par admin | Juin 29, 2021 | Apprentissage, Bien être, Cerveau, Collectif AmiFor, Digital, Education, Enseignement, Etablissements et projets, Formation, Hétérogénéité des élèves, Innovation, Intelligences multiples, Investissement numerique, numérique, orientation, Ressources numériques
Les Intelligences Multiples, que nous appellerons «Intelligences Fonctionnelles» ou «Préférences Cognitives», font de plus en plus parler d’elles dans le monde de l’enseignement.
Convaincu de leur valeur ajoutée pour les enseignants et les élèves, le Centre de Formation Amifor s’est appuyé sur la théorie des 8 intelligences d’Howard Gardner pour développer et éditer l’application en ligne Adoka Learning®. Cette application, destinée aux enseignants, formateurs et professionnels de l’accompagnement, peut donner lieu à une formation.
Photo : Formation Intelligences Fonctionnelles et Adoka Learning® pour des enseignants de primaire.
D’où provient la théorie des Intelligences Multiples ?
En 1983, le professeur et psychologue du développement Howard Gardner, publie le livre Frames of Mind : the Theory of Multiple Intelligence.
Il y défend l’idée que les tests d’intelligence ne mesureraient pas tous les types d’intelligence qui sont utilisées par les enfants pour apprendre, travailler, et se motiver. Il décrit sept types d’intelligence : logico-mathématique, verbale-linguistique, visuelle, musicale, interpersonnelle, intra-personnelle, et kinesthésique. En 1993, il complète sa théorie et parle d’un huitième type d’intelligence : naturaliste.
Howard Gardner considère que chaque personne a les 8 intelligences inscrites en eux, mais que chacun les développe de manière différente et unique : il s’agit du bouquet d’intelligences. Dans Adoka Learning®, le bouquet d’intelligence est représenté par le radar (Voir Image n°3).
Quelle est l’utilité de connaître ses Intelligences Fonctionnelles ?
Cette théorie est un outil extrêmement utile pour chacun : connaître ses intelligences les plus et les moins sollicitées, permet de mieux se connaître. Parmi les 8 intelligences décrites par Gardner, il s’avère que nous sommes tous naturellement (instinctivement) amenés à nous appuyer sur nos Intelligences Fonctionnelles majeures. (Une, deux, trois…)
Par exemple, une personne aux préférences cognitives davantage visuelles et linguistiques pensera instinctivement en images, apprendra avec des schémas et des écrits, et communiquera facilement et clairement ses idées en les illustrant par des dessins…
Ou encore une personne aux dominantes fonctionnelles kinesthésiques et intra-personnelles fonctionnera mieux en autonomie, exprimera naturellement ses idées par l’expression corporelle et aimera comprendre grâce au « faire ».
L’entrée en apprentissage grâce aux Intelligences Fonctionnelles : #TOUSINTELLIGENTS !
Avant tout, il faut savoir qu’il n’y a pas d’effet de « catégorisation » des personnes par les Intelligences Fonctionnelles. En effet, connaître ses dominantes et ses mineures permet de pouvoir faciliter l’entrée dans tous les apprentissages et toutes les matières scolaires.
En fait, la stratégie commence par un test dont le but est le repérage des intelligences dominantes (les plus sollicitées par la personne) et des mineures (les moins sollicitées). L’objectif est ensuite de mettre en place un dispositif d’activités Intelligences Multiples qui permettent de s’appuyer d’abord sur les dominantes pour mettre l’élève/la personne en situation de réussite (afin de donner l’envie de faire l’effort de continuer et de progresser), puis le basculer dans des activités dont ses dominantes ne sont pas les plus favorables, pour les renforcer.
Ainsi, grâce à la connaissance de ses intelligences, on sait sur quoi s’appuyer pour apprendre mieux, et ce qu’il faudra renforcer pour être à l’aise et performant, partout.
L’intérêt de connaître et d’utiliser la théorie des intelligences multiples est alors de permettre à ses élèves, à ses enfants, ou à soi de développer un bouquet harmonieux de ses intelligences dans le but d’optimiser l’apprentissage et la confiance en soi.
