Pour bien démarrer cette année, nous désirions mettre l’accent sur la nécessité d’être créatif. Bien des combats, bien des questions, bien des défis à venir vont avoir besoin de plus en plus de créativité. Or cette dernière s’apprend et est le résultat d’un entraînement.
Ajoutons à cela que l’on est plus créatif à plusieurs que seul.
Enseignants, managers, étudiants, la créativité est une nécessité et elle devient vitale pour notre société !.
Ci dessous, une petite sélection AmiFor de quelques livres à posséder en livre d’entraînement et de chevet !
A Matzenheim (Alsace), le collège saint Joseph dirigée par Madame Delmas est un établissement qui vit une belle expérience pédagogique grâce à ses classes expérimentales.Les trois premières ont été créées successivement en 2016 (niveau 6em, 2017( niveau 5em) et 2018( niveau 4em). Les enseignants, la communauté, les élèves attendaient avec impatience l’annonce de la thématique de la classe qui sera créée à la rentrée 2019 au niveau 3èm… Ce sera la classe Schweiter ou la “calsse citoyenne du monde”
L’objectif choisi pour cette classe est celui de développer un esprit solidaire et citoyen.
La philosophie : Pour suivre l’invitation du Pape Benoît XVI dans l’Encyclique Caritas in Veritate, l’École catholique a la responsabilité de promouvoir une mondialisation humanisée, habitée, construite et pleine d’espérance. Elle souhaite donner les moyens, aux élèves et aux adultes qu’elle accueille, de l’appréhender sous cet angle.
Les frères de Matzenheim ont poursuivi le même but depuis la création du collège, celui d’aider les plus démunis sur deux continents.
La classe « A. Schweitzer » souhaite reprendre cette idéologie: donner, s’ouvrir aux autres à travers des actions humanitaires et solidaires.
Les classes expérimentales déjà existantes :
Niveau 6em : De Vinci, une classe tournée vers les arts : “apparendre autrement”
Niveau 5em : se servir des médias pour apprendre : “apprendre à s’exprimer”
Niveau 4em : Une classe tournée vers la Slow education pour développer “les capacités sensorielles, les habiletés sociales et la notion du temps”.
La dimension mondiale de la nouvelle classe expérimentale doit être
Classe expérimentale St Jo Matzenheim Ushuaïa
classe expérimentale St Jo Matzenheim Gutenberg
classe experimentale saint joseph Matzenheim de vinci
prise en compte dans le parcours de chaque élève inscrit au collège St Joseph.
La solidarité internationale : fraternité, entraide, partage
Prendre conscience de l’interdépendance croissante des hommes, des territoires, des États, des économies
S’intéresser et s’ouvrir au monde
Agir pour un monde plus juste et solidaire.
Le constat :
Les réseaux sociaux et autres outils numériques permettent la mise en contact de personnes originaires de différents endroits du monde qui ne se seraient jamais rencontrées sans eux
Les objectifs :
Sensibiliser les élèves aux valeurs de paix, de citoyenneté et de solidarité
Devenir un citoyen du monde
Donner une dimension humanitaire aux actions en s’appuyant sur la communication
Intensifier l’usage des langues
La pédagogie : Changer de posture
La position debout améliore les capacités cognitives
Des chercheurs américains viennent de montrer que la posture debout pourrait améliorer les performances scolaires des collégiens
Lors de ces recherches, il a été démontré que les capacités liées à l’attention, la mémoire de travail, au traitement de l’information et à l’adaptation se sont améliorées de 12%.
Une étude réalisée auprès d’élèves qui utilisent des bureaux debout démontre les bienfaits de cette position en classe = augmentation de 12 % de la durée de l’attention et de 17 % du nombre de calories brulées. Selon cette étude publiée dans la revue « International Journal of Health Promotion and Education » le nombre de calories brûlées augmente de 25 % chez les élèves obèses.
