Les Intelligences Fonctionnelles et l’application Adoka®.

Les Intelligences Fonctionnelles et l’application Adoka®.

La Faute à Rousseau série dramatique sur France TV 2 les mercredis soir et en replay (crédit photo : J-P. BALTEL / DEMD PRODUCTIONS / FTV)

           Les Intelligences Multiples, que nous appellerons «Intelligences Fonctionnelles» ou «Préférences Cognitives», font de plus en plus parler d’elles dans le monde de l’enseignement.

Convaincu de leur valeur ajoutée pour les enseignants et les élèves, le Centre de Formation Amifor s’est appuyé sur la théorie des 8 intelligences d’Howard Gardner pour développer et éditer l’application en ligne Adoka Learning®. Cette application, destinée aux enseignants, formateurs et professionnels de l’accompagnement, peut donner lieu à une formation.

Photo : Formation Intelligences Fonctionnelles et Adoka Learning® pour des enseignants de primaire.

D’où provient la théorie des Intelligences Multiples ?

En 1983, le professeur et psychologue du développement Howard Gardner, publie le livre Frames of Mind : the Theory of Multiple Intelligence.

Il y défend l’idée que les tests d’intelligence ne mesureraient pas tous les types d’intelligence qui sont utilisées par les enfants pour apprendre, travailler, et se motiver. Il décrit sept types d’intelligence : logico-mathématique, verbale-linguistique, visuelle, musicale, interpersonnelle, intra-personnelle, et kinesthésique. En 1993, il complète sa théorie et parle d’un huitième type d’intelligence : naturaliste.

Howard Gardner considère que chaque personne a les 8 intelligences inscrites en eux, mais que chacun les développe de manière différente et unique : il s’agit du bouquet d’intelligences. Dans Adoka Learning®, le bouquet d’intelligence est représenté par le radar (Voir Image n°3).

Intelligences Fonctionnelles

Quelle est l’utilité de connaître ses Intelligences Fonctionnelles ? 

Cette théorie est un outil extrêmement utile pour chacun : connaître ses intelligences les plus et les moins sollicitées, permet de mieux se connaître. Parmi les 8 intelligences décrites par Gardner, il s’avère que nous sommes tous naturellement (instinctivement) amenés à nous appuyer sur nos Intelligences Fonctionnelles majeures. (Une, deux, trois…)

Par exemple, une personne aux préférences cognitives davantage visuelles et linguistiques pensera instinctivement en images, apprendra avec des schémas et des écrits, et communiquera facilement et clairement ses idées en les illustrant par des dessins… 
Ou encore une personne aux dominantes fonctionnelles kinesthésiques et intra-personnelles fonctionnera mieux en autonomie, exprimera naturellement ses idées par l’expression corporelle et aimera comprendre grâce au « faire ».

 

L’entrée en apprentissage grâce aux Intelligences Fonctionnelles : #TOUSINTELLIGENTS !

Avant tout, il faut savoir qu’il n’y a pas d’effet de « catégorisation » des personnes par les Intelligences Fonctionnelles. En effet, connaître ses dominantes et ses mineures permet de pouvoir faciliter l’entrée dans tous les apprentissages et toutes les matières scolaires.

En fait, la stratégie commence par un test dont le but est le repérage des intelligences dominantes (les plus sollicitées par la personne) et des mineures (les moins sollicitées). L’objectif est ensuite de mettre en place un dispositif d’activités Intelligences Multiples qui permettent de s’appuyer d’abord sur les dominantes pour mettre l’élève/la personne en situation de réussite (afin de donner l’envie de faire l’effort de continuer et de progresser), puis le basculer dans des activités dont ses dominantes ne sont pas les plus favorables, pour les renforcer.

Ainsi, grâce à la connaissance de ses intelligences, on sait sur quoi s’appuyer pour apprendre mieux, et ce qu’il faudra renforcer pour être à l’aise et performant, partout.

L’intérêt de connaître et d’utiliser la théorie des intelligences multiples est alors de permettre à ses élèves, à ses enfants, ou à soi de développer un bouquet harmonieux de ses intelligences dans le but d’optimiser l’apprentissage et la confiance en soi.