L’application Adoka Learning® : un outil complet que nous vous proposons de découvrir…
Après de multiples études et applicatifs qui ont permis de constater, vérifier et mettre en perspective, nous (l’équipe d’Amifor) avons intégré dans nos pratiques cette référence des 8 IM de Gardner. Nous l’avons pris en compte dans la réflexion puis la création d’un outil permettant de connaître et développer son bouquet d’intelligences fonctionnelles.
Cet outil, Adoka Learning®, est une application en ligne éditée par Amifor.
Adoka Learning permet aux enseignants, aux formateurs, et aux professionnels de l’accompagnement et de l’orientation, ainsi qu’à leurs élèves, classes, groupes ou bénéficiaires de passer un test en ligne, adapté au niveau (test d’observation cycle 1, 2, 3, ou test cycle 4, collège, lycée, adulte…).
Le test révèle le bouquet d’intelligences fonctionnelles dominantes ou mineures grâce à un radar (voir photo ci-dessous).
Une description du profil correspondant aux deux majeures croisées, des conseils d’apprentissage et d’orientation ainsi que le radar, font partie de la fiche intelligence qu’il est possible de télécharger.
Adoka Learning® est un outil qui permet de prendre des décisions pédagogiques, grâce à la découverte du profil fonctionnel de groupes ou de classes, qui permet à l’enseignant ou au formateur d’adapter sa pédagogie à ce profil.
On n’animera pas de la même façon et avec les mêmes supports un cours à une classe plutôt visuelle qu’à une classe plutôt kinesthésique… Quand la première sera motivée par le visionnage de vidéos, d’images, de schémas… la seconde se verra plus impliquée grâce à des jeux de rôle, des changements de groupe, et des travaux manuels.
De plus, l’enseignant ou le formateur pourra créer des sous-groupes dits «polychromes» ou «monochromes», au sein de la classe pour remplir un objectif pédagogique particulier.
Et il pourra se comparer à son groupe classe (voir photo à gauche), pour repérer les élèves (représentés par les points bleus) plus « proches » et plus « éloignés » de l’enseignant (point rouge au centre) et de ses préférences cognitives, afin d’apporter une attention plus particulière à ceux-là.
Par exemple, un enseignant à l’intelligence fonctionnelle majeure verbale-linguistique et qui donc utilise naturellement une pédagogie basée sur le langage, peut avoir du mal à entrainer dans l’apprentissage des élèves à l’intelligence majeure naturaliste et à leur faire passer des consignes.
Grâce à Adoka Learning®, il peut en prendre conscience, et développer de nouveaux supports pédagogiques mieux orientés vers ces élèves. Ici pour les naturalistes : supports à base d’observations, de tris et de tableaux.
Enfin, l’enseignant/ le formateur trouvera dans Adoka Learning® des ressources pour s’inspirer d’activités IM à mettre en place pour adapter sa pédagogie.
Un outil enrichissant, complet, et à découvrir au plus vite !
Plus d’informations : www.adoka.fr
par admin | Mar 19, 2021 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Education, Flexibilité, Innovation, Intelligences multiples, orientation, projet d'etablissement
Adoka Learning® est une application créée et développée par AmiFor. C’est un outil pour travailler avec ses élèves en utilisant la théorie des intelligences multiples. L’application lancée ce début Avril peut s’accompagner d’une formation. Tout particulièrement destinée aux élèves du collège et du lycée, elle sera adaptée prochainement à l’enseignement en primaire.
Photo : Les 4 grandes étapes de l’application.
Enseigner avec les intelligences multiples (théorie d’Howard Gardner) a séduit et séduit encore de nombreux enseignants. La théorie qui s’appuie sur l’observation qu’il existe huit manières pour chacun d’entre nous de rentrer dans les apprentissages et de capter et mémoriser les informations qui nous entourent permet, en fait, de différencier la pédagogie en fonction du profil de l’élève et ainsi mieux adapter et diversifier son ingénierie vis-à-vis d’un groupe d’élèves.
Lever les freins de temps et des combinaisons pédagogiques
Il existe cependant un frein réel pour la plupart des enseigannts et formateurs : les moyens et le temps d’observer ou questionner les élèves, enregistrer leurs réponses de façon à définir leur profil (radar) et pouvoir ainsi proposer les stratégies de travail les plus adaptées. Cela Amifor a pu l’observer dans les différentes formations que le centre a dispensé au cours de ces dernières années.
