants et les adolescents. Il n’est pas rare de voir des jeunes dormir profondément pendant les cours. Sans en arriver là, ils sont nombreux à manquer de sommeil : « à 15 ans, 25 % des adolescents dorment moins de sept heures par nuit. Or ils devraient en moyenne dormir neuf heures trente pour être en forme« , lit-on sur le site de l’inpes (institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

 

Alors Oui, la nuit « on rêve certes », mais on fait bien plus également et c’est ce que réaffirme Stanislas Debaene dans sa dernière publication :  Apprendre, Les talents du cerveau, le défi des machines aux éditions Odile Jacob

Oui on rêve certes, mais on fait bien plus également et c’est ce que réaffirme Stanislas Debaene dans sa dernière publication :  « Les talents du cerveau ».

Dans cet ouvrage il s’adresse aux parents, aux familles : « Laissons les enfants dormir. » Car le sommeil, justifie-t-il, est « un ingrédient essentiel de notre algorithme d’apprentissage ». L’imagerie cérébrale montre ainsi que les circuits sollicités durant la journée se mettent à fonctionner de nouveau la nuit.

En clair, dormir longuement et profondément permet de « consolider » et de « réactiver » ce que nous avons appris la veille. Une bonne raison de mettre nos enfants au lit plus tôt et d’inverser de la sorte une tendance qui semble s’être solidement installée depuis plusieurs décennies avec les changements de rythme dans la semaine et la multiplication d’écrans toujours plus chronophages.

MC Lefebvre.Amifor®