Quand la réalité virtuelle augmente l’enseignement

Quand la réalité virtuelle augmente l’enseignement

L’ Oculus Rift et les Google Cardboard débarquent en France. De la visite virtuelle d’un campus à de nouvelles pratiques pédagogiques, lycées, grandes écoles et universités commencent à tester les possibilités offertes par ces outils innovants. Tour d’horizon des précurseurs français prêts à surfer sur la vague de la 3D immersive et de la réalité augmentée.

Des vidéos qui s’animent sur les pages, emmenant le lecteur au cœur d’un tournoi de rugby ou au Japon ; des personnages en 3D qui surgissent du papier… Thibault Portigliatti, élève de deuxième année à l’Ensta ParisTech, a conçu l’édition 2014 de la plaquette des élèves de l’Ensta Paris Tech en y introduisant, pour la première fois, des éléments de réalité augmentée. Cette technologie issue des jeux vidéo permet, grâce à une tablette ou des lunettes, d’ajouter des informations virtuelles et numériques au réel. « La plaquette alpha de l’école, conçue avec la direction du développement et de la communication de l’Ensta, est envoyée aux admissibles du concours Mines-Ponts, explique Thibault Portigliatti. Il faut qu’elle soit le plus attirante possible, car beaucoup choisissent leur école à partir de ces plaquettes. »

En trois mois, Thibault Portigliatti a conçu l’application pour smartphone qui permet de lire ces extensions virtuelles. « Les développements de réalité augmentée sont assez proches à réaliser de ceux d’un film d’animation. Il faut écrire un scénario, concevoir les modèles statiques des personnages, puis les mettre en mouvement. Enfin, on les intègre à la vie de l’utilisateur réel. » L’application accompagnant la plaquette des élèves de l’Ensta 2014 a été téléchargée 505 fois, sur Androïd ou iOS, et la version papier envoyée à 2.374 admissibles du concours. « Ceux qui ont réussi à faire fonctionner l’application ont été impressionnés », se réjouit Thibault Portigliatti.

 » La réalité virtuelle permet d’explorer de nouvelles façons d’apprendre, et de travailler sur la mémoire kinesthésique.  »
(T. Lopez)

 

Jamais sans mon Oculus Rift !

Benjamin Rethmel, responsable des admissions internationales à Audencia Nantes, ne se déplace plus sans son Oculus Rift. Encore, en version beta ce casque de réalité virtuelle est distribué à certains professionnels dans le cadre de kits de devéloppement. Il permet à Audencia de faire voyager les étudiants, qui arpentent les salons internationaux à des milliers de kilomètres, jusque sur le campus nantais, grâce à la 3D immersive. « Les étudiants à l’autre bout du monde veulent absolument visiter l’école avant de se décider, mais ils ne peuvent pas toujours se déplacer. Avec l’Oculus Rift, il leur suffit de tourner la tête pour se déplacer dans la ville et l’école », explique Benjamin Rethmel.

Cette visite immersive a été conçue par la société américaine YouVisit. L’attrait de la nouveauté marche à plein. « Certains étudiants viennent sur notre stand attirés par cette technologie, et finissent par poser des questions sur les programmes aussi », constate Benjamin Rethmel.

Un autre casque de réalité virtuelle, beaucoup moins coûteux, pourrait rejoindre l’Oculus Rift dans la valise de Benjamin Rethmel : le Google Cardboard. Ce casque en carton, à fabriquer soi-même, dans lequel on glisse son smartphone, permettra sous peu à tout un chacun de faire une visite du campus. « Nous en commanderons de grandes quantités pour les distribuer à nos partenaires et futurs étudiants, afin qu’ils les emportent et partagent leur expérience avec d’autres. »

 » Certains jeunes ont besoin de pratique pour appréhender les concepts ou les ordres de grandeur, et la réalité virtuelle va les aider.
(D. Dréau) « 

Source : Géraldine Dauvergne

Orientation et intelligences multiples

Orientation et intelligences multiples

1500 jeunes en quête d’une formation, d’un métier

Au lycée Jean-XXIII pour le 30e forum des Métiers et des Formations, c’est près de 1500 élèves des trois établissements partenaires – le lycée Jean-XXIII, les collèges Jean Yole et Saint-Nicolas (Tiffauges) – qui étaient conviés. Des écoles, des formations, des tables-rondes mais aussi et surtout des professionnels venus témoigner de leur quotidien, ce forum rassemblait un éventail assez large pour permettre aux collégiens et lycéens de bien s’orienter.