Deuxième frein : comment mémoriser, conserver ces profils et travailler avec (en groupe, demi groupe, binômes) en sachant associer des élèves (en fonction des apprentissages) .
Mieux se connaître pour comprendre comment adapter ses consignes et l’ingénierie de ses cours
Je me souviens d’une jeune enseignante d’anglais de cycle 4 ( Trouville / Normandie) me racontant sa mésaventure. Elle avait pour sa première année préparer un cours avec des supports vidéo. Cette première année s’était bien passée. Elle était satisfaite des résultats de ses élèves. Sûre d’elle, avec les mêes supports elle aborde sa deuxième année d’enseignemant avec un nouveau groupe classe. Patatra plus rien ne marche. les élèves sont dissipés… Ma formation Intelligences multiples arrive à point. Elle relève les profils de ses élèves et constate que son groupe classe se compose à 70% d’élèves majoritairement doués d’une intelligence Corporelle. Elle décide alors d’adapter ses méthodes et introduit des jeux de rôles et favorise les élèves au tableau multipliant les déplacements dans la classe. C’est gagné ! En faisant son propre diagnostic elle découvre que son profil majeur est visuel. C’est ce qui l’avait amener à créer son premier cours à base de vidéos.
Adoka Learning permet à chaque enseignant d’obtenir son profil mais également de comparer à son groupe classe. De se poser les bonnes questions.
Monter des groupes polychromes ou monochromes et tester les animations
Adoka learning permet, une fois les profils de tous les élèves introduits dans l’application de composer différents groupes et d’ainsi obtenir le profil majeur pondéré du groupe (l’intelligence la plus réccurente parmi les intelligences les plus couramment citées comme majeures (parmi les 4 premières de chaque élève), ou tout simplement de composer des groupes avec des profils différents.
Enfin, l’enseignant pourra enregistrer sa fiche animation cours « intelligences multiples » et la conserver dans ses ressources, celle de l’établissement, la partager avec la communauté Adoka®.
ADOKA learning : L’établissement choisit son abonnement et peut ajouter des jetons tests
Adoka Learning ® est une application web à laquelle l’établissement s’abonne. L’abonnement est mensuel. Plusieurs pack sont proposés en fonction de la taille de l’établissement et du nombre d’enseignants intéressés pour travailler avec. Plusieures solutions sont envisageables.
Du Pack découverte (un enseignants 30 jetons élèves à la souscription et 10 euros/ mois) au Pack gold ( autant d’enseignants que désiré, 200 jetons élèves dès la souscription et 50 euros/ mois), découvrez les propositions.
Ajoutons à cela que les enseignants peuvent utiliser un test élève qu’ils élaborent eux mêmes à la condition que ce test soit validé par Adoka et conforme à la Théorie des Intelligences Multiples donc certifié par Adoka.
L’objectif d’Amifor et d’Adoka est que les intelligences multiples puissent séduire un plus grand nombre d’enseignants et permette un plus grand bien-être des élèves et des enseignants.
Rejoignez nous sur Adoka : www.adoka.fr
MC Lefebvre,
par admin | Jan 21, 2021 | Enseignement, Etablissements et projets, Formation, Intelligences multiples, projet d'etablissement
Amifor rentre dans deux projets de recherche en action collaborative. Le premier avec l’ établissement Henri Breton de Bar sur Seine (Champagne Ardennes), le second avec un établissement du second degré de Bayeux (Normandie) . Une aventure qui doit s’étaler sur 3 années scolaires et concerner des équipes pédagogiques et éducatives, un chercheur et les formateurs d’ Amifor.
de de l’établissement,Une recherche en action collaborative permet à un chercheur, un centre de formation, une équipe pédagogique et éducative de mener selon un protocole formel dicté par le chercheur une recherche sur une thématique concernant l’apprentissage. Les deux projets ont un point commun : la connaissance de soi. Que l’on soit élève ou enseignant.
A Henri Breton, il est question de motivation
La question de démarrage à Henri Breton, dans cet établissement de premier et second degré (collège) est la suivante » une meilleure connaissance de soi (pour l’élève et l’enseignant) mène-t-elle à une plus grande motivation ? »
A Jeanne d’Arc, il est question de dynamique de groupe
En Normandie, à Bayeux, l’équipe pédagogique, sous la houlette de son chef d’établissement Gilles Traguet a choisi d’investir une question, par certains côtés proche de celle de Henri Breton, puisqu’elle s’appuie également sur « le profil » des acteurs de l’établissement (élèves, enseignant, cadre éducatif).
