par admin | Juin 29, 2021 | Apprentissage, Bien être, Cerveau, Collectif AmiFor, Digital, Education, Enseignement, Etablissements et projets, Formation, Hétérogénéité des élèves, Innovation, Intelligences multiples, Investissement numerique, numérique, orientation, Ressources numériques
Les Intelligences Multiples, que nous appellerons «Intelligences Fonctionnelles» ou «Préférences Cognitives», font de plus en plus parler d’elles dans le monde de l’enseignement.
Convaincu de leur valeur ajoutée pour les enseignants et les élèves, le Centre de Formation Amifor s’est appuyé sur la théorie des 8 intelligences d’Howard Gardner pour développer et éditer l’application en ligne Adoka Learning®. Cette application, destinée aux enseignants, formateurs et professionnels de l’accompagnement, peut donner lieu à une formation.
Photo : Formation Intelligences Fonctionnelles et Adoka Learning® pour des enseignants de primaire.
D’où provient la théorie des Intelligences Multiples ?
En 1983, le professeur et psychologue du développement Howard Gardner, publie le livre Frames of Mind : the Theory of Multiple Intelligence.
Il y défend l’idée que les tests d’intelligence ne mesureraient pas tous les types d’intelligence qui sont utilisées par les enfants pour apprendre, travailler, et se motiver. Il décrit sept types d’intelligence : logico-mathématique, verbale-linguistique, visuelle, musicale, interpersonnelle, intra-personnelle, et kinesthésique. En 1993, il complète sa théorie et parle d’un huitième type d’intelligence : naturaliste.
Howard Gardner considère que chaque personne a les 8 intelligences inscrites en eux, mais que chacun les développe de manière différente et unique : il s’agit du bouquet d’intelligences. Dans Adoka Learning®, le bouquet d’intelligence est représenté par le radar (Voir Image n°3).
Quelle est l’utilité de connaître ses Intelligences Fonctionnelles ?
Cette théorie est un outil extrêmement utile pour chacun : connaître ses intelligences les plus et les moins sollicitées, permet de mieux se connaître. Parmi les 8 intelligences décrites par Gardner, il s’avère que nous sommes tous naturellement (instinctivement) amenés à nous appuyer sur nos Intelligences Fonctionnelles majeures. (Une, deux, trois…)
Par exemple, une personne aux préférences cognitives davantage visuelles et linguistiques pensera instinctivement en images, apprendra avec des schémas et des écrits, et communiquera facilement et clairement ses idées en les illustrant par des dessins…
Ou encore une personne aux dominantes fonctionnelles kinesthésiques et intra-personnelles fonctionnera mieux en autonomie, exprimera naturellement ses idées par l’expression corporelle et aimera comprendre grâce au « faire ».
L’entrée en apprentissage grâce aux Intelligences Fonctionnelles : #TOUSINTELLIGENTS !
Avant tout, il faut savoir qu’il n’y a pas d’effet de « catégorisation » des personnes par les Intelligences Fonctionnelles. En effet, connaître ses dominantes et ses mineures permet de pouvoir faciliter l’entrée dans tous les apprentissages et toutes les matières scolaires.
En fait, la stratégie commence par un test dont le but est le repérage des intelligences dominantes (les plus sollicitées par la personne) et des mineures (les moins sollicitées). L’objectif est ensuite de mettre en place un dispositif d’activités Intelligences Multiples qui permettent de s’appuyer d’abord sur les dominantes pour mettre l’élève/la personne en situation de réussite (afin de donner l’envie de faire l’effort de continuer et de progresser), puis le basculer dans des activités dont ses dominantes ne sont pas les plus favorables, pour les renforcer.
Ainsi, grâce à la connaissance de ses intelligences, on sait sur quoi s’appuyer pour apprendre mieux, et ce qu’il faudra renforcer pour être à l’aise et performant, partout.
L’intérêt de connaître et d’utiliser la théorie des intelligences multiples est alors de permettre à ses élèves, à ses enfants, ou à soi de développer un bouquet harmonieux de ses intelligences dans le but d’optimiser l’apprentissage et la confiance en soi.
L’application Adoka Learning® : un outil complet que nous vous proposons de découvrir…
Après de multiples études et applicatifs qui ont permis de constater, vérifier et mettre en perspective, nous (l’équipe d’Amifor) avons intégré dans nos pratiques cette référence des 8 IM de Gardner. Nous l’avons pris en compte dans la réflexion puis la création d’un outil permettant de connaître et développer son bouquet d’intelligences fonctionnelles.
Cet outil, Adoka Learning®, est une application en ligne éditée par Amifor.