Plusieurs salles accueillaient différents professionnels, c’était l’occasion de découvrir ce métier qui fait rêver parfois plus les parents que les jeunes…L’armée, la gendarmerie, les pompiers attirent toujours autant, tout comme la styliste et la décoratrice d’intérieur toutes deux submergées de questions à l’inverse du plâtrier qui voudrait bien susciter des vocations tellement sa profession manque de bras.

Un atelier a été mis en place, celui des intelligences multiples qui a permis aux jeunes et à leurs parents de repérer les prédispositions à tel ou tel métier.

Dès l’ouverture, ils sont venus en nombre, le plus souvent accompagnés de leurs parents. Certains dont les projets sont très précis vont directement à l’essentiel pour découvrir telle ou telle école, voire un professionnel en particulier. Pour d’autres, c’est plus vague et le test des intelligences multiples se révèle un précieux atout pour aller ensuite s’informer auprès de ces métiers qui pourraient convenir à leur profil.

D’après Howard Gardner, nous avons tous différents types d’intelligences. Il y en aurait huit qui sont plus développés que d’autres.

La théorie des intelligences multiples s’appuie sur le traitement que fait le cerveau des informations (elle relève donc du cérébral et non pas du sensoriel). Pour Howard Gardner, on ne peut pas parler d’apprentissage visuel ou auditif (par exemple, nous entendons des sons que nous captons par nos sens, puis nous les analysons de manière linguistique en utilisant notre intelligence linguistique ou de manière musicale en utilisant notre intelligence musicale.) Ces intelligences multiples aident les jeunes à se connaître davantage et ils peuvent grâce à ça mieux cerner leur futur métier (selon les compétences qu’ils ont).

Le centre de formation AMIFOR organise des sessions de formation aux enseignants et aux entreprises qu’ils le souhaitent sur les Intelligences Multiples destinées à l’enseignement  (orientation) ou au monde de l’entreprise (recrutement).

Site : www.amifor.fr

 

JEUDI CE QUE JE VEUX : Métiers de l’artisanat : enfonçons le clou

JEUDI CE QUE JE VEUX : Métiers de l’artisanat : enfonçons le clou

Je connais Paola, elle a 20 ans et après un passage douloureux à la fac de lettres, elle a repris un CAP de pâtissière, je connais Ludovic, un bac S en poche, il décide de devenir ébéniste, je connais Elodie, après 10 ans de carrière dans la communication, elle prend un congé sabbatique pour se tourner vers l’écriture d’un livre de pâtisserie, je connais Hugo, un master de commerce international en poche, il hésite à se former à la plomberie. Les exemples pleuvent. Les métiers dits manuels reviennent au goût du jour. Ils sont authenticité, geste kinesthésique, rapport humain. Ils se pratiqueront après avoir été revisités. L’artisan sera équipé de sa tablette, de ses supports en ligne, il vendra ses prestations et ses œuvres sur un site dédié, il géolocalisera ses clients et apportera de la plus-value service, il fera du beau et du bon, marketera ses produits, les « blogera ».

Voilà comment repenser nos filières… Amener du numérique sur des métiers de l’artisanat, re-réfléchir les publics et leur texture, re-réfléchir les enseignements.  Pourquoi tant de regard se portent vers eux ? Sans doute la lassitude de l’écran qui a investit nos vies jour et nuit, personnellement et professionnellement. Voilà déjà Noël qui approche et les jeunes se posent des questions quand à leur orientation et leur avenir. Les salons de l’étudiant, les Portes Ouvertes vont dès à présent se tenir un peu partout.

C’est donc le moment de positionner autrement ces métiers, ils redeviennent attractifs… Alors, enseignants, formateurs, directeurs d’école, orientateurs… enfonçons le clou.Le monde n’en sera que meilleur.

Votre Rédac’Chef

Ergonomie : repenser la classe autrement

Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Il a participé au projet d’un nouvel espace d’apprentissage et de travail, en collaboration avec les élèves.

« L’idée, c’était d’impliquer les élèves dans la construction d’un nouvel espace de travail ».

En accueillant ses deux classes de 6ème en début d’année, il a tout de suite constaté un fort manque d’attention de la part de ses élèves et a donc décidé de réorganiser l’espace classe.

« J’ai fait le pari que l’espace pouvait être un vecteur pour reconquérir l’attention ».

Il s’est notamment inspiré de la méthode de travail des Savanturiers en suivant un de leur MOOC.
Comment questionner les élèves ? Comment les impliquer dans cette recherche-là.

Différencier l’espace de travail, un des axes de réflexion de Bruno Vergnes.