Les projets :
Échange de correspondance avec un établissement de Terre Sainte
Concevoir un micro-projet avec un établissement à l’étranger (Catalogne, Grèce, Hongrie)
Organiser la semaine de solidarité européenne au sein du collège
Concevoir des actions (ex : sportive, culturelle) pour récolter des fonds pour un établissement scolaire du réseau mariste
Préparer nos élèves au lycée et à l’ouverture internationale (ex : Québec)
les “du coup” envahissent l’espace oral et de communication
Je n’en peux plus. Tout, tous les élèves, les stagiaires emploient à tour de gorge et ce depuis maintenant au moins 3 ans l’expression : “du coup”..Ils ont entre 15 et 27 ans et ne savent pas avancer dans une présentation, une phrase, un raisonnement sans ces deux mots :”du coup”…… Avec cette expression, j’ai l’impression de me faire boxée toutes les minutes et bang, “du coup”, je suis au début d’une phrase, une nouvelle fois “du coup” j’ai la tête qui rebondit, je suis sur la fin du raisonnement “du coup” je vais tomber, je suis sur la conclusion de l’exposé, trois fois “du coup” je suis à terre. le “du coup” remplace tout et permet d’avancer dans le discours.
Mardi dernier, oraux sur nos projets de communication en BTS COM, “les du coup” se sont invités en force. Je n’entends plus qu’eux, je les crains et me barricade . Je me mets à les compter : 15 minutes d’exposé , 43 “du coup”, soit une moyenne de 3 par minute, de quoi m’effondrer sur le Ring, ne pas me relever.
“Du coup”je décide de tordre le cou au “du coup”… SVP, enseignants, formateurs, parents, faisons quelque chose pour “du coup” passer à autre chose !
A l’heure où une bonne partie des concitoyens se posent des questions multiples sur l’énergie, son coût, les transports, nos modes de vie en général, quant est il du vélo et de l’école ?
A l’école, on apprend la sécurité aux enfants, mais les villes sont elles adaptées ?
Cette question m’est venue à l’esprit suite à la publication par Par Valentin Cimino sur le blog “le siècle digital” et relatant qu’il était confirmé qu’en ville les vélos allaient beaucoup plus vite que les voiture et les scooters.
La vitesse est une chose, la sécurité, une autre. Peut-on aujourd’hui réellement mettre nos enfants sur des vélos pour aller à l’école et au collège, au lycée ? A part de belles initiatives menées par quelques communautés urbaines en France, prendre un vélo pour aller à l’école s’avère dans la plupart des cas un véritable parcours à embuches, surtout aux heures de pointe.
D’autre part les écoles ont elles investi sur ces 2 roues ? J’entends au delà du simple fait d’avoir poser des rails de stationnement, sécuriser le garage, mis à la disposition un vestiaire pour les cyclistes (se changer avant les cours). Les écoles ont elles réfléchi à des solutions de co voiturage ? Est ce leur rôle ou peuvent elles participer à ce mouvement ?
Nous serions heureux de pouvoir publier sur ce blog toutes les initiatives réussies en matière de transport, aide aux parents, aide aux enfants, facilitation pour l’usage du vélo des établissements scolaires (urbains et ruraux). Ce blog est également le vôtre.
Laissez un commentaire, un article, une photo…ou envoyez nous vos initiatives par mail :
Comment monter une vidéo pédagogique ? Nous avons repéré sur le site Chlorophil du Ministère de l’Agriculture, une vidéo conseil en 6 points… Pour tous les enseignants intéressés par la pédagogie inversée.
MONTAGE D’UNE CAPSULE VIDÉO CHLOROPHYL
Une série de 6 épisodes, d’environ 4 minutes chacun, détaille la démarche de production de capsules vidéo pédagogiques, de la conception à la diffusion.
Parmi les solutions envisagées pour économiser un carburant trop cher et trop polluant, les alternatives de co-voiturage, de véhicule électrique, de vélo pour les plus sportifs ou de marche à pied si la distance le permet sont visées… mais également la solution de télétravail s’impose de plus en plus et…
De plus en plus d’entreprise le pratiquent. Télétravail partagé ou télétravail à temps plein : cela exige discipline et bonne gestion… Pour que notre cerveau s’y retrouve !
Le télétravail ne se gère pas n’importe comment ! Il doit avoir un espace à lui,
un temps à lui.
De mon côté travailler à la maison « en journée » n’est pas bien assimilé par mes petits neurones…… Ils sont distraits par le moindre élément appartenant à la vie familiale.
Prendre un café se transforme rapidement en un rangement de lave vaisselle, aller à la boîte à lettre chercher un courrier, à sortir les poubelles. Ajoutons à cela la paire de chaussons laissées au pied qui donne des signaux contradictoires à mon cerveau : « Elle travaille ou elle est au repos ? » se demande-t-il… Et s’il m’advient de rester au lit consulter mes mails alors là c’est chamboule-tout là-haut. Donc une vie de télétravail ou de travail maison s’organise : un espace réservé, un bureau rangé et organisé, un temps avant, un temps après, un habillement comme pour sortir ou recevoir et une planification rigoureuse. Vous verrez, c’est bien mieux.