 

L’application Adoka Learning® : un outil complet que nous vous proposons de découvrir…

Après de multiples études et applicatifs qui ont permis de constater, vérifier et mettre en perspective, nous (l’équipe d’Amifor) avons intégré dans nos pratiques cette référence des 8 IM de Gardner. Nous l’avons pris en compte dans la réflexion puis la création d’un outil permettant de connaître et développer son bouquet d’intelligences fonctionnelles.

Cet outil, Adoka Learning®, est une application en ligne éditée par Amifor.

Adoka Learning permet aux enseignants, aux formateurs, et aux professionnels de l’accompagnement et de l’orientation, ainsi qu’à leurs élèves, classes, groupes ou bénéficiaires de passer un test en ligne, adapté au niveau (test d’observation cycle 1, 2, 3, ou test cycle 4, collège, lycée, adulte…).

Le test révèle le bouquet d’intelligences fonctionnelles dominantes ou mineures grâce à un radar (voir photo ci-dessous).

 

Intelligences Fonctionnelles

Une description du profil correspondant aux deux majeures croisées, des conseils d’apprentissage et d’orientation ainsi que le radar, font partie de la fiche intelligence qu’il est possible de télécharger.

Adoka Learning® est un outil qui permet de prendre des décisions pédagogiques, grâce à la découverte du profil fonctionnel de groupes ou de classes, qui permet à l’enseignant ou au formateur d’adapter sa pédagogie à ce profil.

On n’animera pas de la même façon et avec les mêmes supports un cours à une classe plutôt visuelle qu’à une classe plutôt kinesthésique… Quand la première sera motivée par le visionnage de vidéos, d’images, de schémas… la seconde se verra plus impliquée grâce à des jeux de rôle, des changements de groupe, et des travaux manuels.

De plus, l’enseignant ou le formateur pourra créer des sous-groupes dits «polychromes» ou «monochromes», au sein de la classe pour remplir un objectif pédagogique particulier.

La Faute à Rousseau série dramatique sur France TV 2 les mercredis soir et en replay (crédit photo : J-P. BALTEL / DEMD PRODUCTIONS / FTV)

Et il pourra se comparer à son groupe classe (voir photo à gauche), pour repérer les élèves (représentés par les points bleus) plus « proches » et plus « éloignés » de l’enseignant (point rouge au centre) et de ses préférences cognitives, afin d’apporter une attention plus particulière à ceux-là.

Par exemple, un enseignant à l’intelligence fonctionnelle majeure verbale-linguistique et qui donc utilise naturellement une pédagogie basée sur le langage, peut avoir du mal à entrainer dans l’apprentissage des élèves à l’intelligence majeure naturaliste et à leur faire passer des consignes.

Grâce à Adoka Learning®, il peut en prendre conscience, et développer de nouveaux supports pédagogiques mieux orientés vers ces élèves. Ici pour les naturalistes : supports à base d’observations, de tris et de tableaux.

Enfin, l’enseignant/ le formateur trouvera dans Adoka Learning® des ressources pour s’inspirer d’activités IM à mettre en place pour adapter sa pédagogie.

Un outil enrichissant, complet, et à découvrir au plus vite !

Plus d’informations : www.adoka.fr

Suivez-nous !

ADOKA LEARNING, l’application pour travailler avec les intelligences multiples au collège et lycée

ADOKA LEARNING, l’application pour travailler avec les intelligences multiples au collège et lycée

La Faute à Rousseau série dramatique sur France TV 2 les mercredis soir et en replay (crédit photo : J-P. BALTEL / DEMD PRODUCTIONS / FTV)

Adoka Learning® est une application créée et développée par AmiFor. C’est un outil pour travailler avec ses élèves en utilisant la théorie des intelligences multiples. L’application lancée ce début Avril peut s’accompagner d’une formation. Tout particulièrement destinée aux élèves du collège et du lycée, elle sera adaptée prochainement à l’enseignement en primaire.

 

Photo : Les 4 grandes étapes de l’application.

Enseigner avec les intelligences multiples (théorie d’Howard Gardner) a séduit et séduit encore de nombreux enseignants. La théorie qui s’appuie sur l’observation qu’il existe huit manières pour chacun d’entre nous de rentrer dans les apprentissages et de capter et mémoriser les informations qui nous entourent permet, en fait, de différencier la pédagogie en fonction du profil de l’élève et ainsi mieux adapter et diversifier son ingénierie vis-à-vis d’un groupe d’élèves.