Comme il le décrit très bien, il y a, dans une classe, tous les profils : les élèves peu attentifs sont placés devant ; les élèves autonomes sont placés au fond de la classe et peuvent s’auto corriger en utilisant des outils numériques mis en place par leur enseignant (QR code etc).
Les élèves qui se situent entre les deux, sont positionnés en îlots, par quatre, « qui peuvent s’entraider ». Une fois que les élèves autonomes ont réalisé le travail, ils vont aller aider les plus en difficultés.

Enfin, la communauté a également créé un sas que Bruno Vergnes appelle « le coin lecture ».
Il permet d’isoler certains élèves énervés ou agressifs, d’aller se calmer dans ce sas pour un court moment.

« Faire en sorte d’offrir à cet élève-là, un sas de décompression mais petit à petit, le ramener dans les apprentissages qui sont prévus dans la séance », explique t-il.

« C’est aussi avoir une attitude un peu différente avec lui : aller lui parler calmement et se mettre à son niveau ».

Le « mange-debout » fonctionne aussi assez bien car il permet aux élèves qui ont du mal à se tenir assis pendant une durée prolongée, de pouvoir bouger un peu. Ces élèves « un peu plus toniques que les autres », pourrait-on dire sont aujourd’hui de moins en moins nombreux car, comme le souligne Bruno Vergnes, « cette salle a vraiment permis de reconquérir de l’attention ».

Suivre reportage vidéo réalisé dans le cadre des journées EIDOS 64 du 25 janvier 2017 sur LudoMag

Kaligo, le cahier intelligent

Kaligo, le cahier intelligent

Kaligo est une application d’apprentissage de l’écriture sur tablette avec stylet pour les enfants de 3 à 7 ans. Cet outil pédagogique enrichi par le numérique est modelable par l’enseignant et personnalisable à l’enfant.

La solution Kaligo se base sur l’analyse des tracés de l’élève, pour proposer des parcours pédagogiques personnalisés en fonction du niveau de chacun.

Kaligo profite de l’innovation pour favoriser la différenciation pédagogique en classe via un apprentissage interactif. Notre solution est un outil complémentaire à l’apprentissage traditionnel de l’écriture à l’école.

Notre solution éducative a été conçue avec les enseignants et les référents académiques et testée auprès de 1000 élèves. Le laboratoire de recherche de l’IRISA/INSA spécialiste de l’analyse des tracés et le laboratoire d’usage LOUSTIC ont également soutenu le développement de la solution.

Cahier de Suivi

Petit scoop nous préparons actuellement une application qui permettra de réaliser un Cahier de Suivi des apprentissages. Cet outil permettra à l’enseignant et à ses élèves de mettre en valeur très simplement des réussites en collectant vidéos, photos, commentaires…à suivre !

Pour en savoir plus : http://www.cahier-kaligo.com

Comprendre la pédagogie inversée

Comprendre la pédagogie inversée

Jeudi 23 novembre, AMIFOR a dispensé une formation « Comprendre la pédagogie inversée » à Trouville-sur-mer dans le collège et lycée Marie Joseph.

Trois groupes de 3 professeurs ayant des enseignements différents se sont constitués  :physique-chimie, français, histoire-géographie, philosophie et technologie. Ils ont envie de découvrir une pédagogie innovante qu’ils mettront ensuite en place dans leur propre classe allant de la 6ème à la terminale.

Qu’est-ce que la pédagogie inversée et les intelligences multiples ?

Le fonctionnement est le suivant : les élèves reçoivent des cours sous forme de ressources en ligne (en général des vidéos) qu’ils vont pouvoir regarder chez eux à la place des devoirs, et ce qui était auparavant fait à la maison est désormais fait en classe, d’où l’idée de classe “inversée”. En réalité, on va surtout profiter du temps libéré en classe pour organiser des activités, des projets de groupe et des échanges qui vont donner un vrai sens au contenu scolaire. Beaucoup de variantes sont possibles, mais la finalité est de passer d’un modèle centré sur le professeur à un modèle centré sur l’élève afin de répondre aux besoins individuels de chacun.

Cette pédagogie inversée va permettre aux élèves un meilleur apprentissage selon leurs capacités, les enseignants vont par la suite pouvoir constituer des groupes de travail selon les compétences de chacun (intelligence naturaliste, interpersonnelle, intrapersonnelle, visuelle, linguistique, mathématique ou encore musicale).

Charlotte Roussel, stagiaire pour l’agence 33id

Boîtiers de vote interactifs : Comment ça fonctionne ?