Adoka Learning permet aux enseignants, aux formateurs, et aux professionnels de l’accompagnement et de l’orientation, ainsi qu’à leurs élèves, classes, groupes ou bénéficiaires de passer un test en ligne, adapté au niveau (test d’observation cycle 1, 2, 3, ou test cycle 4, collège, lycée, adulte…).
Le test révèle le bouquet d’intelligences fonctionnelles dominantes ou mineures grâce à un radar (voir photo ci-dessous).
Une description du profil correspondant aux deux majeures croisées, des conseils d’apprentissage et d’orientation ainsi que le radar, font partie de la fiche intelligence qu’il est possible de télécharger.
Adoka Learning® est un outil qui permet de prendre des décisions pédagogiques, grâce à la découverte du profil fonctionnel de groupes ou de classes, qui permet à l’enseignant ou au formateur d’adapter sa pédagogie à ce profil.
On n’animera pas de la même façon et avec les mêmes supports un cours à une classe plutôt visuelle qu’à une classe plutôt kinesthésique… Quand la première sera motivée par le visionnage de vidéos, d’images, de schémas… la seconde se verra plus impliquée grâce à des jeux de rôle, des changements de groupe, et des travaux manuels.
De plus, l’enseignant ou le formateur pourra créer des sous-groupes dits «polychromes» ou «monochromes», au sein de la classe pour remplir un objectif pédagogique particulier.
Et il pourra se comparer à son groupe classe (voir photo à gauche), pour repérer les élèves (représentés par les points bleus) plus « proches » et plus « éloignés » de l’enseignant (point rouge au centre) et de ses préférences cognitives, afin d’apporter une attention plus particulière à ceux-là.
Par exemple, un enseignant à l’intelligence fonctionnelle majeure verbale-linguistique et qui donc utilise naturellement une pédagogie basée sur le langage, peut avoir du mal à entrainer dans l’apprentissage des élèves à l’intelligence majeure naturaliste et à leur faire passer des consignes.
Grâce à Adoka Learning®, il peut en prendre conscience, et développer de nouveaux supports pédagogiques mieux orientés vers ces élèves. Ici pour les naturalistes : supports à base d’observations, de tris et de tableaux.
Enfin, l’enseignant/ le formateur trouvera dans Adoka Learning® des ressources pour s’inspirer d’activités IM à mettre en place pour adapter sa pédagogie.
Un outil enrichissant, complet, et à découvrir au plus vite !
Plus d’informations : www.adoka.fr
par admin | Mar 19, 2021 | Apprentissage, Collectif AmiFor, Education, Flexibilité, Innovation, Intelligences multiples, orientation, projet d'etablissement
Adoka Learning® est une application créée et développée par AmiFor. C’est un outil pour travailler avec ses élèves en utilisant la théorie des intelligences multiples. L’application lancée ce début Avril peut s’accompagner d’une formation. Tout particulièrement destinée aux élèves du collège et du lycée, elle sera adaptée prochainement à l’enseignement en primaire.
Photo : Les 4 grandes étapes de l’application.
Enseigner avec les intelligences multiples (théorie d’Howard Gardner) a séduit et séduit encore de nombreux enseignants. La théorie qui s’appuie sur l’observation qu’il existe huit manières pour chacun d’entre nous de rentrer dans les apprentissages et de capter et mémoriser les informations qui nous entourent permet, en fait, de différencier la pédagogie en fonction du profil de l’élève et ainsi mieux adapter et diversifier son ingénierie vis-à-vis d’un groupe d’élèves.
Lever les freins de temps et des combinaisons pédagogiques
Il existe cependant un frein réel pour la plupart des enseigannts et formateurs : les moyens et le temps d’observer ou questionner les élèves, enregistrer leurs réponses de façon à définir leur profil (radar) et pouvoir ainsi proposer les stratégies de travail les plus adaptées. Cela Amifor a pu l’observer dans les différentes formations que le centre a dispensé au cours de ces dernières années.
Deuxième frein : comment mémoriser, conserver ces profils et travailler avec (en groupe, demi groupe, binômes) en sachant associer des élèves (en fonction des apprentissages) .
Mieux se connaître pour comprendre comment adapter ses consignes et l’ingénierie de ses cours
Je me souviens d’une jeune enseignante d’anglais de cycle 4 ( Trouville / Normandie) me racontant sa mésaventure. Elle avait pour sa première année préparer un cours avec des supports vidéo. Cette première année s’était bien passée. Elle était satisfaite des résultats de ses élèves. Sûre d’elle, avec les mêes supports elle aborde sa deuxième année d’enseignemant avec un nouveau groupe classe. Patatra plus rien ne marche. les élèves sont dissipés… Ma formation Intelligences multiples arrive à point. Elle relève les profils de ses élèves et constate que son groupe classe se compose à 70% d’élèves majoritairement doués d’une intelligence Corporelle. Elle décide alors d’adapter ses méthodes et introduit des jeux de rôles et favorise les élèves au tableau multipliant les déplacements dans la classe. C’est gagné ! En faisant son propre diagnostic elle découvre que son profil majeur est visuel. C’est ce qui l’avait amener à créer son premier cours à base de vidéos.