Nous y traiterons de la dynamique de groupe : « l’intelligence collective d’un groupe est-elle la somme des intelligences individuelles ou « autre chose » Quelle est alors l’incidence d’apprentissage du tuteur ou de l’enseignant sur le groupe ?
Ces deux « RAC » se poursuivront durant trois années scolaires. les enseignants, les élèves, les formateurs se transformerons en « chercheurs » ! et au final des conclusions seront publiées sous forme de conférences, de « livres blancs » de rapports en lien avec des partenaires.
Nous ferons en sorte de vous tenir au courant sur notre instagram et sur notre facebook et sur Linkedin également.
par admin | Déc 6, 2019 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Enseignement, Evaluation, Formation, Hétérogénéité des élèves, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Neurosciences, projet d'etablissement

Encore des inégalités entre garcons et filles
La France figure à la 23e place du classement PISA (et à la 18e si l’on ne prend en compte que les pays de l’OCDE), qui évalue le niveau scolaire des élèves de 15 ans dans 79 pays. Devant elle se trouvent donc de nombreux pays, où les collégiens ont obtenu de meilleurs résultats en mathématiques, en compréhension de l’écrit et en sciences, tels que la Chine, Singapour, le Canada, la Finlande, l’Irlande, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou encore la Belgique.
Ce que souligne PISA également, c’est le manque de moyens et de méthodes alternatives dont dispose les enseignants pour faire face à l’hétérogénéité du public. C’est également un manque de méthodes coopératives, entre enseignants, entre élèves.
Sur France Inter, ce mercredi lors de l’émission « le téléphone sonne », la mise en évidence également du manque de relation entre l’école et l’entreprise, nécessaire pour une meilleure préparation et ouverture de l’élève sur le monde extérieur.
Chez AMIFOR, depuis 10 ans nous travaillons sur tous ces sujets. Parfois en rencontrant certaines résistances. En effet, un changement de pratiques et de méthodes nécessité également un accompagnement des « cadres » : direction, Ministère. Les méthoes appliquées en pays anglo saxons, puis en Europe du Nord sont efficaces, nous nous en inspirons…
Le chemin est encore long. Amifor s’inscrit comme acteur.
par admin | Juil 5, 2019 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Entreprises, Intelligences multiples, Neurosciences, numérique
Le 2 juillet dernier, Oxford présentait à la presse sa nouvelle ligne de produits étudiant pour la rentrée scolaire ainsi que son application « scribzee® », permettant une meilleure gestion et organisation des notes manuscrites et donc du travail individuel et collaboratif et des révisions. Une organisation à laquelle il faut penser dès le début de l’année si on veut être au top quand les examens et contrôles approchent !

Marie Christine Lefebvre, » Amifor® » et des journalistes invités par Oxford à Paris le 1 juillet lors de la présentation presse des produits Oxford pour la rentrée.
Notre centre de formation Amifor® a collaboré avec Oxford dans le cadre d’une approche neurologique de l’apprentissage. Comment l’étudiant apprend ? Les techniques et les outils sont-ils les mêmes pour tous ? Ou sont-ils différents en fonction des profils d’apprentissage ?
Amifor® a mis son expertise au service de cette recherche et le 2 juillet a animé un atelier avec les journalistes et influenceurs présents sur cette question. Un moment de partage
très convivial ou chacun a apprécié se remettre dans la peau de l’étudiant qu’il était pour passé un test que nous avions édité autour des intelligences multiples.
par admin | Mai 9, 2019 | Cerveau, Collectif AmiFor, Entreprises, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Management, Mémoire, Neurosciences
Formés aux neurosciences, ces dirigeants ne jurent plus que par l’intelligence émotionnelle et l’écoute empathique au quotidien. Portraits.