Lever les freins de temps et des combinaisons pédagogiques

Il existe cependant un frein réel pour la plupart des enseigannts et formateurs : les moyens et le temps d’observer ou questionner les élèves, enregistrer leurs réponses de façon à définir leur profil (radar) et pouvoir ainsi proposer les stratégies de travail les plus adaptées. Cela Amifor a pu l’observer dans les différentes formations que le centre a dispensé au cours de ces dernières années.

Deuxième frein : comment mémoriser, conserver ces profils et travailler avec (en groupe, demi groupe, binômes) en sachant associer des élèves (en fonction des apprentissages) .

Mieux se connaître pour comprendre comment adapter ses consignes et l’ingénierie de ses cours

Je me souviens d’une jeune enseignante  d’anglais de cycle 4 ( Trouville / Normandie) me racontant sa mésaventure. Elle avait pour sa première année préparer un cours avec des supports vidéo. Cette première année s’était bien passée. Elle était satisfaite des résultats de ses élèves. Sûre d’elle, avec les mêes supports elle aborde sa deuxième année d’enseignemant avec un nouveau groupe classe. Patatra plus rien ne marche. les élèves sont dissipés… Ma formation Intelligences multiples arrive à point. Elle relève les profils de ses élèves et constate que son groupe classe se compose à 70% d’élèves majoritairement doués d’une intelligence Corporelle. Elle décide alors d’adapter ses méthodes et introduit des jeux de rôles et favorise les élèves au tableau multipliant les déplacements dans la classe. C’est gagné ! En faisant son propre diagnostic elle découvre que son profil majeur est visuel. C’est ce qui l’avait amener à créer son premier cours à base de vidéos.

Adoka Learning permet à chaque enseignant d’obtenir son profil mais également de comparer à son groupe classe. De se poser les bonnes questions.

Monter des groupes polychromes ou monochromes et tester les animations

Adoka learning permet, une fois les profils de tous les élèves introduits dans l’application de composer différents groupes et d’ainsi obtenir le profil majeur pondéré du groupe (l’intelligence la plus réccurente parmi les intelligences les plus couramment citées comme majeures (parmi les 4 premières de chaque élève), ou tout simplement de composer des groupes avec des profils différents.

Enfin, l’enseignant pourra enregistrer sa fiche animation cours  “intelligences multiples” et la conserver dans ses ressources, celle de l’établissement, la partager avec la communauté Adoka®.

ADOKA learning : L’établissement choisit son abonnement et peut ajouter des jetons tests

Adoka Learning ® est une application web à laquelle l’établissement s’abonne. L’abonnement est mensuel. Plusieurs pack sont proposés en fonction de la taille de l’établissement et du nombre d’enseignants intéressés pour travailler avec. Plusieures solutions sont envisageables.

Du Pack découverte (un enseignants 30 jetons élèves à la souscription  et 10 euros/ mois) au Pack gold ( autant d’enseignants que désiré, 200 jetons élèves dès la souscription et 50 euros/ mois), découvrez les propositions.

Ajoutons à cela que les enseignants peuvent utiliser un test élève qu’ils élaborent eux mêmes à la condition que ce test soit validé par Adoka et conforme à la Théorie des Intelligences Multiples donc certifié par Adoka.

L’objectif d’Amifor et d’Adoka est que les intelligences multiples puissent séduire un plus grand nombre d’enseignants et permette un plus grand bien-être des élèves et des enseignants.

 

Rejoignez nous sur Adoka : www.adoka.fr

 

MC Lefebvre,

 

 

 

 

 

 

 

La philo à l’école, où en est-on ?

La philo à l’école, où en est-on ?

La Faute à Rousseau série dramatique sur France TV 2 les mercredis soir et en replay (crédit photo : J-P. BALTEL / DEMD PRODUCTIONS / FTV)

La philo à l’école ? Cela vous rappelle-t-il des souvenirs ? moi oui en terminale avec M. B… qui tentait désespéremment de faire apprécier la philo et ses concepts à nos chères têtes vagabondes et idéalistes sans connaître le sens exact d’idéal… d’ailleurs.