Adoka Learning permet à chaque enseignant d’obtenir son profil mais également de comparer à son groupe classe. De se poser les bonnes questions.
Monter des groupes polychromes ou monochromes et tester les animations
Adoka learning permet, une fois les profils de tous les élèves introduits dans l’application de composer différents groupes et d’ainsi obtenir le profil majeur pondéré du groupe (l’intelligence la plus réccurente parmi les intelligences les plus couramment citées comme majeures (parmi les 4 premières de chaque élève), ou tout simplement de composer des groupes avec des profils différents.
Enfin, l’enseignant pourra enregistrer sa fiche animation cours « intelligences multiples » et la conserver dans ses ressources, celle de l’établissement, la partager avec la communauté Adoka®.
ADOKA learning : L’établissement choisit son abonnement et peut ajouter des jetons tests
Adoka Learning ® est une application web à laquelle l’établissement s’abonne. L’abonnement est mensuel. Plusieurs pack sont proposés en fonction de la taille de l’établissement et du nombre d’enseignants intéressés pour travailler avec. Plusieures solutions sont envisageables.
Du Pack découverte (un enseignants 30 jetons élèves à la souscription et 10 euros/ mois) au Pack gold ( autant d’enseignants que désiré, 200 jetons élèves dès la souscription et 50 euros/ mois), découvrez les propositions.
Ajoutons à cela que les enseignants peuvent utiliser un test élève qu’ils élaborent eux mêmes à la condition que ce test soit validé par Adoka et conforme à la Théorie des Intelligences Multiples donc certifié par Adoka.
L’objectif d’Amifor et d’Adoka est que les intelligences multiples puissent séduire un plus grand nombre d’enseignants et permette un plus grand bien-être des élèves et des enseignants.
Rejoignez nous sur Adoka : www.adoka.fr
MC Lefebvre,
par admin | Juil 5, 2019 | Apprentissage, Cerveau, Collectif AmiFor, Entreprises, Intelligences multiples, Neurosciences, numérique
Le 2 juillet dernier, Oxford présentait à la presse sa nouvelle ligne de produits étudiant pour la rentrée scolaire ainsi que son application « scribzee® », permettant une meilleure gestion et organisation des notes manuscrites et donc du travail individuel et collaboratif et des révisions. Une organisation à laquelle il faut penser dès le début de l’année si on veut être au top quand les examens et contrôles approchent !

Marie Christine Lefebvre, » Amifor® » et des journalistes invités par Oxford à Paris le 1 juillet lors de la présentation presse des produits Oxford pour la rentrée.
Notre centre de formation Amifor® a collaboré avec Oxford dans le cadre d’une approche neurologique de l’apprentissage. Comment l’étudiant apprend ? Les techniques et les outils sont-ils les mêmes pour tous ? Ou sont-ils différents en fonction des profils d’apprentissage ?
Amifor® a mis son expertise au service de cette recherche et le 2 juillet a animé un atelier avec les journalistes et influenceurs présents sur cette question. Un moment de partage
très convivial ou chacun a apprécié se remettre dans la peau de l’étudiant qu’il était pour passé un test que nous avions édité autour des intelligences multiples.
par admin | Fév 7, 2019 | Communication, Education, Enseignement, evenement, Intelligences multiples, je dis ce que je veux, Réseau, Salons
Le profil intelligences multiples permet de donner quelques indices quant à l’orientation possible des jeunes. C’est pourquoi participer à un salon, un évènement autour de l’orientation en aidant les jeunes à découvrir leur profil et à travers celui-ci pouvoir aiguiller vers des métiers potentiels est une bonne initiative.
Sur Caen, ce jeudi 7 février, l’équipe AmiFor animera un stand où seront bien venus les collégiens, lycéens, étudiants et demandeurs d’emploi. Vous mêmes dans vos écoles, sur les forum pouvez monter un rendez vous Intelligences Multiples. Comment ?
Un questionnaire mis au point par vos soins pour votre cible étudiant ou collégien, une représentation (sous forme de radar, pas exemple) et une explication des profils majeurs, la remise d’un guide et de quelques conseils de visite au jeune.
Une utilisation différente de la méthode Gartner ! Suivez nous nous publierons les résultats et le compte rendu de cette journée dès demain !