Julien Brunet – Directeur opérationnel chez CT engineering Group
C’est grâce à une bonne habitude de sa boîte que Julien, ingénieur de 40 ans, s’est formé aux neurosciences. « Chez nous, les membres de la direction sont invités à passer un MBA au cours de leur carrière. » Lui-même a donc suivi pendant deux ans un Executive MBA de stratégie et développement international à Toulouse Business School. « Je n’avais pas de cours sur le sujet, mais je me suis toujours intéressé aux émotions dans le travail. Alors j’ai décidé d’y consacrer mon sujet de mémoire. » Son thème : « Accorder nos émotions pour un management efficace, essai sur le futur (du) manager. » Tout un programme !
Pour le réaliser, Julien « bouffe des neurosciences », comme il dit et fait en parallèle, sur les conseils de son tuteur, une psychanalyse de huit mois. « Dans ce domaine, souligne-t-il, on doit commencer par soi. » Il découvre l’importance de prêter attention à ses émotions. « Ce ne sont pas seulement des états que l’on subit. Les émotions sont des signaux d’alerte, explique-t-il. Notre cerveau nous informe sur nos besoins inassouvis et ceux d’autrui… quand on parvient à comprendre son langage ! » Car il l’admet volontiers : passer de la théorie à la pratique n’est pas chose aisée.
« La communication non violente, ça paraît facile, mais c’est complexe. Il m’arrive encore de me planter. » Depuis qu’il s’est «neuroformé», sa communication a beaucoup évolué. « Quand je vois quelqu’un arriver en colère, je commence par lui dire de se poser et de se demander pourquoi il est en colère. Si vous comprenez l’émotion ressentie par votre interlocuteur, vous connaissez aussi son besoin. » Il a aussi appris à faire attention aux signes non verbaux. « En réunion, quand je vois quelqu’un froncer les sourcils, je lance la discussion avec lui de manière soft : “Tu as peut-être une remarque ? Une idée sur la façon de régler ce problème ?” »
Un article enrichissant proposé par Christine Regnier, à retrouver sur Capital avec Management.
Source : Capital avec Management
Liens : https://www.capital.fr/votre-carriere/dans-la-tete-des-managers-formes-aux-neurosciences-1337483
par admin | Mar 21, 2019 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Mémoire, Neurosciences, Pédagogie inversée
Mémoriser une leçon ne vas pas de soi pour les plus jeunes enfants. Mais les parents peuvent y aider avec un peu d’astuce et d’imagination.
IL EXISTE plusieurs mémoires. En apprenant, nous utilisons les unes ou les autres et toujours de façon complémentaire. Pour la mémoire, comme pour le reste, il faut respecter le rythme de développement de l’enfant et adapter la stratégie d’apprentissage pour l’accompagner au mieux.
La mémoire à court terme :
Appelée aussi mémoire de travail, elle ne retient que de petites quantités d’informations en un temps court. Cette mémoire est très utilisée au cours des apprentissages, pour comprendre une consigne et la maintenir en mémoire le temps de faire un exercice. Comme elle dépend de l’attention, elle est sensible aux interférences comme le manque de sommeil, des pensées qui nous préoccupent, le stress… Elle se développe lentement jusqu’à la fin de l’adolescence.
La mémoire à long terme :
La mémoire des habitudes (mémoire procédurale). Elle est automatique et liée à l’action. Elle nous permet, grâce à des automatismes, de faire du vélo, résoudre une équation, lire …
La mémoire perceptive. C’est une mémoire qui permet d’améliorer le traitement d’une information déjà rencontrée et cela de façon automatique. Grace à elle, nous pouvons faire un trajet familier en voiture tout en discutant.
La mémoire des connaissances (mémoire sémantique). Nous y conservons l’ensemble de nos savoirs sur le monde et sur soi. Je connais le prénom de mes grands-parents et des détails de leur vie, et je sais également que Paris est la capitale de la France.
La mémoire des souvenirs (mémoire épisodique). Elle stocke des souvenirs d’événements précis, associés à des émotions, des perceptions, qui surgissent lorsque le souvenir est sollicité. C’est par la répétition de cette mémorisation que l’élève apprend. Avec la répétition, le contexte (ou et quand je l’ai appris ? Qui me l’a dit?…) va s’effacer pour ne conserver que la connaissance. Cette mémoire se développe progressivement au cours de l’enfance pour ne fonctionner véritablement que vers 4-5 ans.