 

 

Photo :  les élèves de Benjamin Rousseau dans la fiction de la faute à Rousseau © Jean-Philippe BALTEL – FTV – DEMD PRODUCTIONS

Comment l’enseignant apprend-il aux élèves à philosopher ? En quoi consiste, pour l’élève, l’acte de philosopher ? En d’autres termes, comment l’enseignant peut-il appréhender en termes d’apprentissage la spécificité du questionnement philosophique, et comment celui-ci se distingue-t-il, en particulier, des modes d’acquisition des connaissances nécessaires aux démonstrations des vérités mathématiques ? Que fait l’apprenant à travers la pratique du débat philosophique en classe si, comme l’a rappelé Emmanuel Kant, au siècle des Lumières : « À la différence des mathématiques, la philosophie ne s’apprend pas » ?

Philosopher : apprendre à dire ce que l’on pense ou à penser ce que l’on dit ?

Une autre difficulté à laquelle se heurtent les enseignants dans leurs pratiques concerne un paradoxe apparent qui est au centre de la conception du débat philosophique à l’école. Il s’agit de savoir comment prétendre favoriser à la fois la libre expression de chacun, et répondre à l’exigence fondamentale de la philosophie qui impose de se détourner de l’opinion.

Ce qui oppose le philosophe (amoureux de la sagesse) au philodoxe (celui qui s’attache à l’opinion), c’est que le premier tend vers une quête désintéressée de la vérité, quand l’autre recherche le pouvoir en s’appuyant sur l’opinion pour séduire et manipuler les foules. Pour l’enseignant, l’enjeu est d’apprendre aux élèves à ne pas confondre le débat philosophique avec un débat d’opinions. L’opinion, étymologiquement se rapproche de la croyance : c’est une prise de position par le sujet pouvant aller de la simple expression à la ferme affirmation. C’est un « tenir pour vrai » qui ne cherche pas à se soumettre à l’examen critique. Ce qui permet de distinguer l’énoncé philosophique d’une simple opinion, c’est le souci de vérité. Le discours philosophique est un discours raisonné et argumenté qui se donne pour but la découverte de la vérité. Le travail de l’élève, à travers le questionnement philosophique, consiste donc à apprendre à analyser, à essayer de comprendre et de mettre à jour mettre à jour les contradictions qui sont à l’œuvre dans une affirmation, ou une proposition.

Comprendre comment et pourquoi philosopher avant  d’aborder « le programme » Les stratégies sont différentes.

Quelques-unes expliquées par des enseignants de philosophie

Jonathan :

« Je débute mon année de cours avec pour objectif de non pas amener la philosophie vers les élèves mais que les élèves puissent se diriger vers la philosophie. En ce sens, il n’est pas question de simplifier ou d’atténuer certains moments plus ardus ou moins évidents. Je me méfie des méthodes cherchant à rendre la « philo plus cool » ou à simplifier certains auteurs. Vouloir rendre sympathique notre discipline, c’est faire sous-entendre qu’elle serait ennuyeuse ou barbante. Ma « stratégie » consiste à faire que le propos du cours soit vivant ou polémique pour susciter chez les élèves le désir de penser, de réfléchir, de se contredire, et supprimer la honte de se tromper, de ne pas comprendre ou de ne pas savoir. Il me semble que c’est un aspect de la méthode socratique, celle qui a valu à Socrate de donner ses lettres de noblesse à la philosophie”

Lucile :

« Faire aimer la philosophie aux élèves est un challenge, surtout que nous n’avons qu’une année pour leur faire découvrir la matière et les préparer au bac. En début d’année, avec mes terminales L, j’ai organisé une sortie « Rando philo » pour faire connaissance avec la classe et leur présenter la philo tout en marchant, un peu à la manière des philosophes de l’Antiquité. J’ai également mis en place un petit-déjeuner philosophique : après avoir étudié le Banquet de Platon avec mes TL, je leur ai proposé de faire la même chose que Socrate et ses comparses, chaque élève a fait un discours sur l’amour, puis nous avons débattu de ce thème, le tout devant un petit déjeuner. Je propose aussi des ateliers pluridisciplinaires, avec mes collègues d’anglais ou de SVT, pour montrer les liens possibles avec les autres matières.”