Boîtiers de vote interactifs : Comment ça fonctionne ?

QUIZZBOX : SOLUTION DE VOTE 

C’est tout d’abord au sein de la société de formation et de développement informatique Next Media, aujourd’hui société mère de QuizzBox Solutions, que le système de vote interactif QuizzBox est né. Pédagogie et informatique sont les maîtres mots ayant présidés à la création et au développement de QuizzBox, un outil d’évaluation et d’animation de formation, séminaires, réunions et assemblées. QuizzBox est parti d’un concept simple, le meilleur éditeur de questionnaires et de présentations, c’est PowerPoint. Tout le monde connaît et utilise PowerPoint, l’objectif étant de proposer un logiciel accessible à tous, que l’on soit novice ou confirmé en informatique.

MODE D’EMPLOI : 

Le boîtier de vote interactif est une solution de vote permettant aux participants d’une réunion ou d’un congrès de répondre à des questions en direct, grâce à des boîtiers de vote individuels. Souvent intégré dans un logiciel de présentation, les résultats peuvent être affichés instantanément sous forme graphique (histogramme, camembert etc.). Le vote interactif constitue un outil parfaitement adapté à l’éducation, à la formation professionnelle ainsi qu’aux opérations de marketing et de communication ou aux assemblées générales. Ces dispositifs peuvent être utilisés pour des réunions de toute taille de 10 à plus de 10 000 participants pour les systèmes les plus performants.

Une nouvelle génération de matériel permet également l’interaction avec les participants sous la forme de messages textuels ou la prise de parole à l’aide du boîtier.

QUIZZBOX EDUCATION : ECOLES PRIMAIRES, COLLÈGES ET LYCÉES

Les élèves manquent parfois de concentration ou n’osent pas participer en classe, les boitiers de vote QuizzBox permettent aux plus timides et distraits de se révéler et d’être actifs et acteurs de leurs apprentissages.

Grâce à cet outil ludique, les élèves réclament les quizz, et restent très concentrés durant les questions. La consolidation finale des résultats permet à la fois d’avoir une vision synthétique et rapide de l’état des acquis des élèves, tout en permettant une analyse plus fine du taux de réussite ou d’échec. On peut immédiatement réagir et revenir sur une notion mal acquise.

QUIZZBOX CAMPUS : UNIVERSITÉS ET ÉCOLES POST BAC

Transformez votre façon d’enseigner avec QuizzBox, la solution innovante au service de la pédagogie inversée.

Tous les étudiants connaissent cette tentation à la fac, piquer du nez pendant les cours ou simplement sécher, seul un élève sur deux passe directement en deuxième année. Alors pour lutter contre cet échec, QuizzBox devient une arme anti décrochage. Cette solution ludique permet de tester ses connaissances en direct dans les amphis, et les étudiants adorent ça.

Le but des boîtiers est de motiver les étudiants et de stimuler leur attention tout au long du cours. Ce qui est intéressant c’est de voir les étudiants partager leurs avis entre eux avant de donner la réponse, c’est-à-dire qu’ils vont confronter leurs expériences et leurs connaissances. Cela va les stimuler et l’apprentissage en est facilité. Avec les boîtiers le professeur peut également adapter son cours en fonction des difficultés rencontrées par les étudiants.

Source : Ludomag.com

JEUDI CE QUE JE VEUX : Les entreprises au cœur de la formation professionnelle des étudiants

Aujourd’hui,  pour cet article, je laisse la main à ma stagiaire Charlotte Roussel, étudiante en 2ème année de BTS communication.

Les étudiants, les jeunes qui sont en études supérieures, ont de nos jours de plus en plus envie d’évoluer dans la vie professionnelle et pour ce faire ils sollicitent les entreprises.

J’ai interviewé deux étudiants actuellement en 2ème année de BTS Communication sur ce qu’ils pensaient réellement du rôle que jouaient les entreprises durant leur parcours d’apprentissage. Je leur ai donc posé trois questions qui semblent pour moi importantes :

– Quel rôle jouent les entreprises dans votre formation ?

– Qu’est-ce qu’elles vous apportent ?

– Que reprochez-vous aux entreprises lorsque vous êtes stagiaire ?

Gabriel, 21 ans, m’a exposé son point de vue :

« D’après moi, les entreprises ont pour rôle de nous apprendre et de nous faire découvrir un métier dans n’importe quel domaine selon notre formation. Elles doivent nous épauler, nous aider lors de difficultés et nous conseiller afin de nous améliorer et de raisonner comme de vrais professionnels.