Mc Lefebvre

par admin | Mar 7, 2018 | Apprentissage, Enseignement, Intelligences multiples, Neurosciences
Zoom sur la chronique d’une enseignante belge… Comme en France, on redécouvre dans les hautes sphères, que les 5 sens et l’émotion sont les canaux de la mémorisation.
Une chronique de Gisèle Verdruye, professeur de français depuis vingt ans dans l’enseignement général du réseau libre.
Cela vient de moi ou on nous prend pour des andouilles sans mémoire ?Si notre métier est « le plus beau du monde », il est aussi l’un des plus compliqués. Non pas nécessairement parce que les élèves sont prétendument plus remuants, ou moins intelligents, ou sont carrément des aliens venus d’un univers régi par d’autres lois naturelles que les nôtres. Non, tout cela n’est rien en comparaison du feu incessant et nourri des critiques sur le niveau des élèves dans différentes disciplines et des mesures que de grands théoriciens de la pédagogie nous invitent à suivre pour tout résoudre en un tournemain.
Les unes après les autres, ces réformes s’enchaînent inlassablement : elles vont accélérer l’apprentissage de la lecture, faire de nos chères têtes blondes des prodiges mathématiques et libérer en chaque élève le Nobel de chimie qui sommeille discrètement. Pourtant, bien que chacune de ces nouvelles méthodes balaie sans scrupule la précédente au prétexte qu’elle sera plus efficace, curieusement, les critiques sur le niveau des élèves persistent. Sans compter le fait que, de nos jours, les évaluations des performances des élèves se sont internationalisées. Aujourd’hui, on veut nous convaincre que le prestige d’un pays se mesure à la faculté que les élèves ont de résoudre une équation du second degré en un temps record ou à leur capacité de vous résumer les Discours de Platon en alexandrins. Du coup, à chaque sortie d’une nouvelle étude de performances, nos théoriciens de la pédagogie agitent les méthodes employées dans les pays du « Top 10 » comme autant de solutions pour extraire nos élèves du marasme intellectuel dans lequel nous nous complaisons à les laisser croupir, stupides enseignants que nous sommes !
Ras-le-bol de servir de défouloir à tous ces « révolutionnaires » de l’enseignement qui, pour la plupart, n’ont jamais foulé le sol d’une classe ou, s’ils l’ont fait, n’ont pas résisté longtemps à la réalité du terrain et ont préféré saisir la première occasion d’en sortir pour « mieux repenser les méthodologies d’apprentissage » !
Je ne dis pas qu’il ne faut rien changer dans nos pratiques. La sclérose du système n’est pas la solution et cela d’autant plus que les élèves, eux, forment une espèce mutante très dynamique à laquelle il faut s’adapter. Mais cela ne signifie pas qu’il faut essayer de nous faire gober n’importe quoi en prétendant qu’on vient d’inventer l’eau tiède !
Il paraît que nos élèves ne savent plus compter, manier les chiffres et en comprendre l’abstraction. D’accord ! Pourquoi pas ? ! Heureusement, un procédé génial utilisé à Singapour va tout arranger. Le secret consiste à utiliser des éléments matériels pour que les élèves puissent comprendre en 3D ce que sont les opérations mathématiques. Ensuite, progressivement, on passe de la 3D sur ardoise à la 2D sur papier et, hop, les problèmes n’en sont plus ! Et de nous montrer qu’en ôtant trois cubes verts à cinq cubes verts déjà posés sur une ardoise aimantée, l’enfant saisit mieux le phénomène de la soustraction ! On crie au génie et au fait que depuis plus de quinze ans cette méthode a fait ses preuves et qu’il est grand temps de nous y mettre !
Cela vient de moi ou on nous prend pour des andouilles sans mémoire ? Cette méthode avec ces petites barres colorées qu’on pose sur la tablette du banc (la rouge pour la dizaine, la verte pour la moitié, la bleue pour les paires, etc.), c’est ce qu’on utilisait il y a quarante ans pour nous apprendre à compter ! Parce que l’ardoise est aimantée et que les barrettes en bois ont été remplacées par leurs jumelles en plastique, la méthode, jadis abandonnée pour une autre, plus efficace certainement, est devenue révolutionnaire ? Et l’apprentissage de la lecture y passe aussi. Tout à coup, à la lumière d’une meilleure compréhension des intelligences multiples, on se souvient de l’ancienne méthode qui liait le geste au son (le son [i] avec l’index sur le coin de la bouche, le son [s] avec la main mimant la reptation du serpent, etc.). On redécouvre que la combinaison mouvement-son-image permet de mieux ancrer les savoirs dans la mémoire !
Alors ? On se refait un petit tour de manège… ?