Simon :

« On peut faire aimer la philosophie par la philosophie. Il faut attirer par la philosophie elle-même et il n’y a pas besoin d’artifices. Il n’y a pas à ruser, à se rendre « sympa » ou à s’imposer façon coach. Il faut assurément une sensibilité à ce qui parle à un adolescent, à ce qui sera le meilleur départ, l’amènera à ce retour sur ses opinions qui est immédiatement personnel et engage.”

On peut aussi démarrer de bonne heure, et pourquoi pas en maternelle ?

Amifor propose  une formation pour apprendre aux enseignantes de maternelle d’animer des ateliers de philosophie avec Gaelle Sibille et ce dès la maternelle et plus généralement au primaire.

L’objectif est d’inscrire les enfants ayant accès au langage dans une extériorisation des sentiments, dans la reconnaissance de l’autre et de l’impact de ses actions sur son environnement. Réussir à amener l’enfant à construire une réflexion construite et décentrée sur des sujets de sa vie quotidienne. (formation inscrite au catalogue Formiris Grand Est, mais également sur demande)

En attendant, un bon divertissement : la faute à Rousseau

Traiter cette question à travers des personnages symboliques est le pari de la reprise d’une série espagnole « la philo » à travers la série « la faute à Rousseau » sur TV2. Huit épisodes, 8 thématiques : la liberté, l’amour, le devoir, l’identité, l’injustice, le désir, la vérité et le bonheur.

Une mise en situation habilement pensée et des personnages on ne peut plus attachants…… Puisque je compte mon neveu, Victor Lefebvre (Ethan) parmi les élèves dans le thème de l’identité !!!!!!!

 MC Lefebvre

 

Sources : Wikipedia, Cairn.info, vousnousils.fr

 

 

 

 

 

Fiers de la satisfaction des clients d’AMIFOR !

Fiers de la satisfaction des clients d’AMIFOR !

BAROMETRE AMIFOR : RESULTATS D’ENQUETES DE SATISFACTION 2019-2020 85,3% de stagiaires satisfaits, et 49,20% de progression dans l’apprentissage ! Chez AMIFOR notre devise est de rester à l’écoute de nos clients et de nos apprenants. Lors de nos sessions , nous donnons à remplir systématiquement des fiches de progression et des fiches d’évaluation de formation… L’idée principale est d’en tenir compte pour améliorer et réorienter nos programmes de formation et nos actions. Nous publions ce jour ces résultats pour l’année de formation 2019/2020… Une année à n’en pas douter difficile puisque marquée par le confinement et la crise. Beaucoup de nos formations ont été de ce fait annulées et d’autres reportées. Nous avons mené 10 enquêtes de satisfaction (évaluation et progression) Les taux constatés sont les suivants : Evaluation de la formation satisfaction pédagogique  et de dynamique de groupe  : +85,3% Progression en matière des apprentissages : Entre le démarrage de la session et la clôture : gain de 2,5 points sur 5 sur l ensemble des stagiaires sondés.  
LE BAC C’EST DANS LA POCHE !

LE BAC C’EST DANS LA POCHE !

Deuxième quinzaine de juin, on devrait être en pleine épreuve de BAC. Alors Plongeons nous dans ce que sera ce bac 2020

Grâce à un article paru sur le blog  HUFFEPOST  on peu s’en faire une idée :

Bon tout d’abord soyons rassurés, le troisième trimestre comptera pour du beurre… L’enseignement à distance ne sera pas comptabilisé, mais les notes des épreuves anticipées de première ,elles le seront.

Pour  l’épreuve obligatoire  d’éducation physique et sportive , les candidats obtiendront sans tennis et sans short, comme note finale la moyenne des deux épreuves de contrôle en cours avant la fermeture des lycées.

Pour ce qui est du carnet scolaire  les professeurs ont pu continuer d’évaluer leurs  élèves jusqu’au lundi 15 juin dernier sur leurs notations du dernier trimestre. Si ces notations   ne comptent pas dans la moyenne de l’élève au bac, “elles peuvent faire l’objet d’une appréciation portée par les professeurs sur le livret scolaire afin d’éclairer les travaux du jury sur la motivation et l’assiduité des élèves » Avec un objectif: valoriser les élèves qui ont continué à travailler pendant le confinement et les cours à distance, via internet ou des cours envoyés à leur domicile.