Ce qui est étonnant, c’est que travailler le soir, après 8 heures est traduit par mon cerveau comme normal même en chaussons et pour le coup plus de perturbation… Un rappel de mes années étudiantes sans doute !
MC Lefebvre
A lire également :
Notre cerveau face au télétravail : comment éviter les pièges? L’Usine Santé , Santé , Management
A force de m’investir dans les projets des enseignants, à force de rencontrer des étudiants, tous différents, à force d’échanger avec des confrères… Force est de constater que la méthode du 100% numérique n’est pas la bonne. E learning, plate forme scolaire, applications numériques, internet, tableaux digitaux, où doit-on poser les curseurs ?
Les neurosciences nous apportent la réponse. Il suffit de comprendre, il suffit de tester et d’observer. Peut-on réellement lire son cours uniquement sur l’écran pour le mémoriser ? Peut -on ne prendre des notes que sur un clavier ?
On connaît l’importance d’utiliser le plus de sens et d’émotions possibles pour mémoriser les données dans notre cerveau. On sait que le stockage de ces données permet à nos neurones de conceptualiser, de trouver des solutions, de développer nos capacités intellectuelles. Tous nos sens sont-ils vraiment en action avec le numérique ? Même si certains fabricants travaillent sur l’ergonomie de leur clavier ou de leur ordinateur, la qualité de leurs écrans, rien ne vaut de toucher la matière, de la tordre, de la feuilleter, de la lisser, de la caresser, de la plier, de la corner. Un livre et son épaisseur c’est un début et une fin, rien avoir avec le nombre de signes sur un écran. Un graphique de milieu de feuille c’est un repère sur quelque chose de carré, de palpable. Le graphique ne monte pas, ne descend pas, il reste à sa place sur la feuille matérielle.
A cela on ajoutera l’odorat. l’encre, le papier, les livres de géographie qui sentent bon, le vieux papier qui souffle la poussière, tous les papiers qui ont leur empreinte olfactive. L’odeur de l’encre, du feutre, de la mine. L’impression de pression, la sècheresse d’une plume, le velouté d’un bic..
Puis la danse que prendra le geste de notre main. Le mouvement de notre poignet pour des lettres serrées, lettres rondes, grandes lettres, majuscules, Minuscules, verbes déployés.
Puis le goût de notre crayon mâchouillé, amer, si incomestible mais si complice. Le capuchon grignoté, véritable os pour nos canines ouvrières.
On l’a compris le numérique n’offre pas tout cela. Et je ne le renie pas. Il nous amène de la connaissance, de l’inter activité, de la complémentarité, des actions de combinaisons et d’organisation, il réduit les distances et décuple nos possibilités de raisonnements.
Mais pour mémoriser. pour se forger, pour absorber le monde, ensiler les données sur notre disque dur biologique, l’odorat, le goût, le mouvement sont encore nos meilleurs alliés. Les papetiers et les librairies ont encore de beaux jours devant eux…
Un dispositif original permet aux enseignants en école primaire de prendre la place d’un collègue québécois – et vice versa.Expresse Emploi se fait l’échos de cette opération originale.
“On a échangé notre maître(sse)”. Tel pourrait être l’intitulé de ce dispositif – original – de coopération franco-québécoise. Le “Programme national d’échanges poste pour poste France-Québec d’enseignants du primaire” permet à des professeurs exerçant dans l’Hexagone de prendre la place, pendant un an minimum, d’un collègue québécois – et vice versa.
Chaque année, entre 15 et 20 enseignants sont sélectionnés pour vivre cette aventure inédite.Pendant leur remplacement, qui n’est pas un détachement, les enseignants continuent d’être rémunérés sur le poste sur lequel ils sont titulaires et sont tenus de le regagner au terme de l’expérience. Les deux professionnels – qui partent généralement en famille – peuvent également conclure une entente pour se prêter leur logement ainsi que (le cas échéant) leur véhicule.
L’appel à candidatures pour l’année scolaire 2019-2020 vient d’ouvrir et court jusqu’au 12 décembre 2018.