Les entreprises grâce aux stages, nous permettent de nous projeter directement dans la vie professionnelle car nous devons respecter certaines règles comme les horaires ou encore mener à bien les missions qu’on nous confie. Les entreprises nous apportent de l’expérience en terme de projets, on se rend réellement compte de toutes les étapes, c’est-à-dire de la problématique jusqu’à son dénouement.

Les stages sont importants car ils mettent en pratique ce qu’on a appris en formation. Les professionnels nous aident à évoluer en entreprise. Ils nous permettent également de découvrir différents environnements par exemple dans le domaine de la communication, nous pouvons effectuer notre stage en agence de communication, en régie publicitaire ou encore dans une collectivité territoriale. » 

Quant à Emma, 19 ans, a un point de vue similaire à celui de Gabriel :

« Les entreprises ont pour mission de nous donner une expérience professionnelle, c’est ce qu’un étudiant attend avant tout. Il faut qu’elles nous imposent du sérieux ainsi que de la rigueur lors des projets qu’elles nous confient. Elles doivent nous donner des responsabilités afin qu’on évolue dans le monde du travail.

Il faut, selon moi, que les entreprises nous conseillent et nous suivent tout au long de notre stage. L’implication du tuteur doit se faire ressentir, laisser un minimum d’autonomie tout en conseillant est la clé de la réussite professionnelle.

Lorsque nous réalisons divers stages nous ne sommes pas toujours rémunérés. Cela est très frustrant car nous travaillons comme si nous étions les employés de l’entreprise. On s’implique réellement et parfois les entreprises n’ont aucune reconnaissance. C’est dommage je trouve. »

 

Cette interview parle d’elle-même, les étudiants ont besoin d’être encouragé, d’évoluer, d’apprendre dans le milieu professionnel et pour cela ils ont besoin des entreprises.

Aujourd’hui, trouver du travail pour un jeune est très difficile car beaucoup d’entreprises exigent une certaine expérience. Mais une question se pose : Comment les jeunes peuvent avoir de l’expérience professionnelle si les entreprises ne leur laissent aucune chance ?

Charlotte Roussel

La Réforme ABP

La Réforme ABP

Plan étudiant : les nouveautés d’APB

Le nouvel APB a été présenté en conférence de presse lundi 30 octobre. Sur le fond et la forme, il y a peu de changements substantiels, plutôt des évolutions techniques. Certaines mesures sont très claires, d’autres doivent encore être précisées, notamment les dates administratives de la nouvelle plate-forme. Cela devrait être précisé dans les jours à venir. APB (Admission post-bac) changera de nom, mais le nouveau nom n’a pas encore été divulgué.

Les nouveautés dans le suivi des élèves

En Terminale : il y aura deux professeurs principaux par classe pour accompagner les élèves et les aider à formuler leur projet d’étude.

Deux semaines d’orientation seront prévues durant l’année de Terminale (novembre et janvier) pour présenter les études.

Une commission de l’établissement donnera un avis indicatif sur les choix des élèves.

Le conseil de classe du deuxième trimestre donnera son avis sur les vœux des élèves et cet avis sera transmis aux établissements.

Des étudiants viendront dans les lycées pour présenter les formations (étudiants ambassadeurs).

Les nouveautés dans APB

  • La plate-forme changera de nom (non encore connu).
  • Suppression de la sélection par tirage au sort.
  • Les universités ont accès au dossier des élèves.
  • 10 vœux maximums à formuler (contre 24 l’année dernière).
  • Pas de hiérarchie des vœux : les élèves formulent 10 vœux entre janvier et mars.
  • En mai, les élèves reçoivent une réponse pour l’ensemble des vœux. Ils choisissent ensuite la place proposée qu’ils veulent prendre.
  • L’université donnera trois avis : accepté, accepté sous condition, refusé. (Accepté sous condition signifie que l’élève doit faire une formation complémentaire pour une remise à niveau.)

Filières sélectives : classes prépas, IUT, BTS… Rien ne change pour l’instant : la procédure reste la même, avec examen des dossiers.

Les nouveautés ?

Il y a donc trois nouveautés : la restriction des vœux, la fin du classement des vœux, et l’avancement de la date des réponses (mai au lieu du 8 juin).

Il est demandé aux établissements de mieux suivre et de mieux accompagner les élèves, ce que la plupart des établissements font déjà.

Il est également prévu que les étudiants cotisent au régime général de la sécurité sociale, ce qui signifie la fin des mutuelles étudiantes. Là est peut-être la vraie nouveauté de ce plan étudiant.

Source :  Par Jean-Baptiste Noé.