Ce qui semble logique et récompense les efforts des plus assidus.

Une fois le conseil de classe passé, les élèves peuvent accéder à leur livret scolaire pour connaître leurs notes ainsi que les appréciations de leurs professeurs et du chef d’établissement. En calculant leur moyenne générale, pondérée selon les coefficients de chaque matière, ils peuvent d’ores et déjà savoir s’ils ont plus de 10/20, et donc s’ils ont leur bac.

Puis pour garantir l’équité entre tous les candidats, un jury, présidé dans chaque académie par un universitaire examinera les dossiers. En s’appuyant sur les appréciations des enseignants, ils valoriseront les candidats “assidus, mobilisés et volontaires

Le 7 juillet, enfin, la publication des résultats sera maintenue, Les élèves ayant obtenu une note entre 8 et 10 seront amenés à passer la session de rattrapages entre le 8 et le 10 juillet.

Alors on peut se demander quel sera la valeur de ce bac 2020 mais on peut également se figurer ce que sera la futur Bac puisque la réforme du baccalauréat prévoyait déjà d’appuyer cet examen en majorité sur le contrôle continu et le grand oral

Un coup d’essai, donc non voulu mais joué cependant.

Après on peut se poser la question de la valeur de ce diplôme.

Là relayons un extrait d’article datant de septembre 2019 et figurant sur le site web FORBES,

« certains élèves ont tendance à décrocher, parfois dès le collège. Cela veut-il dire pour autant qu’ils ne sont pas capables de s’assurer un avenir brillant ? Qu’ils sont condamnés à effectuer des tâches ingrates et à être soumis aux ordres d’un patron durant toute leur carrière ? Qu’ils n’évolueront pas ou très peu jusqu’à l’âge de la retraite ? Heureusement, les nombreux exemples prouvant que les autodidactes peuvent se forger une place de choix dans ce monde sont nombreux. On ne compte plus les jeunes entrepreneurs dont le parcours scolaire chaotique n’a pas empêché de créer leur start-up, même sans diplôme !

En outre, si le digital ouvre des portes à bon nombre d’autodidactes, ce secteur n’est pas le seul dans lequel il est possible de se faire un nom, même sans diplôme.

effet, la restauration et la grande distribution sont d’autres exemples de secteurs dans lesquels les François Pinault, Jean-Jacques Decaux et autres Xavier Niel de ce monde ont réussi leur carrière. »

Lire l’intégralité des articles cités :
En l’absence d’examen comment savoir si on a eu son bac ? (Huffingtonpost)
Faut il avoir un diplôme pour réussir ? (Forbes)

Jeudi ce que je veux : Parcours sup, c’est parti oui mais

Jeudi ce que je veux : Parcours sup, c’est parti oui mais

Parcoursup 20210 c’est parti

A vos marques prêt, parcours sup c’est parti.  Les étudiants ont jusqu’au 21 mars pour formuler leurs voeux. 10 en tout :  autant de fiches Avenir sur lesquelles les enseignants pourront mettre des appréciations. Nous publions ci dessous un témoignage qui interroge sur le bienfondé actuel de Parcoursup et l’égalité des chances.

“En tant que parent, je n’ai pas forcément bien vécu ce moment l’an passé. Mon fils pour des raisons de vécu personnel a découvert une vocation : celle d’être infirmier. Il avait intégré l’an passé une préparation au concours et à l’oral de motivation mais la réforme est tombée et il a dû comme tous les autres étudiants poser ses vœux sur la plateforme.