Les trois phases de la mémorisation. Pour toutes ces mémoires, trois étapes sont nécessaires pour retenir une information :
- L’encodage : moment ou l’on entend l’information, ou on la comprend, ou l’on fait des liens avec d’autres infos déjà stockées. Il est possible d’y associer des images mentales Multi-sensorielles (sons, images, dessins, ect..)
- Le stockage ou la consolidation : étape pendant laquelle on maintient l’information dans la mémoire. De quelques secondes pour la mémoire de travail à des années pour la mémoire à long terme.
- La récupération : c’est l’étape de rappel de l’information qui peut se faire via la reformulation (sur une feuille blanche ou à l’oral), un quiz, ect. Chaque étape de rappel constitue de nouveau une étape d’encodage, qui sera suivie d’une phase de récupération, et ainsi de suite. Ce qui explique pourquoi la répétition est aussi importante dans la consolidation de la mémoire.
Ces différentes formes de mémoire se retrouve dans le travail du centre Amifor.
Cet article fort intéressant, de Claire Alméras, est à retrouver dans le magasine « Famille & éducation » n°526 – Mars Avril 2019. (pages 36-37)
Source : Famille & éducation n°526 – Mars Avril 2019. -> https://www.apel.fr/
par admin | Mar 15, 2019 | Cerveau, Collectif AmiFor, Intelligences multiples, Mémoire, Neurosciences
Écouter du Mozart pour devenir plus intelligent ? L’apprentissage ne peut se faire que jusqu’à l’âge de trois ans ? Nous avons tout faux : ce sont des neuromythes, des croyances infondées sur le cerveau. À une époque où les neurosciences sont « sexy », combattre les neuromythes est nécessaire.
« Beaucoup d’histoires circulent sur nos capacités cérébrales : nous n ‘utiliserions que 10% de notre cerveau ; du point de vue cérébral, tout se jouerait avant 3 ans ou 4 ou 5 ; notre cerveau serait au contraire tellement plastique qu’on pourrait apprendre sans souci le swahili à 80 ans ; écouter Mozart permettrait d’augmenter le QI… La plupart sont fausses… mais nous sommes particulièrement enclins à tomber dans le panneau. Parfois c’est sans conséquences, parfois non… En prenant comme exemples un certain nombre de ces « neuromythes », expliquer pourquoi nous en sommes si friands, pourquoi nous avons du mal à faire la part des choses (notre cerveau est certes doté de capacités qui font ce que nous sommes mais ce n’est pas non plus « Super Cerveau »…), comment être plus attentifs aux pièges qui entourent la science du cerveau (charlatans, légendes urbaines, techniques suspectes) et pourquoi il est important et même très important d’être plus attentifs. À une époque où les neurosciences sont « sexy » et sources de nombreuses convoitises, combattre les neuromythes est en effet nécessaire, et ce d’autant que sont concernés des secteurs sensibles de notre société comme l’éducation ou la santé. »
Eléments de réponses à visionner via une conférence dirigée par Elena Pasquinelli, chargée de recherches à l’Institut d’études cognitives, Ecole normale supérieure, auteur notamment de Mon cerveau, ce héros – mythes et réalité.
https://www.franceculture.fr/conferences/ecole-normale-superieure/nous-nutilisons-que-de-notre-cerveau-tout-faux-cest-un-neuromythe
Source : France Culture
par admin | Mar 14, 2019 | Cerveau, Collectif AmiFor, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Mémoire, Neurosciences, Pédagogie inversée
Semaine du cerveau 2019 : le CNRS vous donne rendez-vous partout en France !
Pour la 21ème année consécutive, les équipes du CNRS s’investissent dans la Semaine du cerveau au travers de conférences, d’ateliers, de visites de laboratoires et même de pièces de théâtre. Coordonnée en France par la Société des neurosciences et placée cette année sous le haut patronage de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la Semaine du cerveau est un événement gratuit et ouvert à tous. Les scientifiques du CNRS vous donnent rendez-vous dans plus de 120 villes de France, du 11 au 17 mars 2019.
Retrouvez l’ensemble du programme de la semaine du cerveau sur le site du CNRS !
Source : CNRS – La semaine du cerveau Société des neurosciences
http://www.cnrs.fr/fr/semaine-du-cerveau-2019-le-cnrs-vous-donne-rendez-vous-partout-en-france