Cependant Vincent n’a jamais été un très bon élève, ni un bon élève d’ailleurs. Son parcours scolaire a été jonché de problèmes qu’il a du surmonter, surpoids à 12 ans, crises d’asthme à répétition, maintes absences, pas de sport, le divorce de ses parents à gérer, et un accident très grave qui a touché son frère aîné, alors sa référence. Il était à ce moment là en classe de première. Il fait l’école buissonnière trop souvent pour être aux côtés de son frère dans le coma à l’hôpital. C’est là  qu’est né sa vocation. Il quitte l’enseignement général pour une première Sanitaire et Sociale et obtient son baccalauréat avec mention ! C’est bon il est motivé, mais son livret scolaire s’accroche à lui comme un tatouage. Les vœux pour rentrer en formation infirmier n’atteignent pas le rang souhaité sur parcours sup… Place aux bons, aux étudiants en médecine et kinésthésie ayant échoué en première année etc…

Pas juste, non vraiment pas juste. Aujourd’hui Vincent après un essai de deux mois sur les bancs de la fac en Histoire où il était accepté, mais “paumé” s’est inscrit sur un BTS vente en commerce où il retrouve un peu de motivation. Il va retenter le coup. Dommage notre pays est sans doute en train de perdre une “vocation” qui n’aura pas pu s’exprimer plus qu’en quelques lignes sur une fiche AVENIR.

Vincent n’est pas unique. Son cas est multiple. En formation, nous aidons les enseignants à différencier leur pédagogie. Comment gérer et traiter ces cas particuliers sur la plate forme ? Pourquoi ne pas permettre à un jeune bon à l’oral d’intégrer une vidéo “motivation” sur au moins une fiche, lui donne une chance de défendre “sa vie et son avenir” autrement.

MC Lefebvre

 

Comprendre les générations X, Y Z, un défi pour les formateurs

Comprendre les générations X, Y Z, un défi pour les formateurs

Qui sont les profils des générations X, Y et Z ?

Amifor vous invite à mieux comprendre les générations X,Y,Z .

A la lecture, formateurs, enseignants vous retrouverez des profils que vous avez dans vos classes et comprendrez ce qui fait la différence avec vous.

Pour mieux comprendre le fonctionnement de chacune de ces générations (X, Y, Z) il est nécessaire d’y mettre en parallèle, l’évolution technologique les caractérisant. Découvrez qui sont les X, Y et les Z !

(extrait)

Les sociologues distinguent la société du 21ème siècle en 4 types de générations :

  • les Baby-boomers, personnes nées entre 1946 et 1965,
  • la génération x, personnes nés entre 1965 et 1980,
  • la génération y, nés entre 1980 et 2000,
  • la génération z, née à partir de l’an 2000

En à peine 15 ans, ces générations ont assistées pour chacune d’entre-elles, à la mutation de leur propre mode de fonctionnement et de valeurs.

Les générations X, Y, Z d’un point de vue général :

Voici un petit tableau qui distingue la génération X, la génération Y et la génération Z suivant les années de naissance et la typologie des profils.

Pour lire la suite de cet article de notre consoeur du journal du digital 

JEUDI CE QUE JE VEUX : PISA 2019, de qui s’inspirer ?

JEUDI CE QUE JE VEUX : PISA 2019, de qui s’inspirer ?

Encore des inégalités entre garcons et filles

La France figure à la 23e place du classement PISA (et à la 18e si l’on ne prend en compte que les pays de l’OCDE), qui évalue le niveau scolaire des élèves de 15 ans dans 79 pays. Devant elle se trouvent donc de nombreux pays, où les collégiens ont obtenu de meilleurs résultats en mathématiques, en compréhension de l’écrit et en sciences, tels que la Chine, Singapour, le Canada, la Finlande, l’Irlande, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou encore la Belgique.

Ce que souligne PISA également, c’est le manque de moyens et de méthodes alternatives dont dispose les enseignants pour faire face à l’hétérogénéité du public. C’est également un manque de méthodes coopératives, entre enseignants, entre élèves.
Sur France Inter, ce mercredi lors de l’émission “le téléphone sonne”, la mise en évidence également du manque de relation entre l’école et l’entreprise, nécessaire pour une meilleure préparation et ouverture de l’élève sur le monde extérieur.

Chez AMIFOR, depuis 10 ans nous travaillons sur tous ces sujets. Parfois en rencontrant certaines résistances. En effet, un changement de pratiques et de méthodes nécessité également un accompagnement des “cadres” : direction, Ministère. Les méthoes appliquées en pays anglo saxons, puis en Europe du Nord sont efficaces, nous nous en inspirons…

Le chemin est encore long. Amifor s’inscrit comme acteur.